Sons and Daughters est né en 2001. A cette époque, Bethel (guitare) and Gow (drums) tournait en compagnie des Zephyrs et d’Arab Strap. Au sein d’un projet en duo. Ils seront ensuite rejoints par Ailidh Lennon, puis par Scott Paterson, et commencent à enregistrer. En 2003, ils concoctent leur premier elpee. Autofinancé il s’intitule « Love the Cup », et paraît sur le label Ba Da Bing Records. Rapidement, ils sont repérés par Domino, où tout commence réellement pour eux. Cette situation leur permet de partager la scène aussi bien avec Morrissey, Throwing Muses ou encore les excellents Franz Ferdinand.
Paru en 2005, « The Repulsion Box » n’avait rencontré qu’un succès mitigé. « This Gift » constitue un chouette cadeau pour le début de cette nouvelle année. Il faut dire que pour enregistrer cet opus, le combo n’a pas lésiné sur les moyens ! Il a ainsi reçu le concours de Bernard Butler (NDR : l’ex guitariste de Suede) à la production.
Dès le début de l’elpee, le son brut digne des meilleures soirées garage donne le ton. « Gift Complex », tube issu de leur troisième essai, constitue d’ailleurs un aperçu très large du style pratiqué par le quatuor de Glasgow. Leur rock bien carré fonctionne à merveille tout au long de l’elpee. On a même parfois envie de pogoter. Le morceau maître allie efficacement les voix d’Adele Bethel et de Scott Paterson, sur un tempo drôlement efficace alimenté par la guitare, la basse et batterie! Rock déjanté, « House In My Head » est encore un titre susceptible de vous lancer dans un pogo. En outre si la guitare est nerveuse, elle alimente une BO fictive, au cours de laquelle, comme lors d’un western, on imagine être à la poursuite des Sioux!
Maintenant, il est vrai que tous les amateurs de garage/rock ne vont pas sauter de joie au plafond. Reprochant même à l’elpee, un certain manque de relief. Personnellement, j’estime qu’il dispense suffisamment d’énergie et de dynamisme pour faire la différence. Maintenant, il est vrai que c’est une question de goût. N’empêche, les nostalgiques de Blondie –et surtout de sa voix– devraient y retrouver leur compte.