Yes SIHR !

Après quelques concerts / projections improvisés en duo, au Caire et à Beyrouth, pour les rencontres d’Arles, le centre photographique de Lille ou la revue belge Halogénure, Dargent et Oberland s’associent aux francs-tireurs Elieh et Halal pour un manifeste…

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Talking To Teapots

The Recreation Of All Things

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Au jeu des ressemblances improbables, la première image qui me vient à l’esprit à propos de Talking To Teapots est un terrain de squash. Ce dernier à la malsaine particularité de permettre dans ses dimensions, une pointe de vitesse fulgurante, mais plus assez de terrain pour éviter le choc frontal avec le mur. Il serait même croustillant d’imaginer les membres du groupe en tenue sportive, slamant contre les parois vitrées du terrain en question. Le pire, c’est que ces Suédois en seraient capables ! Farfelus et complètement délirants, ces punks d’une ‘aire’ nouvelle cultivent l’autodérision et l’absurdité comme fer de lance. Techniquement, ils semblent prendre plaisir, voire même s’éclater, à composer des mélodies pop/rock qu’ils dynamitent à grands coups de riffs et de distorsions hypothétiques. L’énergie de leurs compos est essentiellement produite par les bras de William Nordström aux fûts qui soutient les excellents délires de Månsson, Emil Göran Engblom et Karl A Jönsson aux voix, claviers et guitares. Catalogué dans le rock indé, Talking To Teapots sabote méthodiquement tous ses morceaux pour ne pas finir enfermé tels des oiseaux en cage. Et sur des plages comme « Everybody Has A Point » ou « Walking Thru The Nation », ils se permettent d’adresser un pied de nez aux catalogueurs fainéants qui n’auraient pas pris le temps de désamorcer chaque mine pour y découvrir caché, un son neuf et en perpétuelle mutation. Les quatre Suédois seront en tournée dans notre pays début décembre. Ils assureront les premières parties des concerts des Tellers. Energique et expérimental, leur son est bien différent de nos compatriotes ; ce qui laisse présager un échauffement de salle impétueux. Il est même probable que les Tellers auront beaucoup à faire pour ne pas laisser tomber la sauce que leur première partie aura fait monter. A voir donc !!

Poney / Talking To Teapots

People Don’t Know What / 12 to 21 Seconds Left Right Left To

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Dans le souci de faire économiser un max d’euros à leurs fans, Poney et Talking To Teapots ont décidé de présenter leurs deux albums respectifs sous un seul et même emballage. Astucieux au premier abord puisque moins encombrant, il n’en est pas moins peu judicieux ; car la comparaison entre les deux formations peut paraître inévitable. Pourtant, les compositions lo-fi de Poney se détachent de celles des Suédois de Talking To Teapots ; ces derniers accusant un aspect beaucoup plus pop-rock. Bien qu’ils soient largement différents l’un de l’autre, les deux groupes se complètent et, dans les deux cas, on pense inexorablement à Why? tant musicalement que dans l’écriture. Les titres valent à eux seuls le détour (« Show Me A Poor Just To Feel Better », l’excellent et bref « Multo Sympatico Outro » pour Poney et « There’s A Roadblock On The Road Between The Road And The Block » pour Talking To Teapots). Les deux faisant la paire, l’idée d’un split-CD ne pourra que ravir les fans de lo-fi en manque de (bonnes) découvertes.