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Great Lake Swimmers

L’americana dans toute sa splendeur…

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Soirée canadienne ce lundi soir à l’Orangerie du Botanique puisque s’y produisaient Barzin et les très talentueux Great Lake Swimmers, responsables il y a quelques semaines d’une 5ème livraison intitulée « New Wild Everywhere ».

C’est une salle sold-out –en configuration assise– (NDR : petite doléance adressée aux organisateurs : laissez-nous pénétrer à l’intérieur avec nos bières, ce n’est qu’un concert !) qui accueille Barzin, projet de Barzin Hosseini, qu’il mène en solitaire depuis 2003. Pour la circonstance l’artiste est accompagné d’une guitariste/vocaliste. Et elle a une belle voix ! Le public est attentif et presque recueilli à l’écoute de la prestation de ce duo qui sculpte délicatement son folk atmosphérique, mélancolique, dans des guitares électro-acoustiques. Un sacré talent à suivre de très près…

Après une demi-heure de pause, place à ses compatriotes et amis : les magnifiques Great Lake Swimmers. Emmenée par leur charismatique leader Tony Dekker, la formation nous vient du froid. De l’Ontario, très exactement. Le line up est complété par Erik Arnesen (guitare et banjo), Greg Millson (batterie), Miranda Mulholland (quel joli nom pour une choriste/violoniste) et Bret Higgins (à la contrebasse). Le set débute par quelques morceaux issus de leur dernier opus (« Think That You Might Be Wrong », « The Knife », « Changes with the Wind »). La voix de Tony Dekker est profonde. Forgées dans un americana pur jus, les chansons sont d’une rare pureté. Et on ne peut s’empêcher de penser à un autre Canadien, une légende vivante : Neil Young. Encore qu’intemporelle, leur musique lorgne aussi parfois vers un Sufjan Stevens plus country et plus roots ou un Bonnie Price Billy débarrassé de sa indissociable austérité… L’ambiance est moins évangélique que sur disque et le public se laisse emporter par l’enthousiasme de la bande torontoise. Le groupe enchaîne par les ‘hits’ de ses premiers albums tels que les incontournables « To Leave it Behind », « Your Rocky Spine » et « Bodies and Minds ». Les musiciens laissent ensuite leur leader seul sur scène pour deux sublimes ballades (dont le très émouvant « Moving Pictures Silent Film » datant de 2003) avant de revenir pour un final endiablé ! Après 1h30 de concert, Tony Dekker et ses potes vident les lieux.

Mais le public en veut encore et réclame un rappel. Ce que Great Lake Swimmers va lui accorder. D’abord à travers une cover de Gram Parsons et puis un bouquet final assez rock. Les spectateurs sont conquis, ils ont vécu ce soit un excellent moment, ce lundi, à l’Orangerie !

(Organisation Botanique)