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J. Tillman

Les cinq fantastiques

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En congé temporaire de ses Fleet Foxes, J.Tillman vient de publier son sixième labeur, « Year In The Kingdom » ; le second en moins d’un an. Pour la circonstance, le barbu rendait ce 22 septembre une petite visite à la Rotonde du Botanique ; la seconde en moins d’un an. Les fans belges de l’artiste sont, on ne peut mieux, servis.

A l’instar de sa visite précédente, en mars dernier, Josh Tillman laisse l’honneur à Zach, son frangin, d’ouvrir le bal. Seul derrière sa guitare, le cadet s’échine à transmettre toute l’étendue de sa passion au public. Un effort qui tombe à plat, tant la voix du jeune homme, aussi puissante soit-elle, est tout bonnement anodine. Idem pour la gratte. Son doigté est soigné mais ordinaire. Du haut de sa chaise, Zach Tillman apparaît comme le post-adolescent qui s’est entraîné toute sa vie entre les quatre murs de chambre pour rivaliser avec un grand frère talentueux. Mais le bon garçon ne parvient tout simplement pas à la cheville de ce dernier, ni même de n’importe quel autre ‘folkeux’ du même acabit.

Trois jours après une prestation au Leffingeleuren qui l’a manifestement marqué (NDR : il nous réserve quelques petites blagues bien senties sur l’organisation et la restauration du festival), J. Tillman investit la Rotonde pour la seconde fois cette année. L’homme, qui avait débuté sur les planches accompagné uniquement de sa guitare, est aujourd’hui flanqué de quatre musiciens. Au sein du line up milite Zach Tillman. Loin du micro. Donc bien meilleur. La première partie du set est essentiellement consacrée à « Vacillando Territory Blues », son excellent recueil précédent. La prestation souffre de quelques soucis techniques. L’un des amplis principaux fait des caprices ; si bien que Josh tente visiblement de se contrôler pour garder son calme. Exaspéré, il trouve la bonne parade en plaisantant tranquillement avec son public pendant que l’ingé-son limite les dégâts.

Avouons-le sans détour, la seconde partie du concert, axée sur « Year in The Kingdom », est tout simplement exceptionnelle. J. Tillman prouve, en l’espace d’une demi-douzaine de morceaux, qu’il est de ces artistes qui se bonifient au cours du temps. Les extraits du nouvel ouvrage se révèlent irrésistibles, entre folk classique et psyché déjanté. L’artiste et ses musiciens se déchaînent comme des diables sur leurs instruments et parviennent à faire vibrer les murs de la petite salle. Il est loin le temps ou le songwriter se dissimulait timidement derrière son micro. Après un concert pareil, Josh et sa troupe peuvent revenir chaque semaine. Et Dieu sait qu’on sera immanquablement au rendez-vous. 

Organisation Botanique

(voir aussi notre section photos) 

J. Tillman

Vacilando Territory Blues

Écrit par

Bien qu’il ait été réquisitionné par Fleet Foxes, Josh Tillman garde le contrôle de sa carrière solo et publie ce qui sera très probablement l’album de la révélation. A 27 ans à peine, le jeune singer songwriter fait déjà preuve de la maturité d’un vieux sage. « Vacilando Territory Blues », son cinquième essai, vient se greffer à une discographie tout à fait irréprochable. Moins intimiste que ses travaux précédents, cet opus reste cependant fidèle à la personnalité de ce dernier.

Tillman s’accompagne ici de Casey Wescott et Christian Wargo, deux de ses collègues de Fleet Foxes. Ils présentent ensemble une série de treize perles folk divinement harmonieuses, teintées de neurasthénie (« Barter Blues », « Master’s House ») mais également de limpidité (les splendides « Firstborn » et « James Blues ») et d’allégresse (« New Imperial Grand Blues », « Steel on Steel »). Même en abandonnant la dominance acoustique de ses opus antérieurs, J. Tillman marque un nouveau sans faute. « Vacilando Territory Blues » est, sans conteste, un disque providentiel qui s’écoute en boucle et se passe de commentaires. 2009 s’annonce bien !

 

J. Tillman

Minor Works

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Il est des artistes qui possèdent tout le talent nécessaire pour créer des petites merveilles musicales… et qui passent à côté ! C’est le cas de Josh Tillman. Car si « Minor works » est un condensé de mélodies plus que convenables, agrémentées d’une voix au timbre chaud, rien n’accroche. Et ce n’est pas faute d’essayer. Malgré la sincérité tangible du singer-songwriter, les émotions ne passent pas. De « Darling night » à « Now you’re among strangers », les neuf titres se suivent et se ressemblent. Il est dur de résister à l’envie d’envoyer promener cet importun qui semble se lamenter au fil des chansons. Nouveau venu dans la scène folk rock de Seattle, J. Tillman comptait déjà deux albums autoproduits à son actif avant d’être remarqué par le label Fargo qui le signe aujourd’hui. Pas d’ovation, hélas, pour ce premier opus de J. Tillman bénéficiant d’une large distribution… mais l’espoir d’un « Major Works » !