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The Ruby Suns

Fight Softly

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J’étais tout excité à l’idée d’écouter le tout nouvel opus des Ruby Suns. Un combo néo-zélandais. Enfin plus exactement le combo du Néo-Zélandais Ryan McPhun, vu qu’il est le seul membre fondateur, encore présent au sein du line up. En 2008, la formation issue du pays des All Blacks nous avait livré un album magistral. Intitulé « Sea Lion », c’était une véritable ode à l’évasion et à l’hédonisme. Sous ses airs chaloupés et minutieux à l’extrême, nous voguions d’univers concrets en paradis subliminaux, sans transiter par les paliers de décompressions. Heureux de rencontrer ce type de combo, nous n’attendions qu’une chose : la suite. Et bien sûr, une prolongation de ces sensations. Deux ans plus tard, nos prières sont exaucées. Sans tambour, ni trompette, « Fight Softly » débarque.

Faute avouée est à-moitié pardonnée, mais je dois reconnaître, qu’à l’issue de la première écoute, j’ai été envahi par un sentiment de déception. L’univers sonore a été complètement chamboulé. Les intros transcendantes ont disparu. Tout comme les petites touches, destinées à enrichir subtilement le décor sonore. Désemparé, je réfléchissais à la manière de coucher sur papier cet acte d’auto-sabotage. Mais c’était sans compter sur le machiavélisme et le don de camouflage naturel du combo. Mea Maxi Culpa. Comment ai-je pu ? Comment puis-je encore me regarder dans une glace après avoir émis ce doute. C’est un péché d’autosuffisance, comme si je m’étais senti capable de percer leur univers, sans gratter un peu la couche de vernis. Derrière laquelle se cache un univers aussi fantastique que frémissant. Si le cotonneux est exsangue, l’énergie et les pulsions d’émotions vives ont pris le dessus. Si le voyage n’atteint plus de sommets stratosphériques, c’est parce qu’il est davantage interne et surtout maquillé. « Fight Softly » est purement et tout simplement sublimement subliminal (sic). Il ne dévoile à première écoute qu’une partie de ses richesses. Et encore ! En se contenant d’une seule lecture, on passe carrément à côté de son sujet ; et c’est à forte doses de Destop qu’il vous faudra déboucher les conduits auditifs. En remettant le couvert, encore et encore, tel un thé millénaire, les effluves finissent par vous envahir. Progressivement. Insidieusement. Et même en se permettant même un petit pas de danse. Responsable de cette néo-pop, le génial Ryan McPhun semble même donner toute la mesure de son art et de son talent, sans jamais donner l’impression de forcer… Un peu à la manière de Radiohead, Animal Collective ou Dead Can Dance, pour ne citer que ceux là. Bref, ne manquez pas cet album. A moins de prendre le risque de vous couvrir de honte au cours des cinq futures générations, qui vous survivront.

 

The Ruby Suns

Sea Lion

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Non, les Etats-Unis n’ont plus le monopole de la pop audacieuse. Non, il ne faut pas avoir souffert de mille blessures pour être cohérent dans ce genre musical. Débarrassé de l’esprit pop sombre qui les hantait, la formation néo-zélandaise vient donc de concocter son deuxième elpee. Un disque sculpté de main de maître, par un certain Ryan McPhun, Californien d’origine et transfuge de The Brunette. Oyez, oyez, troubadours, prenez exemple et soyez fous, car après avoir écouté « Sea Lion », il y a fort à parier que vous changerez vos accords. L’énergie communicative des 3 larrons de The Ruby Suns inondent les dix plages de cette plaque, où rodent les fantômes des Beach Boys et des Byrds. Fini le sourire timide, place à la joie et à la découverte, tout en préservant intacte l’empreinte des ancêtres. Exsangue la discrétion, faut que ça pète, et vite. A croire que le groupe a pris des leçons de puissance chez les All Blacks tant l’énergie et la témérité sont au rendez-vous. Il y circule un esprit de voyage et d’ambition qui fait chaud au cœur. Après avoir savouré des perles comme « Tane Mahuta », « Ole Rinka » ou « Morning Sun », on a vite fait de se foutre de tout ce qui se passe autour, pour n’y rentrer qu’à l’intérieur. S’emmitoufler et laisser agir le charme. Envolé le superflu, il n’y subsiste que l’essence même du bien être et de la félicité. Une bien belle surprise que je vous invite à acquérir sans plus attendre. Voire même de toute urgence. 

 

The Ruby Suns

The Ruby Suns

Écrit par

A part les kiwis, on ne peut pas dire que la Nouvelle-Zélande soit réputée en matière de grandes exportations. Surtout musicales. Il y’a bien eu Neil et Tim Finn (et, par extension, Crowded House), The Datsuns, The Veils ou The Brunettes, mais qui peut citer plus de cinq formations issues de cette contrée ? (NDLR: Peu de monde, en effet... Et pourtant, on répertorie encore The Chills, JPS Experience, The Verlaines, The Clean, Bailterspace, Chris Knox, Tall Dwarfs, Superette, The D4 et tous les groupes du label Flying Nun, qui n’est malheureusement plus distribué chez nous depuis une bonne décennie - voir infos liées). Pour y remédier, Ryan McPhun et ses sept musiciens se préparent à une invasion mondiale qui risque de faire mal ! Quelque part entre Architecture In Helsinki circa « Fingers Crossed », The Shins, The Flaming Lips et, surtout, The Beach Boys, l’éponyme de The Ruby Suns marque un départ remarquable.

Survolé de bout en bout par le spectre de Brian Wilson, ce premier essai aurait tout aussi bien pu être produit par ce dernier. Outre l’hommage évident à « Pet Sounds », The Ruby Suns pratique une pop organique rondement bien menée. Le genre de disque qui prend le temps de s’immiscer lentement dans le système nerveux et qui ne vous quitte plus une fois son but atteint. Jolis petits contes estivaux, « My Ten Years On Auto-Pilot », « Criterion », « Look Out SOS ! » et autres « It’s Hard To Let You Know » nous plongent dans un état d’euphorie tel qu’une seule envie nous pourchasse : celle de se retrouver au bord d’une plage ou d’une piscine découverte affublés de tongues, chemises hawaïennes (néo-zélandaises ?) et autres shorts de circonstance. Peu importe s’il fait -10 dehors, soyons fous !