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Yes SIHR !

Après quelques concerts / projections improvisés en duo, au Caire et à Beyrouth, pour les…

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Sum’One

Sum’One, c’est vraiment quelqu’un !

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Le producteur et beatmaker danois Sum’One est de retour chez Underdog Records. Son nouvel Ep, « Hello Vera », est paru ce 22 novembre. Mike a connu une reconnaissance internationale au sein de ses deux projets, Dafuniks et Otis Stacks, qui ont fait le tour de la planète et rencontré un vaste succès.

Depuis le début de sa carrière musicale et ses premiers essais sur la MPC2000, il s'est inspiré d'artistes comme Moby, Rjd2, Dj Shadow, Portishead et Daft Punk. Sum'One a été particulièrement attiré par la musique électronique et le sampling.

Après avoir dévoilé le titre « Chazy », porté par son clip en animation vu plus de 230 000 fois, le légendaire producteur JustMike partage deux nouveaux titres, « Bisous » et « Let It Snow ».

« Hello Vera » raconte l'histoire de Vera et de son voyage initiatique pour trouver le véritable amour, à travers un tourne-disque, une pile de vinyles, un échantillonneur et un tas de différents instruments à clavier.

On retrouve sur cet Ep le nouveau single, « Let It Snow » l'imparable talent du producteur Sum'One pour l’échantillonnage et son goût immodéré pour les synthés vintage.

Le clip d’animation de « Let It Snow », réalisé par Antonin Herveet, est disponible ici

 

 

swan•seas

Songs in the sky of blue

Écrit par

swan•seas, c’est le projet de Corrado Angelini, le chanteur/guitariste du groupe Nostalgics.

« Songs in the Key of Blue » constitue le premier opus du Milanais, un disque dont la musique évolue au sein d’un paysage indie rock turbulent, réminiscent des 90’s, subtilement infusé de textures shoegaze et dream-pop.

Si la structure repose sur un classique guitare/basse/batterie, l’expression sonore est enrichie d'éléments électroniques et de boîtes à rythmes. Les mélodies s’attardent comme des secrets chuchotés, les synthés s’insinuent délicatement, et brumeuses, les tonalités de sixcordes se mettent à tourbillonner.

La vidéo consacrée à « Fuzzy feeling » est disponible ici 

Podcast # 41 émission Inaudible (cliquez sur le logo ci-dessous)

Ain’t No F**king Artist

Ain’t No F**king Artist sur les flots…

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Après la sortie de son premier Ep, en janvier dernier, le trio Ain’t No F**king Artist nous réserve une ‘live session’ sur Youtube, tournée en mer et sur le bateau de tourisme Le P’tit Natien.

Tourner dans la baie des Sables d’Olonne était un souhait pour les 3 membres et un défi technique : faire en sorte d’avoir un son qualitatif, malgré tout ce qui interfère en mer n’est pas chose facile, comme avoir assez d’électricité à bord ou éviter d’enregistrer les sons parasites. La partie technique c’est une chose, la météo en est une autre !

Heureusement pour toute l’équipe, les conditions étaient réunies afin de permettre au groupe d’enregistrer cette ‘live session’ de plus de 8 minutes, au cours desquelles la formation a interprété les morceaux « DeathMatch » et « WhatYouAreLookingFor », deux titres qui figurent sur l’Ep « Breathless ».

L’équipe du P’tit Natien a accepté de participer à ce beau projet. Une collaboration gagnant-gagnant qui leur permet de s’offrir des images culturelles et promotionnelles qualitatives.

À la réalisation, le collectif d’Uppercut est au rendez-vous ainsi que Pierre Tezenas à la prise de son, Trésor Mabounoa pour les images en drone et Jeremy Grollier au mix & mastering.

Le clip consacré à « Running Again » est disponible

 

Howlin’ Jaws

Howlin’ Jaws a moitié endormi, à moitié éveillé…

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Deux ans après avoir gravé « Strange Effect », le groupe parisien propose « Half Asleep Half Awake », un deuxième long playing qui vous redonnera foi dans le rock.

Réunissant Djivan Abkarian (chant, basse), Lucas Humbert (guitare) et Baptiste Leon (batterie), les garçons fans de musiques fifties et sixties (Cochran, Small Faces, Beatles, Kinks, Slade, etc.) sont alors lancés sur l’autoroute rock. Ils sortent un premier elpee baptisé « Strange Effect », en 2021 bourré de moments flamboyants et de riffs aiguisés qui câlinent l’oreille.

Pour « Half Awake », les Parisiens sont retournés à Londres au Toe Rag Studios créé par Liam Watson, un ingénieur de génie qui a produit l’album Elephant des White Stripes et bossé avec Madness, Tame Impala ou encore Supergrass.

Là-bas, ils ont eu envie de troquer l’efficacité pour la spontanéité. L’idée : remplacer les riffs trop parfaits par des successions de phases psychédéliques et de signatures rythmiques fracassantes. Cette nouvelle manière de procéder, qui découle notamment de leur expérience en tant que backing-band d’une troupe théâtrale où le groupe devait improviser des longs jams de folie –pour la pièce ‘multi Molièrisée’ Électre des Bas-Fonds– s’est logiquement frayé un chemin jusqu’à l’album.

Le clip de « Mirror mirror » est à voir et écouter

 

C’mon Tigre

C’mon Tigre dans la végétation…

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Le collectif C'mon Tigre a tout juste sorti "The Botanist", second extrait de "Habitat", son quatrième elpee à ce jour. Le single met en scène Seun Kuti - fils du pionnier de l'afrobeat Fela Kuti - et l'album sortira le 24 novembre 2023 sur le label Italien Intersuoni. La vidéo a été réalisée par l'artiste Jules Guerin.  Et elle est disponible là

 

KermesZ A L’Est

Octophilia

Écrit par

Actif depuis 2008, KermesZ à l’Est développe un style assez unique mêlant sonorités jazz, salves métalliques et surtout sonorités traditionnelles issues de l’Europe de l’Est (NDR : vu le patronyme, on s’en doute un peu). « Octophilia » constitue son nouvel elpee. Sa musique pourrait parfois être baptisée de version balkanique de La Jungle, duo dont ils sont très proches dans l’esprit et l’énergie. Les –longs– morceaux sont inspirés de morceaux traditionnels originaires d’Azerbaïdjan, de Grèce ou de Roumanie et plus généralement de la région du Caucase ou alors, pour un titre (« Lullysion »), du « Bourgeois Gentilhomme » de Jean-Baptiste Lully, mais enrichi par un texte poétique d’Oliver Chaltin. Réunissant 8 musicos, cette fanfare belge assez unique en son genre est bien entendu au sommet de son art, en ‘live’ vu l’énergie qu’elle y libère ; mais la version studio vaut le détour grâce à ses tourbillons de tuba, saxo et autres trombones à piston…

Sinead O’Connor

Décès de Sinéad O'Connor, une voix incomparable, à l’âge de 56 ans

Écrit par

Lorsqu’on évoque Sinéad O'Connor on pense inévitablement à son tube paru en 1990, « Nothing Compares 2 U », une reprise d’une chanson signée Prince. Mais on pense aussi à ses attitudes. Crâne rasé, rebelle, polémiste et provocatrice, elle n’a jamais laissé indifférent. Elle n’en était d’ailleurs pas à un scandale près. En 1992, elle avait déchiré, à la télévision américaine, une image du pape Jean Paul II, stigmatisant l'Eglise catholique pour ne pas avoir protégé les enfants victimes de pédophilie. Elle s’était fâchée avec les musiciens de U2, alors que c’est The Edge qui lui avait permis de faire décoller sa carrière, leur reprochant de ne pas avoir soutenu l’IRA. Aux Etats-Unis, elle avait refusé de monter sur les planches, après la diffusion de l’hymne national, soulevant l’indignation de la presse et de… Frank Sinatra… Elle avait de nouveau attiré les foudres du clergé, en 1999, quand une église irlandaise dissidente l’avait ordonnée, ‘prêtresse’…

Sinéad a traversé une enfance difficile après la séparation de ses parents à l'âge de huit ans. La chanteuse a affirmé très tôt que sa belle-mère, avec laquelle elle vivait après la séparation, la maltraitait physiquement. À 15 ans, elle a séjourné dans une maison de correction, à la suite de vols à l’étalage, puis dans un internat, dont elle s’était échappée.

Dépressive, diagnostiquée bipolaire, en 2003, elle avait tenté, à plusieurs reprises, de mettre fin à ses jours et partageait sa détresse sur les réseaux sociaux. Le 14 janvier 2022, son fils Shane, dont elle avait perdu la garde, s’était suicidé, après avoir fugué d'un hôpital où il était suivi pour tendances suicidaires. Elle ne s’en est jamais remise. Elle avait eu quatre enfants, avec lesquels elle avait des relations difficiles.

Après s'être installée un moment en Jamaïque et adhéré aux croyances rastafari, en 2018 elle s’était convertie à l’Islam, changeant son nom en Sudada’ Davitt ou Shuhada' Sadaqat.

Née à Glengeary, en Irlande, au mois de décembre 1966, elle a gravé dix albums, dont le deuxième, « I do not want what I haven’t got », s’est vendu à plus de sept millions d’exemplaires.

Depuis la sortie de son dernier elpee, « I'm Not Bossy, I'm the Boss », en 2014, on n’entendait plus guère parler d’elle, hormis l’étalement de ses états d’âme, via les réseaux sociaux.

Elle avait même annulé une série de concerts l’an dernier, en raison de son ‘deuil’, déclarant par ailleurs arrêter sa carrière…  

Dans ses mémoires, ‘Rememberings’, parues en 2021, elle se qualifiait de ‘chanteuse engagée’ affirmant n'avoir aucun désir de célébrité…

C’était quand même une fameuse voix, particulière, puissante mais sinusoïdale, libérant une fameuse dose d’émotion. Une voix reconnaissable entre mille…

RIP

DMA’s

How Many Dreams ?

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A l’origine baptisée The Dirty MA's, DMA’s est une formation australienne fondée en 2012. Elle est considérée comme la plus british du plus grand pays d’Océanie. Son quatrième elpee, « How many dreams », fait suite à « The Glow », paru en 2020.

L’univers de DMA'S est celui de l'acceptation, de la liberté d'expression, de la bienveillance et ce sont ces thèmes qui sont développés sur long de cet opus.

Dès les premières notes du morceau maître, qui ouvre le long playing, le trio libère des sonorités rave. Cette rencontre très intéressante entre instrumentation rock et EDM emprunte cependant la théâtralité d'Empire Of The Sun tout en conservant un pied (voire les deux) dans la ‘dance’. Pensez à Orbital voire à Underworld.

Les influences britpop sont cependant légion tout au long de cet LP, et notamment sur « Everybody’s Saying Thursday’s The Weekend » et « Dear Future », deux plages absolument addictives abordées dans l’esprit… d’Oasis.

DMA’s fait grimper la tension au fil du long playing, grâce aux ensorcelants « I Don’t Need To Hide », « Fading Like A Picture » et « Jai Alai ». Si « Get Ravey » et « Forever » manifestent des moments d’accalmie, les pulsions rave reprennent progressivement le dessus en fin de parcours et tout particulièrement sur « Something We Are Overcoming » et le final « De Carle » qui adresse un clin d’œil au Jagwar Ma originel. Sans oublier « Something We Are Overcoming », au cours duquel on retrouve ces sonorités électro si chères à New Order (NDR : le clip de ce single est disponible ).

 

DMA’s

Des kangourous qui boxeront bientôt sur le ring des grands !

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La dernière fois que votre serviteur avait assisté à un concert de DMA’s, c’était au Cirque Royal, en première partie de Kasabian. Il est de retour à l’Ancienne Belgique, mais au club, ce dimanche 23 mai 2023. Fondé en 2012, à Sydney, ce trio est considéré comme la formation la plus anglaise d’Australie. Et pour cause, elle pratique… de la britpop. A son actif, quatre elpees, dont le dernier, "How Many Dreams ?", est paru en mars dernier. Un disque ambitieux partagé entre chansons sur lesquelles s'extasier et d’autres belles à pleurer...

Le supporting act est assuré par Demob Happy, un autre band, mais insulaire. Issu de Newcastle, il s’est cependant établi à Brighton. Quatuor à l’origine, son line up a été réduit à un trio depuis le départ du guitariste Mathew Renforth. Il implique aujourd’hui le bassiste/chanteur Matthew Marcantonio, le drummer Thomas Armstrong et le sixcordiste Adam Godfrey.

Il pratique un power/punk/rock classique mais rebelle et très électrique. A coups de riffs aussi tranchants que déjantés, il a décidé de lutter contre ‘la médiocrité culturelle et la complaisance politique’ qui gangrène son pays. Ses influences musicales oscillent de Nirvana à Queens Of The Stone Age, en passant par Royal Blood et The Melvins.

La prestation va se révéler autant acide, féroce, chargée d’adrénaline qu’audacieuse, surtout à travers « Succubus » (NDR : dans la mythologie, un succubus est un démon qui apparaît dans les rêves, prenant la forme d'une femme pour séduire les hommes ; et le malin est ici incarné par les médias télévisuels qui nous plongent en état de léthargie), un titre au cours duquel le band va donner toute la mesure de son talent…

Le set s’ouvre par "Voodoo Science", le premier single extrait du futur opus. Le batteur imprime un tempo métronomique. Les accords de guitares sont insidieux et sauvageons. Le spectre de Josh Homme se met même déjà à planer.

Les musicos affichent un look retro (pantalons à pattes d’eph) voire glam. Nouveau single, "Run Baby Run" (le clip est disponible ici) se révèle à la fois instinctif, redoutable, huileux et addictif. Un morceau radiophonique qui provoque de l’enthousiasme au sein de la foule. D’autant plus que le son est nickel. Fameuse différence par rapport à celui qu’Inhaler nous a infligé deux jours plus tôt. Si "Hades Baby" nous emporte dans une vague qui déferle à la manière de Nirvana, la voix aérienne et vocodée de Marcantonio lorgne plutôt vers Royal Blood. "Be Your Man" termine un set bien senti, mais trop court. On épinglera, bien sûr, des harmonies vocales ultra pop (NDR : les musicos sont fans des Beatles, non ?), des gimmicks psychédéliques, des relances bien rock, des élans frénétiques punk, un son granuleux plutôt désertique et une distorsion fuzz bien calibrée. A revoir absolument !

Setlist : "Voodoo Science", "Succubus", "Run Baby Run", "Are You Thinking", " Hades, Baby", "Fake Satan", "Less Is More", "Be Your Man"

Ex-The Dirty MA’s, DMA's est à la base, un trio. Soit le chanteur Tommy O’Dell ainsi que Matt Mason et Johnny Took aux guitares. Le premier à l’électrique, le second à la semi-acoustique. Mais en tournée, le combo est renforcé par Joel Flyger à la gratte rythmique, Jonathan Skourletos à la basse et Liam Hoskins aux drums.

Avant que le sextuor ne grimpe sur le podium, les haut-parleurs crachent le « Stupid girl » de Garbage. Les musiciens en profitent pour s’installer sur les planches. La foule les accueille sous un tonnerre d’applaudissements. Le drummer se plante au milieu et en arrière-plan (NDR : la scène n'est pas très grande).

Casquette noire vissée sur le crâne, Tommy possède une voix qui ressemble terriblement à celle de Yungblud, aka Dominic Harrison. Johnny, le blondinet, ne tient pas place. Il porte un même type de couvre-chef, mais de camouflage, et déambule de long en large sur les planches, tout en triturant voire en martyrisant ses cordes. Par intermittence, Joel Flyger, se charge des claviers. Le combo est manifestement en pleine forme. La setlist va nous proposer 6 plages du dernier elpee. Dont le titre maître du long playing, qui ouvre le show. Les autres morceaux sont extraits du reste de sa discographie. L’ensemble des instrus s’éclate dans un mouvement de dance indie (NDR : pensez à Fat Boy Slim ou The Chemical Brothers). Une manière fantastique d’ouvrir les hostilités. "Olympia" navigue sur des guitares saturées assises sous la voix d'O’Dell. Sourire aux lèvres, ce dernier regarde peu le public. Il lui tourne même régulièrement le dos pour fixer le batteur qui imprime un tempo d'enfer.

Sympathique et particulièrement interactif, Johnny quitte rarement sa gratte semi-acoustique. Dont les sonorités s’avèrent savoureusement limpides tout au long de "The Glow". Les chœurs sont riches. Si les influences oscillent de Bruce Springsteen à Bob Dylan, en passant par Sonic Youth, New Order, The Music et Dinosaur Jr, l’ambiance et les orchestrations rappellent surtout les Irlandais de The Academic mais qui auraient hérité du charisme d’Imagine Dragons. Le combo n’en oublie pas son hit, "Hello Girlfriend", un titre qui fait manifestement craquer le public féminin. A la fin du morceau, le second sixcordiste s'y reprend cependant à 7 reprises pour relancer le refrain. Inutile d’écrire que le public est conquis. Non seulement les musicos sont de fameux instrumentistes, mais O’Dell est un excellent chanteur. Et la qualité des compos est au rendez-vous. Bref, des kangourous qui boxeront bientôt sur le ring des grands !

Alors que « Play It Out » s’enfonce dans un psychédélisme réminiscent du Floyd, le light show se focalise sur l’auditoire, accentuant cette impression de voyage sous acide. "Lay Down" achève cette prestation tout en puissance et de toute bonne facture.

Pas d’interruption avant le rappel. La formation s’y colle immédiatement, comme si elle était pressée par le temps.

Stellaire et passionné, "Feels Like 37" est chanté en chœur par les musicos. Tout comme l’exceptionnel "Silver".

Enfin, le remarquable "Everybody's Saying Thursday's The Weekend" clôt définitivement la prestation, un morceau aux paroles significatives ; les lyrics invitant à abandonner ce qui nous pèse pour embrasser l'avenir avec optimisme…

Setlist : "How Many Dreams ?", "Olympia", "The Glow", "Timeless", "Silver", "Something We Are Overcoming", "Tape Deck Sick", "Fading Like A Picture", "Hello Girlfriend", "Forever", "Delete", "Play It Out", "Lay Down".

Rappel : "Blown Away", "Feels Like 37", "Everybody’s Saying Thursday’s The Weekend".

(Organisation : Ancienne Belgique)

C’mon Tigre

Scenario

Écrit par

Fondé en 2013 par un duo italien, C’Mon Tigre est une formation à géométrie variable qui sévit en Europe et aux USA, depuis une décennie, sans pour autant caresser les tympans du grand public. Elle s’est même établie à New York. Et manifestement, malgré l’absence de popularité, elle possède plus d’une griffe à sa patte.

« Scenario » constitue son troisième elpee et lors des sessions d’enregistrement, elle a de nouveau impliqué une multitude de musiciens issus de tous les horizons. On croise notamment le saxophoniste Colin Stetson sur « Sleeping Beauty », le rappeur Mick Jenkins sur « Flowers in my spoon » ou encore la jazzwoman Xenia Jenkins sur « No One You Know ».

Le groupe nous invite à voyager en intégrant des touches orientales à son mélange de jazz, afro-jazz, hip hop, funk et disco. A l’écoute de sa musique, on pense tour à tour à Fela Kuti, William Onyeabor ou, parmi les plus contemporains, Sinkane. La démarche de C’Mon Tigre n’est pas sans rappeler celle de Damon Albarn pour ses projets solo.

La richesse instrumentale, les mélodies de plus en plus contagieuses au fil des auditions et la large palette des influences font de « Scenario » un des meilleurs albums parus au cours de ces derniers mois…

Battan l’Otto

De nouveaux horizons sonores pour Battan l’Otto…

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Battan l’Otto (entendez ‘Huit heure pétantes’) est un duo de musiciens/performers installé à Rouen depuis 2005 et qui sévit dans le milieu des musiques actuelles et amplifiées dans un style résolument inclassable, mais que l’on pourrait rapprocher de l’électro-folk expérimental.

Le questionnement traversant leurs parcours artistiques se pose autour des cultures populaires, ouvrières et paysannes, de la tradition orale, dans un souci constant d’actualiser ce répertoire par un contact aux nouvelles pratiques musicales, qu’elles soient liées à l’électronique ou au jeu d’acteur sur instrument.

« Planet Nine », c’est la promesse de découverte de nouvelles planètes, de nouveaux territoires et horizons, comme la recherche non-finie des fins et du sens.

Aujourd’hui, l’heure est à la création d’un nouveau répertoire composé de titres originaux dans sa majeure partie.

Des compositions signées pour les paroles et la musique par Silvia Morini, les arrangements restant dans le domaine du collectif. Chantées aussi bien en anglais qu’en français, ces nouveaux titres viennent nous rappeler l’essentialité dans nos existences, dans l’examen critique du devenir et des possibles.

Le clip de « Dusty world » est à découvrir ici

 

 

 

O’Death

Tempête à 31 nœuds...

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Avant de se produire en concert au cours de la soirée, O’Death avait déjà accordé un set l’après-midi. Un mini-concert quasi acoustique destiné aux enfants. Une initiative particulièrement intéressante et surtout éducative, imaginée par l’Aéronef. Une belle manière de préparer les futurs mélomanes aux spectacles et surtout les plonger dans l’univers de la musique. Le tout s’opère dans une atmosphère ludique et sous la surveillance des parents. Actuellement ces événements se déroulent une fois par mois et sont gratuits. Attention, les parents ne sont admis que s’ils accompagnent leur progéniture. Profitons-en également pour féliciter les artistes qui acceptent de participer à ce type de spectacle, en adaptant leur musique à cette audience enfantine.

Mais revenons à la soirée, pour laquelle, 31Knots était prévu en première partie. Un trio issu de Portland qui déménage, c’est le moins que l’on puisse dire. Grand, vêtu d’un costard blanc, Joe Haege déboule sur la scène, mais en venant de l’arrière de la salle. Il porte une valise à la main, qu’il dépose sur le podium. Il commence alors à se dévêtir, laissant alors apparaître une succession de costumes, en un temps record. Mais plus jamais, il ne revêtira son trois-pièces immaculé. Il change d’ailleurs de fringues tout au long du spectacle. Et lorsqu’il n’en a plus assez, il les puise dans sa valoche. Le strip-tease s’arrête cependant au caleçon long. Et le déguisement s’achève par un uniforme de G.I. en permission. J’allais oublier l’essentiel, c’est aussi et surtout le chanteur/guitariste. Jay Winebrenner, le bassiste, est coiffé de son habituel bonnet sibérien. Il l’enlève très rarement. Et passe à la guitare, lorsque Joe se concentre uniquement au chant. Derrière, Jay Pellicci, cogne ses fûts avec une détermination et une précision jamais prises en défaut. La musique de 31Knots n’est pas facile à encaisser, les changements de tempi fréquents, oscillant du très rapide à l’extrêmement lent, en passant par le spasmodique ; mais elle est bigrement bien ficelée et très puissante, surpuissante, à la limite assourdissante. Joe est un showman hors pair. Il descend dans le public à plusieurs reprises, micro, pied de micro ou guitare à la main. Il titube, trébuche, se roule par terre, tombe dans les bras d’une fille ; et, en fin de parcours, nous gratifie d’un solo à la Carlos Santana. Jay, le suit une seule fois dans la fosse, pour s’y asseoir et continuer à gratter son manche. Et à l’issue de cette tempête, le public a réclamé un rappel. Que le trio a accordé. Une fameuse claque et déjà des acouphènes, avant de passer au groupe suivant…

En l’occurrence O’Death. Un quintet newyorkais dont le style campe un cocktail de country, de folk, de punk, de bluegrass et de rock, parfumé de saveurs tziganes, gothiques, jazz et roots. En outre, sur les planches, trois des musiciens (le bassiste, le violoniste et le drummer) ont un look de métalleux (NDR : les chevelures !). Après un morceau, ils sont d’ailleurs torse-nus arborant de magnifiques tatouages sur le corps. Le reste du line up implique un joueur de banjo, qui se charge épisodiquement de l’ukulélé tout en assurant la seconde voix et le chanteur/guitariste Greg Jamie. Et ce quintet va nous dispenser un set de brève durée, mais particulièrement entraînant, tourmenté, débordant de passion. Seul Jamie reste calme, impassible, au beau milieu de la tourmente, et de son falsetto bouleversant qu’il accompagne de sa sèche, il prend un soin particulier à soigner la mélodie. Tour à tour, Bob Pycior au violon et Gabe Darling (NDR : les cheveux roux, il ne peut qu’être de descendance irlandaise !) au banjo (dont la lanière est constituée de chiffons noués) se réservent un billet de sortie. Aux drums, David-Roger Berry participe également au show. Tantôt, il frappe comme un malade sur ses peaux. L’instant suivant, son drumming est plus souple ou allègre. Il a également l’art de faire tournoyer ses sticks entre les doigts. Parfois, il se lève, monte sur sa batterie, et empoigne la barre de jeux de lumières qui se trouve juste au-dessus de lui. Il a placé une chaîne sur une de ses caisses et remplacé un tom par une poubelle en plastique. Ses cymbales ont des kilomètres. Aussi, pour les renforcer, il fixe, de temps à autre, une seconde de plus petite taille, sur la plus grande. Lors des rappels, il va même accrocher un tambourin sous son pied droit. Enfin, beau gosse, Jesse Newman (NDR : il est roux également !) balise le groove de ses accès de basse. Mais chez cet ensemble, si les compos dérapent parfois dans la frénésie, leur technique n’est jamais prise en défaut.

 
 

Le combo va accorder deux rappels, et lors du second se fendre d’une superbe reprise du « Nimrod’s Song » des Pixies. Le public en veut encore, mais le groupe est cuit. Il est en fin de tournée européenne et David-Roger a d’ailleurs démantibulé sa batterie après le dernier morceau. N’empêche, on a vécu deux bons concerts, ce soir…

 
 

Organisation Aéronef.

 

U2

How to dismantle an atomic bomb

Écrit par
Vous avez acheté le nouveau U2, en gobant tout ce que les médias vous ont raconté. Même qu’ils affirmaient que le quatuor irlandais avait retrouvé la pêche de ses débuts. Et de « Boy », en particulier. Faut dire qu’à l’écoute de « Vertigo », matraqué sur toutes les ondes, il était difficile de ne pas tomber dans le panneau. Vous regrettez déjà votre achat ? Fallait vous méfier et lire la presse indépendante. Bon, oui c’est vrai, Musiczine ne l’avait pas encore chroniqué. Mais, en général, lorsque nous passons au-dessus d’un album, c’est qu’il n’est pas incontournable. Maintenant, il faut quand même reconnaître que cet opus recèle quatre très bonnes chansons. Le single, bien sûr. L’excellent « Love and peace », composition novatrice, sur laquelle le tandem Eno/Lanois a été reconstitué pour la mise en forme. Le pétillant « All because of you » ; et puis le rafraîchissant et bringuebalant « Crumbs from your table ». Des morceaux sur lesquels la guitare de The Edge a retrouvé tout son tranchant. Et la collaboration de Steve Lillywhite à la production (« Boy », « October », « War », « Under a blood red sky »), n’y est pas étrangère. En outre, les lyrics sont toujours aussi puissants, lucides et humains (NDR : le père de Bono est décédé et il lui rend hommage à travers deux chansons). Bref, tous les ingrédients étaient réunis pour confectionner une petite bombe. Malheureusement démantelée par les 7 autres compos qui oscillent entre le banal et le prévisible en passant par le dispensable. 3,6/10.

U2

The best of 1990-2000

Écrit par

Cette compile fait inévitablement suite au " Best of 1980-1990 ". Mais le principal intérêt de ce nouveau recueil procède de la présence, en édition limitée, d'un bonus CD réunissant des faces B de singles, remixées par des tas de DJs (NDR : dont Butch Vig pour " Dirty day "), ainsi que " Summer rain ", une chanson qui avait été écartée de leur dernier elpee, mais incluse sur le single " Beautiful day ". Sans quoi, ceux qui ne pourraient se procurer cette édition limitée, devront se contenter, sur le premier disque, de deux malheureux inédits. C'est à dire " Electrical storm ", paru en single ce 21 octobre, et " The hands that built America ", composition destinée à sonoriser la BO du prochain film de Scorcese, " The Gangs of New York ". Enfin, sur ce " Best of ", il est assez étonnant de ne pas y retrouver " Who's gonna ride you wild horses ", " Ultraviolet " ou encore la collaboration que le groupe avait opérée avec Johnny Cash pour " The wanderer ". Sans quoi, le reste y figure : " One ", " Stay ", " The fly ", " Beautiful day ", et bien d'autres…

 

U2

All that you can´t leave behind

Écrit par

Cela faisait neuf ans qu'on l'attendait. Il y avait bien eu " Zooropa " entre temps. Opus produit à la hâte, business oblige, dans un moule on ne peut plus électro. Mais bon nombre de fans ne considéraient pas ce projet comme véritable nouvel album. Presque dix ans de réflexion, de recherche, d'expériences diverses qui devaient aboutir en l'an 2000, à un chef d'œuvre obligé. On se souvient tous de Dire Straits et de cette longue attente entre " Brothers in Arms " et " On Every Street ", mais on ne croyait pas le quatuor irlandais capable de répéter pareil crime pour son public. Une kyrielle de signes avant-coureurs laisser espérer quelque chose de grand. Le fait que Brian Eno et Daniel Lanois participent à nouveau à la confection du disque tout d'abord. Les différents singles qui se sont succédés depuis quelques années également. De " Miss Sarajevo " à " Beautifull day ", en passant par les participations marquantes aux bandes sonores de films. Même Bono tenait un discours alléchant pour les fans des premières heures. " Le prochain album de U2 coïncidera avec un retour aux sources ". Peut-être avons-nous eu les yeux plus gros que le ventre. Mais avec " All that you can't leave behind " nous sommes restés sur notre faim. Les mélodies pop, les émotions, les inventions qui faisaient du combo l'un des plus grands groupes des vingt dernières années, sont véritablement aseptisées par une production et un mixage des plus douteux. Daniel et Brian, qu'avez-vous donc fait ? Le dégraissage est parfois tel qu'on évoque ponctuellement les derniers moments de feu INXS ou d'un Simple Minds version Jean-Pierre Foucault (Sacré soirée !). Et on ne citera pas Simple Red lorsque certaines compositions trempent dans la soul blanche mercantile. Heureusement, il y a encore quelques bonnes surprises. Le single tout d'abord. Qui oscille entre moments de tendresse et de révolte. Les groovy " Elevation " et " New York ". Deux temps fort de l'album. A cause de leur côté percutant qui dénote totalement avec la langueur des autres compositions. Sur " New York ", on se demande d'ailleurs si Bono et The Edge ne s'inspirent pas de Richard Ashcroft et de son The Verve. Même si les clichés sont présents (Bono et son lyrisme théâtral, The Edge et ses éclats de guitares prévisibles), " Walk on " pourrait encore être cité parmi les bons numéros. Et pour cause, les mélodies et les émotions dégagées sont dignes des classiques du groupe. Probablement le futur single. " Peace on Earth " enfin, aurait presque droit à cette éloge. Pour le reste, il faudra bien vite oublier. Et espérer que U2 n'attende pas encore tant d'années pour sortir un prochain album. Histoire d'un peu gommer notre déception. Comme quoi, même la meilleur équipe du monde n'est pas toujours certaine de gagner, n'est-ce pas ?

 

June’s High

Summersault

Cette formation néerlandaise, issue d’Amsterdam très exactement, affiche une sensibilité musicale tellement proche de celle des groupes insulaires contemporains, qu’elle pourrait aisément émarger au mouvement britpop. A l’instar d’Oasis, de Travis et surtout de Gene. Faut dire que le chanteur Jan Willem Marchal possède une voix dont les inflexions sont partagées entre celle de Martin Rossiter et de Denny Laine (Moody Blues). Mais le plus curieux, chez June’s High, procède de cette faculté à passer de la pop basique à l’easy listening, un peu comme Divine Comedy. Pourtant, le quintette atteint son meilleur niveau lorsqu’il parvient à fusionner ces deux styles. A l’instar des remarquables « Serene » et « Lately ». Le groupe s’autorise même une aventure dans le grebo (Pop Will Eat Itself, Ned’s Atomic Dustbin) sur le sautillant « Worried ». A suivre de très près !
 

 

The B-52’s

Time capsule

Nouvelle compile pour ce groupe georgien, d’Athens très exactement, qui a marqué l’histoire de la pop/rock américaine entre 1978 et 1985. C’est à dire jusqu’au décès de son guitariste et membre fondateur, Ricky Wilson. Responsable d’une musique sucrée, insouciante, bourrée d’humour, caractérisée par un beat légèrement funk, épileptique, un orgue farfisa intrépide et un son de guitare popularisé vingt ans plus tôt par les Ventures, les B 52’s pouvaient aussi compter sur la complémentarité des vocaux juvéniles de Cynthia Leigh et de Kate Pierson, qui répondaient au débit déclamatoire de Fred Schneider. Le groupe va d’abord accumuler les hits à une cadence vertigineuse : " Rock lobster ", " Planet claire ", " Give me back my man " ou encore " Party out of bounds ". Et la liste est loin d’être exhaustive. Puis connaître une traversée du désert jusque 1988, avant de connaître une résurrection glorieuse lors de la sortie de l’album " Cosmic thing " et surtout du single " Love shack ". Commis en 1992, le très énergétique elpee " Goodstuff " coïncidera cependant avec le départ de Cindy… Bonne nouvelle, après six années d’absence, elle a réintégré le noyau. Qui s’apprête à enregistrer un nouvel album. D’ailleurs, sur cette compilation, qui réunit la plupart des tubes des B 52’s, on y remarque deux nouvelles compositions, " Hallucinating Pluto " et " Debbie ", hommage à la chanteuse du mythique Blondie…