Les textes candides mais positifs de Sea Girls…

Ce quatuor londonien –composé de Henry Camamile (chant, guitare), Rory Young (guitare), Andrew Dawson (basse) et Oli Khan (batterie)– s'impose par sa franchise rafraîchissante, ses mélodies accrocheuses et des paroles candides et positives. En outre, Sea…

Yes SIHR !

Après quelques concerts / projections improvisés en duo, au Caire et à Beyrouth, pour les…

logo_musiczine

L’amour étrange de Coilguns…

Coilguns sortira son nouvel elpee, « Odd Love », ce 22 novembre 2024. En attendant, le combo suisse dévoile un nouveau clip / single, « Generic Skincare », véritable hymne post hardcore et pièce centrale du prochain album qui devrait plaire aux fans de…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Search results (2 Items)

Patrick Watson

Wooden arms

Écrit par

En quelques secondes le décor est posé. Il doit chanter les yeux fermés, tant ses textes déroulent des rêves à l’infini. Sa voix chuchotée caresse un monde féérique où le vent souffle et les chœurs glissent sur les montagnes. Les paysages s’étirent à perte de vue mais dès lors qu’on apprend sa participation au dernier disque de Cinematic Orchestra (« Ma fleur » paru en 2007), on ne s’étonne plus de ces sons devenus plus imagés que jamais. Assez en tout cas pour tomber sous le charme de Wooden Arms à travers ce dedans profondément incarné et vivant. Car si cet album évolue au-delà de la beauté contrôlée du précédent « Close to paradise », c’est aussi par une effervescence magique, débridée et joliment fourre-tout. A pas de loup, le magicien étire ses rondeurs, tour à tour, sur un piano envoûtant (« Drifters »), un banjo, une harpe lascive et des percussions improvisées. Rien n’est laissé au hasard ; roue de vélo, casserole, branche, ventouse, claquements de tiroirs, du tout et n’importe quoi pourtant tellement bien à sa place. Patrick Watson ou les errances qui toujours aboutissent ; on apprivoisera sans heurts cette boîte de Pandore.

Sensuel, il l’est toujours à souhait, surtout accompagné de la voix de Lhassa, invitée furtive d’un étonnant morceau doux et hivernal à la fois (« Hommage »). On reste un peu plus perplexe devant son décor cabaret et fumée bleutée (« Travelling salesman ») ou son ambiance hantée et saturée (« Down at the beach »). Mais après avoir croulé sous le romantisme assassin du morceau « Wooden arms », on est prêt à subir n’importe quelle expérimentation pourvu que cette voix hypnotique continue de nous souffler doucement dans le cou.

 

Patrick Watson

Close To Paradise

Écrit par

Trois ans après “Just Another Ordinary Day”, Patrick Watson décide à nouveau de nous emballer dans un cocon, et de nous guider dans un voyage fabuleux. Son voyage fabuleux. Au centre de “Close To Paradise” (sorti déjà en 2006) bat un organe vital. La transmission de son énergie passe par ses ventricules qui alimentent à leur tour, un manège enchanté. Une force irrésistible nous attire vers les chevaux de bois qui font la ronde et nous étourdissent. Passionnément. Patrick Watson se pose, sur cet elpee, en forain d’un autre temps. D’échoppes en carrousels on goûte, on s’extasie, on frémit sur des résonances familières. Cette sensibilité enfantine que l’on retrouve au fil de l’elpee. Telle une barbe à papa, les éléments aux couleurs pop/folk et aux saveurs de Jeff Buckley ou Nick Drake s’enroulent, grandissent, et finissent par former une énorme sucrerie, que nos papilles gourmandes dissèquent sans ménagement. On rit, on danse, on saute dans les flaques. Tout peut arriver quand Watson et sa bande décident de faire la fête. Comme dans toute bonne fin de kermesse qui se respecte, il y a un bal où cent milles lampions éclairent la voûte céleste, et où l’on tourne, tourne, tourne……