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Dirk Da Davo

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Dirk Da Davo et TB Frank ont fondé Neon Judgement au tout début des eighties. Ce duo et Front 242 sont considérés comme des pionniers de l’electro body music (EBM). La paire s’est séparée et reformée à plusieurs reprises, moments choisis par Dirk pour se concentrer sur son autre projet, Neon Electronics, se consacrer à son label Dancedelicd ou encore entreprendre une aventure en solitaire.

Cette compile réunit des morceaux récents de Da Davo publiés en numérique sur son label. Des titres qui titres figuraient sur les Eps « Protest », « DDJMX », enregistré sous la houlette de l’ex-TC Matic Jean-Marie Aerts (NDR : pour rappel, d’abord guitariste, mais également producteur, c’est lui qui avait déjà mis en forme le « Blood and thunder » de Neon Judgement », en 1989 !), et « 3DFLY », sous celle de Make Marena, mieux connu pour avoir produit, notamment, des œuvres de Screaming Trees, The The et Bootsy Collins. Et ces deux collaborateurs cosignent chacun 4 pistes. Outre les 12 plages annoncées, le disque recèle deux bonus tracks.

De « Protest », on épinglera « Bound », un titre hanté par New Order, au cours duquel on retrouve les influences c&w de Dirk. Et puis l’hypnotique « Deny it », une morceau imprimé sur un tempo plutôt basique. On ne parvient d’ailleurs pas à déterminer s’il s’agit d’un rythme à deux ou quatre temps.

La patte de Jean-Marie Aerts est particulièrement présente tout au long des plages retenues de « DDJMX », notamment à travers les accords surf/funk de sa gratte (« Attack dogs achieve », « We’re slipping and sliding »), alors que le plus cool « New normality » baigne au sein d’un climat cinématique digne d’Ennio Morricone, une piste introduite par des accords de cordes jouées en picking. 

Hormis l’EBM électrifié « Money back », « 3DFLY » privilégie une forme de disco. Excellent, l’enlevé « How much more » lorgne même vers Pet Shop Boys.

Reste les deux extra tracks. Le premier est expérimental, alors que le second emprunte plutôt un profil indus/funk.