Fuji-Joe présage la canicule…

Après avoir accordé des concerts pendant un an à Paris et accompli un passage en Angleterre en début d'année, Fuji-Joe sort son premier Ep, « Soleil brûlant ». À travers 3 titres, Fuji-Joe revendique être à l'origine du meilleur Ep de ‘post-punk noisy french…

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The Warlocks

Un trip psychédélique propice à l'envoûtement...

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Le Dead Combo ouvre les concerts de la nouvelle tournée des Warlocks ; et l'idée n'est finalement pas saugrenue, car le duo ne manque pas d'humour. Lorsque To Trips monte sur les planches, il n'y a pas trente âmes dans la Rotonde. Ce qui ne l'empêche pas de faire le pitre. Il commence par décapsuler quelques bouteilles de bière à l'aide de ses dents, en distribue l'une ou l'autre entre quelques singles, souhaite un joyeux anniversaire un tantinet paillard à la bassiste des Warlocks, alors présente dans la salle, puis teste le balancier de son pied de micro comme un boxeur qui tente d'esquiver les coups. Ce qui permet déjà à ce sosie de Dave Grohl (NDR : il a même les bras entièrement tatoués) de déclencher l'hilarité générale. Il décline sa nationalité finlandaise à plusieurs reprises, joue quelques notes de guitare, puis conclut qu'il s'agissait du premier morceau du set. C'est le moment choisi par son compère pour entrer en scène, armé d'une seconde gratte. Un musicien qui répond au nom de Pedro V. Gonçalves. Probablement un Portugais que To a rencontré à Lisbonne en 2003. Ce dernier se charge, en outre, des programmations à l'aide d'un PC portable. En plus de jouer de la six cordes et de s'assurer les parties vocales, le Finnois se réserve les claviers. Et le concert de démarrer, dans un style qui évoque tantôt Jesus & Mary Chain, tantôt Suicide ; le timbre de To campant un hybride entre Iggy Pop et Jim Morrison. Particulièrement allumé, To brise son micro sans fil. Il en revient donc au traditionnel qui tombe à nouveau en panne, après quelques minutes. Une comédie burlesque qui ne dénature par pour autant le set très efficace de Dead Combo à qui on reprochera peut-être une certaine linéarité dans le ton et puis parfois des compos qui ne semblent pas achevées. N'empêche ce duo est à revoir et surtout à suivre du coin de l'oreille.

Lorsque les Warlocks montent sur scène, on peut évaluer l'assistance à 200 personnes. Le line up dispose toujours de deux batteurs, mais il a subi quelques changements. Et tout d'abord aux drums, puisque si Jason Anchondo est toujours bien présent, Bob Mustachio a pris le relais de Dany Hole. Mais les modifications les plus marquantes procèdent sans doute du départ d'un des quatre gratteurs (Jeff Levits) et du remplacement de Bobby Martinez par Jenny Fraser à la basse. Les trois autres guitaristes sont toujours bien au poste ; soit JC Rees, le soliste Corey Lee Granet et le leader/chanteur/compositeur Bobby Hecksher. Sans oublier la claviériste Laura Grisby. Pour vous y retrouver, ils sont sept ! Première constatation, Bobby Hecksher et surtout Corey possèdent une panoplie de pédales de distorsion particulièrement impressionnante. Et puis la bassiste est très sexy. Plutôt jolie aussi, par ailleurs. En outre, le set bénéficie du concours d'un créateur visuel issu de la vieille école, dont les projections sont partagées entre images érotiques et expressions de la souffrance humaine. Nonobstant un dernier opus plus noisy que psyché, les Warlocks nous ont entraîné dans un trip psychédélique, cosmique, ténébreux, hallucinatoire, propice à l'envoûtement. Un voyage au cours duquel l'électricité ondoie, oscille, se consume, scintille. Seule, la voix nasillarde, gémissante de Bobby semble flotter sur cet éther sonique. Peu de titres du dernier opus, mais un éventail assez large de la discographie du groupe (voir ci-dessous). En rappel la formation va tout d'abord nous dispenser un medley partagé entre le très 'curiste' « Song for Nico » et « Inside/Outside », avant de clôturer le spectacle par une compo assez époustouflante de ce qui pourrait bien être leur « Suicide note ». C'est à cet instant qu'on s'est rendu compte de la complémentarité des drummers. Ils jouent en parfaite synchro. Un gaucher et un droitier. Et leur matos est disposé en miroir. Ce qui confère une profondeur assez particulière au rythme. Ce sont d'ailleurs eux qui vont terminer le set par un morceau digne de l'apogée d'Iron Butterfly (In-A-Gadda-Da-Vida ?). D'autant que bien soutenu par Bobby et JC, Corey va torturer son manche comme le faisait si bien un certain Erik Braunn. Une claque !

Set list :

"Isolation"

"Isolation"

"Warhorses"

"Come save us"

"Star Power"

"Thurday's radiation"

"Above earth"

"Red rooster/Hurricane heart attack"

"Caveman"

"Stickman blues"

"Cosmic letdown"

Rappel :

"Song for Nico – Inside/Outside"

"Suicide note" ?

 

The Warlocks

Le bûcher des vanités.

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Un début de soirée glaciale, une fin de journée au boulot, rassembler mes esprits et mes affaires, monter dans ma voiture, passer chercher mon pote, et prendre la route, direction le soleil de Los Angeles, par le biais de quelques irradiations radio-créatives émises par ses diables de Warlocks. Arrivée tardive, décibels incisives et basses vrombissantes, Rotonde bien garnie, déposer les armes et laisser agir la potion magique. Concoction fumante pour plaisirs brumeux.

Le riff ‘dandywharolien’ s'écoule au ralenti tandis que le flot de « Red camera » prend possession des lieux et esprits environnants. Lentement le son de ces sorciers d'outre-Atlantique enveloppe la salle semi-circulaire et se disperse entre les spectateurs, se faufile au dehors de la salle et s'entrelace dans la végétation touffue qui borde les allées. Au cours de la soirée, The Foals alimente les conversations. Ici et maintenant, larsens et effets se diluent dans une grande messe Shoegaze. Froid comme la température à l'extérieur, le groupe se retranche derrière son « Isolation ». Les notes cinglent et fouettent, la basse claque, la batterie s'ébranle. Les quatre de la baie des Anges semblent enfermés dans leur bulle, et surtout ne semblent pas vouloir en sortir. Le flux sonique déroule en ondes extatiques et élastiques. Les morceaux s'enchaînent et revisitent le parcours musical de ses lointains héritiers, le Jesus & Mary Chain. Bobby Hecksher se confesse sur « So paranoïd », se convulse sur « Shake the dope out», se renferme encore un peu plus sur lui-même. Complètement absorbé et se dissimulant dans ses hautes montagnes de dédain, le groupe instaure une barrière palpable entre lui et son public, pourtant venu communier. Certes, le set monte en puissance, mais l'attitude glaciale du combo s'avère quelque peu réticente et réfractaire. Quelques excellents morceaux tels que « Stickman blues» ou « Hurricane heart attack » s'extraient du lot (l'excellent album « Phoenix » a la part belle ce soir). Mais le groupe s'en va dans un dernier larsen, pour ne plus revenir. Comme de lointains soleils se levant sur une planète abandonnée au sein d’une galaxie laiteuse, les lumières se rallument. Mains et pieds réclament en vain une éclipse. Las! Une quarantaine de minutes au plus, et pas un sourire. A peine quelques mots murmurés entre une rangée de dents crispées. Les Warlocks ne sont pas des boute-en-train. Leur leader a le charisme d'une huître à marée basse et leur attitude blasée pose questions. Allez! Retournez dans vos sphères givrées, maudits sorciers, et merci quand même pour la qualité de vos chansons.

Organisation: Botanique.

The Warlocks

Surgery

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Comment passer du psychédélisme à la noisy? C’est un peu le challenge que vient de réussir la formation californienne The Warlocks. Et pourtant, plusieurs écoutes sont nécessaires avant de pouvoir commencer à apprécier ce nouvel album. Le premier fragment, « Come save us » s’enfonce immédiatement dans la noisy ténébreuse et agitée de Jesus & Mary Chain voire de Black Rebel Motorcycle Club. Mais sur un tempo aussi fracassant que les compos du précédent opus « Phoenix ». Passée cette entrée en matière la musique entre littéralement dans une sorte de léthargie envoûtante, grinçante, languissante, propice aux contes modernes de vie et de mort de Hecksher ; les turbulences de sa propre existence lui servant de fil conducteur. Les couches pures, soniques, de feedback et de distorsion se superposent, et ne tiennent ensemble que par la grâce des décibels. Un feedback qui tombe même goutte à goutte lors des 12’12 de « Suicide note », un final au cours duquel Hecksher semble réciter une prière dans un univers sonore aux tonalités floues, la ligne d’orgue éthéré accentuant cette impression. Mais le titre qui m’a fait le plus flasher est sans conteste « Thurday’s radiation ». Une tempête sonore cinglante, grésillante, qui se lève lentement, forcit progressivement, avant d’atteindre son groove hypnotique. Un ouragan de plus de 7’30 qui doit peupler les cauchemars de Thurston Moore, le leader de Sonic Youth. Et le reste de l’album mérite également qu’on s’y attarde. Produit par Tom Rothrock (Beck, Elliott Smith, Foo Fighters, Badly Drawn Boy, Coldplay), il conjugue élégamment arrangements ‘spectoreques’, mélodies visionnaires, hallucinogènes, vocaux flottants parfois reverb et intensité électrique. Paradoxalement sous la forme d’une valse, sur le torturé « Angels in heaven, Angels in hell », sur un tempo lent, cold wave, presque ‘curesque’, tout au long de « Abobe earth » ; et puis en abordant la forme du minimalisme chez « The tangent » que balaie un clavier intriguant, hanté par le spectre de Terry Riley. Que dire de plus ? Un must !

The Warlocks

Phoenix album

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Si on ne tient pas compte de leur premier mini elpee 6 titres, "Phoenix album" constitue déjà le deuxième album de cette formation issue de Los Angeles. Une formation dont le line up est assez impressionnant, puisqu'il implique deux drummers, un bassiste, un claviériste et la bagatelle de quatre guitaristes, parmi lesquels Bobby Hecksher (NDR : le leader/compositeur) se réserve, en outre, le chant et l'harmonica. Et parmi les invités, on retrouve le vétéran et ex Spacemen 3, Sonic Boom. Pour changer, à la guitare ! Spacemen 3, c'est d'ailleurs le premier nom auquel on pense en écoutant cet opus. A cause de leur musique fondamentalement psychédélique et très électrique. Mais au fil de l'écoute, on y croise une foule de spectres passés et présents. En autres, les Dandy Warhols, sur l'hymnique " Shake the dope out ", les Stones " tout au long de " Hurricane heart attack ", sorte de frère bâtard du célèbre " Street Fighting man ", quoique joué avec une lenteur titanesque et torturé par une voix démoniaque. Loop, chez le tribal et hypnotique, " Inside outside ", déchiré par un harmonica grinçant. Jesus & Mary Chain tout au long de " Stone hearts ", à cause des oscillations noisy qui canalisent le fragment. Quicksilver Messenger Service (West coast oblige !), sur le visionnaire et sinistre, mais très mélodique, " Baby blue ". Syd Barrett pour l'allègre " The dope feels good " et le Floyd sur le space rock ténébreux "Cosmic letdown". Luxuriant, évoluant sur un mid tempo, " Moving and shaking " lorgne plutôt vers Archive, alors que les 15' de " Oh shade " s'aventurent dans l'expérimentation krautrock d'un Faust, voir d'un Neu. Toutes ces références bien subjectives ne sont destinées qu'à vous donner une petite idée du climat qui règne tout au long de cet opus. D'ailleurs, si vous êtes un adepte du psychédélisme, vous ne pouvez passer à côté de cette plaque. Et après vous l'être procurée, un bon conseil : oubliez tout ce que je viens de raconter, et laissez-vous transporter l'univers tellement fluide, intense et coloré des Warlocks… vous ne le regretterez pas !

The Warlocks

Vibration physique et mentale

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Début novembre 2002, Sam Fogarino, le drummer d'Interpol avait dit le plus grand bien des Warlocks. Une confidence concédée au cours d'une interview accordée à Musiczine. Restait donc à se procurer leurs disques. Et pas une mince affaire, puisqu'ils n'étaient alors disponibles qu'en import. Mais il faut avouer que " Rise & Fall " et surtout " Phoenix " méritent les éloges qui ont pu leur être adressés. Parce que le psychédélisme électrique véhiculé par ces deux opus est à la fois vivace, frénétique, dense, fiévreux et envoûtant. Faut dire que cette formation californienne, de Los Angeles très exactement, compte la bagatelle de sept musiciens : une claviériste, un bassiste, deux drummers et trois guitaristes dont un chanteur. Et pour corser le tout, Sonic Boom (NDR : le leader du défunt et mythique Spacemen 3 !) est venu leur donner un coup de main pour enregistrer leur dernier elpee. A la six cordes. Pas étonnant que la musique des Warlocks rappelle… quelque part… Spacemen 3… Tout ceci méritait quelques explications. C'est Corey Lee Granet, le soliste, qui a bien voulu répondre à nos questions.

Comment expliquer la présence de Peter Kembler (alias Sonic Boom) ? Corey raconte : " Nous étions tous des fans. Et nous avons commencé à échanger quelques e-mails. Puis la correspondance est devenue de plus en plus régulière. D'appréciations réciproques en commentaires divers, nous avons fini par nous faire inviter en Angleterre, pour y accomplir une tournée. Fatalement on s'est donné rendez-vous. Nous ne nous connaissions qu'à travers le net. Et pourtant, le courant est passé tout de suite. Nous ne nous lâchions plus. Ce type est vraiment brillant. Et en plus il est sympa et a beaucoup d'humour ; même si comme tout le monde il a aussi ses moins bons côtés. Finalement, je ne vois pas comment il aurait pu refuser de participer à notre périple. Live, nous avons vraiment pris notre pied en sa compagnie. Et il a également participé à l'enregistrement de 'Phoenix', pour un morceau. Trois guitares c'est bien, quatre c'est encore mieux… " Oui mais un line up qui implique autant de guitaristes et surtout deux drummers, ce n'est quand même pas monnaie courante. Si mes souvenirs sont exacts, le Ginger Baker Airforce comptait deux batteurs. Corey réagit : " La présence de deux drummers ne reflète certainement pas une volonté de pratiquer du bidouillage à la hippie, ni le fruit d'une quelconque admiration pour Adam & the Ants. Et un mélange des deux serait horrible. Simplement nous n'avons pas eu le culot d'en virer un des deux. Parce que ce sont des amis. Prendre une telle décision serait un véritable cauchemar. Par contre la présence de trois guitaristes au sein du line up se justifie amplement. Et si cette formule n'est pas habituelle, elle n'est quand même pas exceptionnelle. Mais il est vrai que trouver un équilibre idéal, quand on est sept musiciens, ce n'est pas toujours facile. Enfin, rien n'est jamais facile… "

A une certaine époque, Grateful Dead et le Velvet Underground se sont appelés les Warlocks, avant d'opter pour leur légendaire patronyme. Une information qui surprend Corey, mais qui surtout le ravit : " Wouaw !!! C'est cool d'apprendre une telle info. Surtout en ce qui concerne le Velvet " Le Velvet Underground est une influence majeure, on est heureux de l'apprendre. Car le combo n'aime pas trop qu'on fouille dans ses références. Et en particulier de se voir taxer de psychédélique ou de garage. Il préfère parler d'expérience sonore. " Parce qu'on y sent une présence physique. Elle est palpable. On entre dans le domaine du sensoriel. On est en présence d'une combinaison mentale et physique des sons, plutôt que de vers et de refrains. Nous sommes davantage qu'un groupe pop. Nous cherchons à faire vibrer notre public physiquement et mentalement… " Pourtant, difficile de ne pas parler de psychédélisme, lorsqu'on écoute leur musique. Corey confesse : " Je n'aime pas le terme psychédélique, parce qu'il vous cantonne dans un genre bien défini. Une sorte de combat d'arrière-garde. C'est comme si on annonçait à un fan de 13th Floor Elevators que nous les réincarnions. S'il vient assister à un de nos concerts, il va être déçu et se dire 'Qu'est ce que c'est que ce groupe de merde !' Notre musique est beaucoup plus contemporaine et puise son inspiration tous azimuts. Y compris dans le psychédélisme. Mais nous cloîtrer dans ce seul univers serait faire preuve d'étroitesse d'esprit… " Ce qui n'empêche pas plusieurs musiciens du band de collectionner les fameuses compiles 'Nuggets'. Ou encore de s'intéresser à la science-fiction. Encore que le chanteur soit également un féru d'histoire. Et en particulier de tout ce qui a trait à la guerre 40-45. Oui mais lorsque à l'instar d'un Frank Black ou d'un Greg Sage, on est aussi passionné par la science fiction, on est en droit de se poser une question : n'y aurait-il pas également un certain intérêt pour le phénomène OVNI ? Pan dans le mille ! " Mes parents ont vécu une rencontre du 3ème type en 1974. Dans le désert de Mojave. Ils ont vu un OVNI. Et le lendemain, ils ont lu dans la presse qu'ils n'étaient pas les seuls à avoir assisté à ce phénomène. Il existe même des centaines de témoignages de cette manifestation. Ce qui la crédibilise davantage. Et je les crois sur parole. Vu les circonstances, il serait d'ailleurs cruel de les prendre pour des menteurs. Et ceux qui ont jeté le discrédit sur ces aveux, ont l'esprit bien obtus… "

Parmi les ensembles contemporains, Les Warlocks apprécient beaucoup Interpol. " Evidemment ! " Les Kills. " Des amis ! "  Beachwood Sparks. " Des amis également, mais ils viennent de splitter. Chris Gunst a entamé une carrière solo. Les autres ont fondé The Tyde " Tout comme les Warlocks, Beachwood Sparks a également transité par Bomp ! Records. Apparemment une mine d'or, pour celles et ceux qui cherchent de nouveaux talents. " Oui, ce label regorge de groupes plus intéressants les uns que les autres. Et hormis le back catalogue au sein duquel on peut y retrouver des mythes tels qu'Iggy Pop et les Stooges, les artistes sont, pour la plupart, inconnus du grand public : Nikki & the Corvettes, Brian Jonestown Massacre, Dead Meadow… Dead Meadow tient sans doute quelque chose des Happy Mondays… " Tiens curieusement, la chanson 'Hurricane heart attack' me semble à la fois hantée par l'esprit des Mondays et des Stones circa 'Street fighting man'. " Ce n'est pas tout à fait faux. Pour les Mondays, c'était 20 ans plus tard. Et nous 15 années encore plus tard. C'est un chant de colère. Lorsque nous l'avons jouée à Manchester, le public criait 'Mondays' 'Mondays'. Une réaction bizarre et un pur hasard, car notre chanteur n'a jamais écouté le moindre morceau des Happy Mondays… " Les Warlocks ont eu un coup de foudre pour une formation qui répond au nom de Lyca Sleep. " C'est un jeune groupe issu de la région de Middlesbrough. Leur son est très proche de ce que pratiquait The Verve, à l'époque de 'Nothern soul'. Donc, ils ne peuvent que dispenser de la bonne musique. On les a rencontrés en tournée et on a assisté à un de leurs sets. Impressionnant ! J'espère qu'ils pourront poursuivre leur aventure le plus longtemps possible. Ils le méritent. Mac Cabb a eu une grande influence sur eux… sur nous également… "

Les membres des Warlocks n'ont pas seulement une corde (musicale) à leur arc. Plusieurs d'entre eux pratiquent différentes activités artistiques, dont la photographie. Pourtant, ils ne dessinent pas leurs pochettes. " On ne peut pas tout faire ! Nous sommes effectivement tous impliqués dans l'art, à divers degrés ; mais chacun d'entre nous possède sa propre vision artistique. Nous sommes quand même au nombre de sept dans le groupe. La pochette de 'Phoenix' est différente en Europe de celle que nous avions réservée aux States. Elle a été inspirée par Andy Warhol ; mais en fait, le projet a été réalisé par notre drummer. Il existe deux perspectives dans ce type de travail. Il faut opérer un choix. Le nôtre s'est posé sur quelqu'un d'extérieur au groupe… " Scoop : un nouvel album est en préparation. C'est la confidence que nous a faite Corey. " Nous rentrons à Los Angeles dans trois semaines. Nous prendrons alors une période de congé d'une quinzaine de jours avant d'entrer en studio. On ne sait pas encore qui en sera le producteur, ni où il sera enregistré. Mais toutes les chansons sont terminées. Et pour te donner une petite idée du contenu, elles navigueront quelque part entre 'Risen Fall' et 'Phoenix', tout en faisant davantage appel à l'instrumentation acoustique… "

Merci à Vincent Devos