Les textes candides mais positifs de Sea Girls…

Ce quatuor londonien –composé de Henry Camamile (chant, guitare), Rory Young (guitare), Andrew Dawson (basse) et Oli Khan (batterie)– s'impose par sa franchise rafraîchissante, ses mélodies accrocheuses et des paroles candides et positives. En outre, Sea…

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Brazen tient la distance…

Après près de dix-huit ans de silence trompeur, Brazen (Genève), revient avec « Distance », une épopée indie-rock ambitieuse où s’entrelacent modulations mélancoliques et harmonies vocales sur un tapis instrumental planant. Les huit titres qui composent…

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RTX

Western xterminator

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Après la rupture (musicale et sentimentale) opérée entre Neil Hagerty (un ex-Pussy Galore quand même) et Jennifer Herrema, au sein de Royal Trux, on se demandait sous quelle forme les deux personnages allaient relancer leur carrière. Si le premier a poursuivi sous son patronyme ou chez The Howling Hex, ses aventures expérimentales, la seconde a décidé de se tourner davantage vers le métal en fondant RTX. Un quintet dont « Western Xterminator » constitue son deuxième opus. Mais un métal teinté de glam et de psychédélisme que Herrema torture de son timbre nicotiné (elle doit au moins fumer 40 clopes par jour, pour avoir une telle voix), tourmenté, sordide, graveleux, démoniaque, une voix qu’elle personnalise en préservant les voyelles et en accentuant les consonnes (le compte est bon !) Hormis le titre d’ouverture et morceau maître, une sorte de tango complexe, angoissant, contaminé par les accords d’une flûte spectrale, les 9 autres titres font la part belle aux riffs bien saignants, susceptibles de remuer les viscères et de ravir les secoueurs de tête. « Wo-wo-din » s’aventure même dans le ‘death metal’ (pas trop ma tasse de thé). Et puis « Knightmare & Mane » campe une ballade dont les accents semblent avoir été empruntés à Cockney Rebel. Les seventies semblent d’ailleurs beaucoup inspirer RTX et en particulier Alice Cooper voire Hawkwind, même si « Last ride » est découpé dans des accords électriques aussi déchiquetés que chez Megadeth.

 

 

 



RTX

Transmaniacon

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Pussy Galore est né au beau milieu des années 80. En cinq années et autant d’albums, le groupe peut se targuer d’avoir influencé une cohorte de formations, de Beck au Yeah Yeah Yeah’s. A l’issue du split de ces furieux punk/rockers, deux entités aux destins et à la reconnaissance inégale vont naître : Jon Spencer Blues Explosion et Royal Trux. L’un pour y macérer dans les marais suintants du blues, mais pimentés de rock; l’autre pour y plonger dans les caves poisseuses de l’undergound punk. C’est au sein de cette branche radicale que Royal Trux a poursuivi son aventure jusqu’en 2001, année où ces compagnons d’infortune se sont séparés après moult remous, en laissant une discographie intègre, mais empreinte du Do It Yourself propre aux structures keuponnes. Et comme, on est (naît ?) musiciens pour la vie ou on ne l’est pas, chacun y est allé de son nouveau projet. D’un côté Weird War (voir quelque part sur le site) et… RTX. Focalisé sur Jennifer Herrema, femme qui nous donne la quasi certitude qu’Axl Rose n’est peut-être pas tout à fait l’homme qu’il prétend (la bosse dans le short...?), “Transmaniacon” a le mérite de faire patienter, dans sa première moitié tout au moins, tous les fans de Guns and Roses en mal d’un nouveau “Appetite for destruction”, la guitare de Slash en moins. Ensuite, le groupe livre un tout autre paysage musical, passant d’un rock alternatif mélodique digne du moins bon Dandy Warhols à un rock punk digne d’une b.o. d’un jeu de planche à roulettes. 20 ans pour en arriver là !