L’impatience d’Emma Peters…

Tout de suite : plus qu’un mantra ou une profession de foi, trois mots qui résonnent comme l’affirmation d’un désir pur. Un appétit qui guide la vie d'Emma Peters chaque jour. Surtout depuis deux ans et la sortie de son premier album, « Dimanche », clin d’œil…

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Brazen tient la distance…

Après près de dix-huit ans de silence trompeur, Brazen (Genève), revient avec « Distance », une épopée indie-rock ambitieuse où s’entrelacent modulations mélancoliques et harmonies vocales sur un tapis instrumental planant. Les huit titres qui composent…

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Magon

Did you hear the kids ?

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Depuis 2019, Magon a enregistré la bagatelle de 6 albums. Difficile d’être plus prolifique. Après avoir vécu tout un temps à Paris, l’Israélien s’est installé au Costa Rica en compagnie de toute sa famille. C’est là qu’il a enregistré son sixième elpee. Alon Magen (NDR : c’est son vrai nom) se réserve la quasi-intégralité de l’instrumentation et du chant. Sur « Onie Was A Kid », Louise Bou, aka SOS Citizen, assure les backing vocals et Alan Borg se consacre à la guitare ; et tout au long de « Havana Bay », Cary Morin se réserve la pedal steel. Et puis, c’est tout.

« Did you hear the kids ? » baigne au sein d’un cocktail particulièrement soigné de psych folk, de soft rock et de garage. Mais pas seulement ! Ainsi, Magon parvient à propulser une section rythmique de manière offensive comme chez Wilco, sur « Right here », « Back in the day » et même « Havana Bay » ou dans l’esprit groovy de Mink Deville, sur « Johnny was a son of a bitch », une compo au cours de laquelle il emprunte les intonations vocales semi-déclamatoires chaleureuses et nonchalantes de Lou Reed, tout comme sur « Back in the day ».

Magon

Ecoute-t-on suffisamment les enfants ?

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Quiconque suit la carrière de Magon sait qu’il aime travailler vite et qu’il est super prolifique produisant, album après album, des airs pop psychédéliques et des morceaux de rock garage ‘scuzzy’. Sa toile s’agrandit et sa palette de couleurs s’élargit au fil du temps…

L’été dernier, l’auteur-compositeur et interprète israélien, qui s’est forgé un nom sur la scène rock parisienne, a rangé son studio et s’est installé avec sa femme et ses enfants au Costa Rica où il a enregistré son 6ème long playing dans son studio portable au milieu de la jungle des Caraïbes.

Ses nouvelles chansons naviguent quelque part entre une ré-imagination hallucinogène du soft rock des années 60, des jams outsider bizarres et des univers indés décontractés. Les morceaux étaient en quelque sorte à la fois mélodieux et subtilement antagoniques, et Magon a facilement basculé entre les personnages du stoned joker et du chanteur de ballades…

Extrait de “Did You Hear The Kids? ”, le clip d’animation consacré à “Onie Was A Kid” est disponible

 

 

Magon

Magon coincé quelque part dans la baie de La Havane…

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"Havana Bay" le 2ème single du nouvel album de Magon vient de sortir. L’elpee paraîtra ce 2 juin 2023. Il s’intitulera “Did You Hear The Kids ?”.

“Havana Bay” est une chanson d’été pétillante avec une touche de country rock. Le morceau est en quelque sorte à la fois mélodieux et subtilement antagonique, et Magon bascule facilement entre les personnages du stoned joker et du chanteur de ballades.

Le clip de "Havana Bay" est disponible

 

 

Magon

A night in Bethlehem

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Alon Magen, alias Magon, est israélien et il nous le rappelle en intitulant son troisième LP, « A night in Bethlehem », un disque qui fait la part belle au psychédélisme, manifestement inspiré du Pink Floyd de Syd Barrett. Même sa voix devient sinusoïdale sur « Fire on fire ». Et des pistes comme « Gabi came in » ainsi que « Ashley’s bend » nous replongent carrément dans l’univers d’« Ummagumma », malgré la présence de synthés (« Astronomy Domine »).

Cependant Magon a aussi le bon goût de varier les plaisirs. La ligne de basse se révèle ainsi énigmatique sur « This man », mais aventureuse sur le titre maître, une compo rythmée et traversée de bruitages cosmiques.

Mélopée, « To Sam with love » se distingue par ses sonorités de gratte aquatiques (Connan Mockasin ?) alors que tout au long de « Death creeps in », une piste stimulée par une rythmique entraînante, la voix d’Alon adopte un ton déclamatoire, comme de nombreux groupes de la nouvelle scène britannique et tout particulièrement irlandaise. Si l’enlevé « Miracle whips » est stimulé par un drumming vivifiant, il est également caressé par des tonalités de gratte carillonnantes. Des tonalités qu’on retrouve sur « Song number 5 », une plage qui évolue au sein d’un climat proche de Beechwood. Même la voix rappelle celle de Gordon Lawrence…

Un bien bel album !

Magon

Out in the dark

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Après avoir tâté du pop/folk et du psyché/pop, en compagnie de Charlotte Cegarra, Magon a décidé de se lancer en solo. Et « Out in the dark » constitue son premier elpee en solitaire. Enfin, pas tout à fait puisqu’il a recruté un backing group de trois musiciens qui se consacrent à la basse, aux drums et à la seconde gratte. Tout comme lui, ils sont de nationalité israélienne et vivent à Paris. En outre, lors des sessions, il a reçu le concours de quelques choristes féminines.

Première constatation, la voix de Magon campe un hybride entre Jeff Tweedy (les inflexions), Lou Reed (le ton nonchalant) et Mark E. Smith (le phrasé déclamatoire). Et deuxième observation, la musique proposée est bien électrique, puisant plus que probablement ses principales sources d’inspiration chez les Pixies et Sonic Youth. Encore que lorsque la ligne de basse devient cotonneuse et mélodique, on ne peut s’empêcher de penser à Simon Gallup. D’ailleurs, « My reflection » semble marcher sur les traces de Cure, à travers « A forest ». N’empêche, l’ensemble tient parfaitement la route, même si on regrettera le recours à la reverb dans la voix sur deux plages. Pas vraiment une bonne idée. L’opus recèle des morceaux plus pop/rock aux mélodies accrocheuses, des chœurs féminins allègres, d’autres masculins désabusés (« It’s love »), des guitares frémissantes, discordantes, surf, gémissantes ou lancinantes, une ballade mid tempo (« Landslide ») et puis une piste offensive (« Third dimensional love »), caractérisée par des guitares duales, qui aurait pu figurer au répertoire de Rolling Blackouts Coastal Fever (NDR : ce qui est un compliment !) ainsi qu’une compo menaçante, aux cordes bringuebalantes, qui monte progressivement en crescendo (« Same house »). Et le tout baigne au sein d’un climat de mélancolie douce au sein duquel on s’abandonne facilement. Sans ces voix trop trafiquées sur deux titres, cet LP aurait hérité d’un 8/10 !