Goudi et Lubna Azabal dansent le tango de l’ennui…

Lubna Azabal est une actrice belge née à Bruxelles d'un père originaire du Maroc et d'une mère espagnole. Après avoir été dirigée par les grands noms du cinéma international, elle a remporté ‘Le Golden Globe’ pour le film ‘Paradise Now’. Lubna adore les…

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Delays

Everything’s the rush

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Sérieux candidat au titre de champion dans la catégorie ‘groupes de stade’, les Delays ont frappé un grand coup, au cours du mois d’octobre 2008, en sortant cet « Everything’s the rush ». Véritable stars en Angleterre, tous leurs singles se sont classés dans le top 40, depuis 2003. Et pourtant, ils sont pratiquement passés inaperçus sur le Vieux Continent. Ce qui explique peut-être pourquoi, le combo a quitté leur maison de disques Rough Trade, pour signer chez le major Fiction. A moins que leur musique ne correspondait plus à l’esprit du label de Geoff Travis…

Une vingtaine de jours ont suffi au combo pour enregistrer ce nouvel elpee. Les sessions se sont déroulées en Espagne. Et selon les déclarations du groupe, en gardant à l’esprit une volonté de renouveau musical. Le climat de vacances a probablement influencé le ton résolument positif de l’album. De là à parler de bande-son idéale pour un bus d’anglais en partance pour Marbella… Néanmoins, le disque recèle une majorité de titres efficaces, dont la plupart sont susceptibles de se traduire en hits. « Hooray » et « Love made invisible » en tête de liste. Dans la tête des Delays, trop n’est pas nécessairement synonyme de mauvais goût… Riffs imparables, refrains bien souvent pompiers, ‘oohooh’ et ‘aahaah’ omniprésents, usage de cordes systématique et mélodies puissantes, rien n’est oublié. Même les remix électro n’ont pas été négligés en fin de parcours…

Mais y aurait-il pour autant du mal à se faire plaisir de temps en temps ? Peut-on leur reprocher de composer de la musique destinée à plaire au public festivalier ? Nous sommes d’ailleurs bien en présence d’un futur groupe taillé pour Werchter ! Il vous suffit de passer au-delà du manque de personnalité de l’ensemble. Si ces Britons reconnaissent pour influences majeures les La’s et Manic Street Preachers, leur musique navigue en permanence quelque part entre Oasis, Starsailor, Kaiser Chiefs, Placebo, Starsailor et même The Verve.

Une bonne journée sans souci vous aidera à surmonter et pourquoi pas à apprécier ce gâteau indigeste… Si The Music, élu pire groupe anglais des années 2000, n’est jamais loin, le gang des frères Greg et Aaron Gilbert s’en tire heureusement nettement mieux. A consommer néanmoins avec les précautions d’usage…

 

Delays

You See Colours

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Chez les Delays, on ne se casse pas trop la tête. A tous les coups, « You See Colours » a du être bouclé en moins de temps qu’il n’en faut pour accorder une guitare. Beaucoup moins étudié que la pop inextricable de Mew, mais néanmoins proche de celle-ci, le second album des anglais de Delays et ses mélodies faciles régaleront les éternels impatients en recherche de fast-food auditif. Seule exception, un acceptable « Too Much In Your Life » sur lequel le groupe a certainement dû bosser 2 ou 3 minutes de plus que sur le reste du disque. Le point noir principal de « You See Colours » reste cependant la voix androgyne de Greg Gilbert qui peut rapidement se faire agaçante voire exaspérante, d’autant plus lorsqu’elle se conjugue aux titres les plus superficiels (« Hideaway », « Out Of Nowhere »). Au suivant...

Delays

Faded seaside Glamour

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Ce qui frappe d’abord chez ce quatuor insulaire (NDR : de Southampton, pour être précis), ce sont les vocaux. Tout d’abord la voix de Greg Gilbert. Un falsetto capable d’atteindre le registre céleste, angélique, solennel d’Elizabeth Fraser (NDR : oui, oui, la chanteuse de Cocteau Twins). Et lorsqu’il se conjugue avec la voix de son frère, Aaron, et celle de Colin Fox, le bassiste, c’est aux harmonies des Byrds, voire des Hollies, qu’on se met à penser. C’est d’ailleurs à cet instant que la guitare de Greg épouse un profil ligne claire (« Wanderlust ») ou bringuebalant (« Hey girl »). La guitare est d’ailleurs très présente, tout au long de cet elpee. Elle est même très souvent chatoyante, pétillante, voire vivifiante. Et je pense tout particulièrement au single « Nearer than heaven » (NDR : Geneva rencontre Church ?). Mais cet opus est avant tout constitué de plages sculptées dans la pop hymnique. Une pop hymnique, mélancolique, ensoleillée, dont les mélodies contagieuses, flottantes, lorgnent allègrement du côté de Fleetwood Mac. Pourtant, derrière cette pop pailletée, les lyrics véhiculent des contes ténébreux d’innocence, de mort prématurée, de désolation ou d’existence dilapidée. Deux plages s’écartent cependant de l’ensemble et semblent hantés par l’esprit mancunien du début des eighties. Tout d’abord « One night away », réminiscent des débuts de Stone Roses ; et puis « On », dont le groove semble avoir été pompé chez Happy Mondays.