La révolte de Bagdad Rodeo...

Le premier single extrait de « Quatre - L'album sans Fin - Part 1 », le nouvel album de Bagdad Rodéo, « Révolution Vendetta », nous plonge dans les racines du groupe, de son combat, celui de la liberté à tout prix et de l'esprit critique qui font de Bagdad…

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mardi, 07 septembre 2010 02:00

Farad : The Electric Voice

Bruce Haack est décédé en 1988. Dans l’univers de la musique électronique, c’est un phénomène. Et surtout un maître. Et pourtant, il ne jouit pas d’une grande notoriété. Né à Alberta, ce Canadien a pourtant réalisé une véritable révolution dans l’univers des synthétiseurs ; et on ne compte plus les artistes qui reconnaissent Haack comme influence majeure. Des noms ? Cut Chemist, J Dilla, Beck ou encore Eels. Ce sont, bien sûr, les plus illustres. Bruce a également laissé une discographie monumentale. Au cours de son existence, outre ses disques personnels, il a apporté sa contribution à une multitude de projets aussi différents les uns que les autres. Depuis les shows télévisés (Mister Rogers), aux spots publicitaires, en passant par les compilations. Et puis, il est également responsable d’un véritable chef-d’œuvre émargeant à l’acid-rock-techno : « The Electric Lucifer ». Edité en 1970, cet elpee avait été entièrement réalisé à l’aide d’un Moog et de vocoders prototypés.

Le label californien Stones Throw Records (J Dilla, Peanut Butter Wolf, etc.) a donc décidé de se pencher sur l’œuvre atypique de ce curieux personnage qui a toujours cru à l’entretien d’une relation entre l’Homme et la Machine. « Farad : The Electric Voice » constitue une véritable mine d’or en matière d’électronique primitive. Il réunit quelques uns des meilleurs titres issus du catalogue de Haack. Soit enregistrés entre 1970 et 1982. Les sonorités ‘homemade’ imaginées par Haack et sa technique du vocodeur démontrent que l’artiste cherchait avant tout à expérimenter les sons. Dans l’univers des compos structurées, il est inégalable. Car ces nappes sonores ne sont vraiment perceptibles que si l’on ferme les yeux. C’est la seule manière d’entrer dans son monde merveilleux, illuminé de grooves psychédéliques et réverbs éblouissantes. Haack méritait bien son heure de gloire ! Si vous êtes un jour tombé sous le charme des vocodeurs dispensés par Daft Punk ou Simian Mobile Disco, ceux de Monsieur Haack devraient vous enchanter. Et même contaminer votre matière grise…

 

mardi, 31 août 2010 02:00

Que Beleza

Os Ipanemas est au Brésil ce que Buena Vista Social Club est à Cuba. Des stars, des rois, des étoiles qui brillent et brilleront à jamais, au firmament de la musique. Fondé par Wilson Das Neves et Neco, Os Ipanemas faisait déjà grosse sensation dès 1962, en publiant un album éponyme. Un disque devenu classique, qui bousculait alors l’univers de la bossa et de la samba. Les deux larrons ont alors privilégié leurs carrières individuelles, avant de reformer le combo en 2001. Sous l’impulsion de Joe Davis, fondateur de l’écurie Far Out Recordings. Le groupe a depuis transformé son patronyme en The Ipanemas. Et a recommencé à enregistrer. La révolution était à nouveau en marche et elle était toujours aussi impressionnante. 

« Que Beleza » constitue le sixième et probablement le dernier opus de la formation. Il est dédié à la mémoire de Neco, décédé en 2008. Et sur ce disque, c’est Jose Carlos qui le supplée à la guitare acoustique, même si y on sent constamment planer l’âme de Neco. Un disque qui apporte un rayon de soleil dans les chaumières, une lueur bienvenue au creux de cette météo complètement pourrie. Wilson Das Neves est toujours bien présent. Ses percussions éloquentes et sa voix unique sont soutenues par les interventions envoûtantes des cuivres et la rythmique généreuse. Un véritable bijou auriverde ! Et si vous estimez qu’il s’agit de musique d’ascenseur, c’est que vous n’avez rien compris. Ou plus exactement pas pris la peine d’écouter attentivement la solution sonore. Car le charme de cette afro-samba, n’opère qu’après plusieurs lectures de l’œuvre. Un classique de la musique sud-américaine !

Ambassadeur du disco, Dimitri From Paris constitue une référence incontournable dans l’exercice du remix. Mais il a surtout un pif inouï pour dénicher les perles musicales issues des 60’s et 70’s. Ses compilations (« Disco Forever », « Night Dubbin’ », etc.) en sont les plus belles illustrations ; des recueils qui ont toujours été prisés tant par le particulier que pour alimenter les dancefloors. Pour ce nouveau tome, le Français, a décidé de s’attaquer au disco/funk et le résultat est à la fois probant et excitant.

Le Philly Sound est un courant issu de l’imagination de Gamble et Huff, deux producteurs géniaux qui reposent désormais dans le Rock and Roll Hall Of Fame. Une forme de soul caractérisée par des influences funk et enrichi d’arrangements de cordes et de cuivres. C’est en quelque sorte la genèse du disco. Le duo a décroché la bagatelle de 170 disques d’or et de platine. Et sans eux, ce style musical n’aurait sans doute jamais connu le même engouement. Ni peut-être même vu le jour… Si vous ne connaissiez Philadelphie qu’à travers Rocky, The Roots ou encore Will Smith, il serait peut-être temps que vous vous informiez sur le rôle joué par ces deux génies. Et sur ce « Get Down With The Philly Sound », Dimitri From Paris leur rend un bien bel hommage. En outre, un des deux  disques a été entièrement remixé et édité par le Frenchy. Que du bonheur pour les oreilles ! De cette compile j’épinglerai néanmoins deux titres. Tout d’abord le « Living Together » des Jacksons, alors fraîchement débarqués de la Motown pour rejoindre Gamble et Huff. DFP est parvenu à lui rendre une nouvelle jeunesse, tout en respectant la version originale. Et le résultat est hyper dansant ! Le « Bad Luck » de Harold Melvin & The Bluenotes, ensuite. A cause de ces subtiles nappes de cordes et de cuivres. Et puis de ce groove saisissant. Faut dire qu’il s’agit aussi du collectif le plus notable du label. Et Monsieur Melvin se pose comme un instrument distinct qui dicte l’orchestration ! Grandiose ! Le reste vaut son pesant de surprises. Parmi lesquelles on relèvera la présence d’artistes talentueux, mais totalement inconnus. Enfin, le booklet est enrichi de notes et d’interviews dont la publication avait probablement dû échapper, à l’époque, à pas mal de monde. Que demande le peuple ?

mardi, 17 août 2010 02:00

Walter Gibbons, Jungle Music

Pionnier de la scène disco, le DJ et producteur Walter Gibbons a gagné respect et notoriété au cours 70’s et 80’s. A cause d’une collection remarquable de remixes. Résident du mythique club newyorkais Galaxy 21, il est parvenu à faire exploser le disco underground. Tout comme son ami François K (Kevorkian) ou encore David Mancuso. Et son style si personnel est devenu une référence incontournable auprès d’une multitude de DJs ; parmi les plus notoires, on peut d’ailleurs citer Francky Knuckles ou encore Larry Levan. Victime du SIDA, Walter est décédé en 1994.

Le label teuton Strut a décidé d’immortaliser quelques uns de ses plus grands remixes sur une double galette plus qu’essentielle. « Jungle Music, Mixed With Love : Essential & Unreleased Remixes 1976-1986 » regorge de tubes transformés en or depuis que le Newyorkais y a posé sa griffe. Au cours de sa brève existence (il s’est éteint seulement à 40 ans), Gibbons a retravaillé des tubes disco, expérimentations qu’il traduisait en allongeant les versions originales (souvent de plusieurs minutes) afin de les rendre plus hypnotiques. En outre, il y ajoutait des percussions, des breaks et des boucles toutes aussi flamboyantes les unes que les autres. Gibbons a ainsi marqué de son empreinte, l’histoire des clubs où la consommation d’acide et la défonce sur fond de dance music étaient devenus des rituels au sein de la Grosse Pomme.

La plupart des compos ont été prélevées de 12inches originaux. Puis remasterisées. La nouvelle mouture du « It’s Better Than Good Time » de Gladys Knight est splendide. Gibbons l’a enrichie de lignes de basse élastiques, de cuivres et de beats profonds. Gorgé de BPM, le « Magic Bird Of Fire (Fire Bird Suite) » du Salsoul Orchestra baigne dans une certaine forme d’exotisme. Mais un exotisme hallucinogène qui s’étale sur plus de 6 minutes. Impossible de rester de marbre à l’écoute de cette plage. Mais la plus grande surprise procède du « See Through » d’Arthur Russel. Un remix inédit mais brillant. Minimaliste aussi ; parcouru de micro beats et invitant un violoncelle imprévisible. Le digipack recèle des photos uniques ainsi qu’une biographie écrite par Tim Lawrence, déjà l’auteur de celle d’Arthur Russel, « Hold On To Your Dream ». Une belle famille en somme ; et surtout un disque à se procurer sans hésiter !

mardi, 10 août 2010 02:00

Something For Everybody

Devo a marqué de son empreinte toute la scène punk-new wave. Surtout à la fin des 70’s. Responsable d’une musique extravagante, satirique et grinçante, le quatuor américain (NDR : issu d’Akron, dans l’Ohio) a planté dans les charts, à cette époque, deux hits : la cover du « (I can’t get no) satisfaction » des Stones, devenu, l’hymne d’une génération et « Whip », qui symbolisera un sommet de la ringardise et de la loufoquerie. Si les combos de nerds sont de plus en plus représentés, Devo n’y est certainement pas étranger. Et pourtant, la suite de sa carrière, émaillée de séparations, de reformations et de changements de line up, n’a plus intéressé grand-monde. Enfin si, mais à travers les projets individuels des artistes. Notamment Mothersbaugh en écrivant et produisant de la B.O. pour télévision, jeux vidéo, dessins animés et films d'animation. En 2009, le combo de Mothersbaugh et Casale a décidé de reprendre du servie en ressortant les chapeaux en dôme et la combinaison spatiale, pour le plus grand plaisir des fans ! Car trente ans plus tard (NDR : pardon quarante !), leur look n’a pas changé d’un poil. Mieux encore, les deux leaders sont parvenus à reformer la fine équipe du début. A savoir Bob et Bob, ainsi que Josh Freese (l’excellent drummer de studio). C’est donc une version Devo 2.0 à laquelle nous avons droit sur ce « Something For Everybody ». Et c’est probablement les oreilles des fanatiques qui vont le plus se régaler. Car autant être franc, Devo n’a toujours pas évolué. Les compos sont d’ailleurs relativement proches de celles de « Oh, no ! It’s Devo », paru en 1982. Les paroles sont toujours aussi tordues, le tempo est spasmodique et les sonorités de Casio 80’s continuent de canaliser l’expression sonore. Et à l’instar de « Whip It », paru sur « Freedom Of Choice », en 1980, Devo nous a réservé un tube potentiel sous la forme de « Fresh ». Il est déjà sorti en single et démontre que les Yankees, même quatre décennies plus tard, sont encore capables de torcher des hits ! C’est dansant, excitant et imparable ! Alors laissez-vous entraîner dans leur univers dadaïste. Bienvenue en absurdie ! 

 

mardi, 10 août 2010 02:00

XXX

Jimmy Edgar se serait-il déjà brûlé les ailes. Son parcours semble corroborer ce point de vue. Il a entamé sa carrière à la fin des 90’s. Il n’avait alors que 15 ans. En 2003, il est repéré par Warp qui le signe et lui permet de publier deux maxis « Access Rythm » et « Bounce », puis un album intitulé « Color Strip ». Début 2006. Puis, Jimmy décide d’embrasser un nouveau job : celui de photographe de mode. Il grave encore bien l’un ou l’autre titre, mais ils sont aussi inconsistants les uns que les autres.

C’est à l’âge de 27 ans que l’Américain retrouve le goût pour la musique. Et acquiert une nouvelle maturité. Il a aussi migré chez !K7. Et « XXX » constitue son tout nouvel opus. Caractérisé par des envolées funky, parfois minimalistes, parfois dance, ses compos me font penser à un showcase intimiste des Rythmes Digitales. Ses beats son efficaces et ses incursions dans la techno et le R&B (« Vibration »), judicieuses. Il y a bien quelques morceaux complètement tordus, susceptibles de vous faire dresser les cheveux sur la tête ou décoller du sol, comme « Hot, Raw, Sex » ou encore « In My Color » ; mais l’ensemble tient correctement la route. Jimmy Edgar is back ! Et il était temps !

mardi, 03 août 2010 02:00

Hitecherous Africa HiTech (Ep)

Le label Warp nous avait permis de découvrir ce duo, lors de la sortie de la compile « Warp 2010 ». Après avoir écouté leur Ep « Blen », je me demandais quand même ce qu’il avait dans le ventre et surtout quelle direction musicale il allait emprunter. Derrière ce projet, se cache Mark Pritchard de Harmonic 313 et Steve Spacek de Spacek Sound System. De quoi forcer le respect. Et puis de s’intéresser davantage à leurs véritables intentions. En publiant ce second Ep, on y voit enfin un peu plus clair. Ou presque ! Car suivre les artistes chez Warp, n’est pas une sinécure. En un peu plus de 20 années d’existence, l’écurie n’en est plus à une surprise près. Un peu comme si elle adorait brouiller les pistes. Afin de nous permettre de mieux jouir des expérimentations opérées par ses artistes. Et ce disque en est une belle illustration. Mark Pritchard s’est chargé de la production (NDR : elle est impeccable !) et Steve Spacek se réserve le chant, tout au long de cet Ep. « How Does It Make U Fell » décolle lentement. Une compo âpre, parcourue de beats nerveux, mais guère représentative de la suite. Juste de quoi chauffer la machine. Le TR-303 illumine le très remuant « Boingy ». A contrario, « One Two » nous laisse un peu sur notre faim. Le bonus track, « Too late » réussit son examen de passage, une plage qui baigne au sein d’une bonne ambiance roots et R’n’B.

Trituré et syncopé à l’extrême, « Hitecherous » ne manque certainement pas d’arguments, mais il est un peu trop ‘prise de tête’ à mon goût. A force de mélanger les genres… On pourra se faire une idée plus exacte du potentiel d’Africa HiTech, lors de la sortie de son premier album…

mardi, 27 juillet 2010 21:54

Greenberg Original Soundtrack

On ose à peine entendre murmurer la fin de l’aventure LCD Soundsystem. Et pourtant, sa tête pensante, James Murphy, l’a décrétée. Pas d’inquiétude, cependant, en ce qui concerne son destin. En atteignant le sommet de son art, lors de la confection de « This Is Happening », il a prouvé qu’il n’avait besoin de personne pour planer plus haut que tout le monde. On se demandait quand même pourquoi le plus Newyorkais des Newyorkais avait débarqué sur la côte Ouest pour pondre sa troisième galette post 11 septembre. En fait, il a été invité à concocter la bande originale du film « Greenberg » (NDR : fraîchement réalisé par Noah Baumbach, le coscénariste de « La Vie Aquatique », entre autres). Aussi, afin de s’immerger totalement au sein du climat de ce tournage, Murphy a donc simplement décidé de migrer à Los Angeles.

On ne s’attardera pas trop sur le long métrage, dont la critique n’est pas vraiment favorable. Par contre, la bande-son est d’une toute autre trempe. Mr Murphy a donc rangé au placard, LCD Soundsystem, le temps des 18 titres. Et sur cet elpee, il n’y fait même pas allusion. Même sur le seul morceau signé par son LCD, « Oh You (Christmas Blues) », qui aurait pu naître de l’imagination d’un John Lennon défoncé au LSD. Pour la première fois, James Murphy se frotte au folk. Et émerveille par sa voix tendre et fragile. En s’accompagnant le plus souvent d’une gratte acoustique ou d’un piano ; sans oublier d’y injecter quelques beats lancinants, le Newyorkais nous invite au rêve. Celui d’un voyageur qui profite du soleil californien. Mais James ne se contente pas de courtiser le folk. Il s’illustre également dans l’univers du rock et du flamenco, à l’instar du surprenant « Gente ». Pour enregistrer cet opus, il a reçu la collaboration de quelques invités. Parmi lesquels on retrouve Al Doyle (Hot Chip) et Pat Mahoney. Le tracklisting épingle également quelques covers, dont les excellents « Jet Airliner » de Steve Miller Band, « It Never Rains In Southern California » d’Albert Hammond et « The Chauffeur » de Duran Duran (NDR : une véritable tuerie !) Et le long playing de s’achever par le bouleversant « Photographs (Piano) ». James Murphy aurait-il l’intention de se reconvertir dans le folk ? Vu son talent, ce n’est pas improbable. Mais la surprise sera alors totale !

mardi, 27 juillet 2010 21:53

Horse Meat Disco Volume 2

Responsable l’an dernier, d’une excellente première compilation consacrée aux soirées mythiques discoïdes londoniennes, le label teuton Strut n’a pas trop attendu pour lui donner une suite. Véritables messes disco, ces soirées sévissent principalement à Londres, mais aussi Berlin, Istanbul et même lors de festivals réunissent gays et hétéros sur le même dancefloor. Un seul but : les faire danser sur des titres underground ou encore italos. En tout cas, une chose est sûre, lorsque Strut se charge du festin, la viande chevaline n’a jamais aussi bon goût. Son troupeau est riche. Et ces compiles permettent de faire, en quelque sorte, le tour du propriétaire.

Le second volume de « Horse Meat Disco » (NDR : dont l’emblème est représenté par un cheval) est une galette jubilatoire mixée par les résidents de ces soirées folles. Des résidents prêts à nous faire tressaillir (NDR : qui a dit hennir ?) sur une sélection de tracks qui devraient également plaire aux amateurs de disco underground newyorkais. Du groove diablement efficace de Cyclades (« Fire To Desire ») à la fièvre entretenue par les bongos de Bravo ! (« Touch Me Down »), les sabots transpirent et les crinières se secouent dans le rythme ! Ici le beat est roi et la basse reine. Et leur rencontre produit de douces saveurs exotiques. « Horse Meat Disco » c’est de la pure viande bien tendre comme on aime en avoir dans son assiette ! Un mix indispensable !

 

mardi, 27 juillet 2010 21:40

Ten Danz

Six ans plus tôt, Stijn nous balançait le très funky « Euphoric ». A cet instant, Stijn ne se doutait sans doute pas encore, qu’il deviendrait une valeur sûre du paysage électro en Belgique. Aujourd’hui, grâce à son nouvel opus « Ten Danz », il s’impose en véritable roi du funk. Et son single « Password », digne d’une production à la The Neptunes, en est la plus belle illustration. Stijn Vandeputte (NDR : c’est son vrai nom !) vient de pondre un opus riche en production et en beats percutants. Chez lui, le groove est inné et il le communique volontiers à son auditoire. Ses morceaux son brefs et incisifs, mais gorgés de testostérone. Un peu dans l’esprit de Prince (NDR : clin d’œil aux nostalgiques du kid de Minneapolis). D’accord, pas encore au point de s’y mesurer (NDR : faut pas rêver quand même), mais en laissant son spectre hanter l’excellent « Booty ». A l’instar de Calvin Harris, le Flamand se pose en fervent défenseur des beats 80’s et des sons claviers cheaps. Et « Funkafy » corrobore ce point de vue. Dans l’ensemble, toutes les compos pètent le feu, et lorsqu’elles ne sont pas sculptées dans le funk, elles embrassent, vu le concours du rappeur Faberyayo, une forme de hip hop électro fringante. Classe ! Mais la pépite de l’elpee revient à « BID » (NDR : soit « Back In Detroit »), un track qui explose tout sur son passage. A cause des beats techno ultra racés, et puis des synthés made in Detroit qui règnent en maître !

La réussite de Stijn est insolente. Tout ce qu’il entreprend, il le réussit. Et ce « Ten Danz » en est la parfaite démonstration…

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