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Ludovic Vandenweghe

Ludovic Vandenweghe

samedi, 11 février 2017 22:13

Sharko ( Ludovic Vandenweghe )

{sbdredirect  http://musiczine.lavenir.net/fr/photos/sharko-08-02-2017/}
jeudi, 20 octobre 2016 03:00

Aux innocents les mains pleines

Votre serviteur avait assisté, pour la première fois, à un concert de Ben Harper, en 1998. C’était à Torhout (NDR : dans le cadre du festival jumelé Torhout/Werchter). Etonnant que près de 20 ans plus tard, il soit toujours dans le circuit en compagnie de ses vieux comparses, The Innocent Criminals. En 2015, la troupe s’était à nouveau produite à Werchter ; et cette année, elle est repartie en tournée mondiale, un périple baptisé « Call It What It Is », soit le titre du nouvel opus. Il transitait donc par les Hauts-de-France, et plus précisément le Zénith de Lille, ce jeudi 20 octobre. Retour sur un concert très très bien ‘roadé’…

The Jack Moves est prévu en supporting act. Malheureusement, malgré un départ de plus de 2h30 avant le début de sa prestation, je ne suis parvenu à assister qu’aux remerciements adressés par Zee Desmondes et Teddy Powell, à la foule. ‘What a pity !’ Il faut cependant souligner que le concert de Ben Harper a suscité un énorme engouement dans le Nord de la France. Ce qui explique la véritable cohue, autour du Zénith Arena. Le parking est blindé, la fosse pleine à craquer, et les gradins se remplissent à une vitesse vertigineuse.

21h05 les lumières s’éteignent. Le show peut commencer. La foule est déjà survoltée. Les premiers rangs sont carrément compressés contre les barrières. Le personnel de la sécurité est particulièrement à cran. La nervosité, vraiment palpable.

Représentée par une immense cible, le décor est inspiré de l’artwork du long playing « Speak Out-A Bluegrass Tribute ». Un oiseau en bois surplombe un petit meuble ; et un tissu coloré à motifs psychédéliques pend négligemment le long du clavier.

Chapeau vissé sur le crâne, Ben Harper grimpe sur l’estrade. Il est accompagné de ses Innocents Criminals. Il y a une telle ferveur dans les acclamations qu’elles en deviennent impressionnantes. Issu de « Fight For Your Mind », « Oppression », ouvre les hostilités. De quoi ravir l’auditoire. Le concert va alterner les genres, depuis la soul au blues en passant par le rock et le folk, sans oublier le reggae.

Aux percus, Leon Mobley affiche une maîtrise stupéfiante. D’abord sur le plus reggae « Finding Our Way ». Puis lorsqu’il s’autorise un solo en avant-scène pour « Burn One Down ». Mais encore lors d’un trio qu’il partage en compagnie du bassiste Juan Nelson et du gratteur Michael Ward, sur « Don’t Take That Attitude To Your Grave ». Mais en général, ce dernier semble quelque peu absent. Quant à Jason Yates, malgré son look de vieux corsaire, il se révèle plutôt discret. Le musicien qui brille vraiment de mille feux, c’est Juan Nelson. Il épate par sa technique et sa capacité à suivre (ou précéder) Ben Harper. Pendant « Fight For Your Mind/Them Changes », lui et Ben exécutent un long passage instrumental. Aussi, fascinée, la foule l’ovationne pour l’encourager. Après ce morceau, Haper va même plaisanter en déclarant : ‘Je ne peux pas le suivre !’.

Ben Harper est un excellent communicateur. Que ce soit vis-à-vis de ses musiciens que de l’auditoire, qu’il remercie à maintes reprises, parfois la main sur le coeur, comme s’il était submergé par une certaine émotion.

Il tend aussi le micro vers la foule pour l’inviter à chanter sur « Finding Our Way », l’incite à frapper dans les mains en rythme ou à les lever « With My Own Two Hands ». Sous les lumières du Zenith Arena rallumées pour la circonstance, tout le monde s’exécute, des premiers rangs aux derniers gradins du fond de la salle, pour ce long moment de communion.

Outre sa technique remarquable affichée, notamment lorsqu’il se sert de la slide, le Californien Ben Harper possède une excellente voix. Et son interprétation a capella et sans micro d’une partie de « Morning Yearning » a de quoi clouer le public sur place. La performance subjugue, et l’assemblée l’écoute religieusement avant de l’applaudir longuement.

Ben Harper rappellera aussi The Jack Moves sur l’estrade pour interpréter « Under Pressure », en hommage à Freddy Mercury et David Bowie, avant de terminer ces deux heures de concert par un solo acoustique sur « Waiting On An Angel ». Il est alors seul sur les planches face à un auditoire ébahi…

Donc le concert était génial. Pour être honnête, il ne m’a pas totalement convaincu. Pourtant, le son était nickel. Et la technique des musicos, irréprochable. Je vais encore me faire des amis, mais soit… En fait, j’ai eu l’impression d’assister au spectacle d’une véritable machine de guerre. Tous les rouages étaient parfaitement huilés. C’était même digne d’un show permanent à Las Vegas. A aucun moment, je n’ai ressenti une réelle émotion dans ses propos ou ses gestes ; que ce soit le poing levé ou la main sur le cœur. Tout semblait calculé comme dans une production hollywoodienne. Aucune place n’a été laissée à la spontanéité. Même le rappel et les reprises étaient savamment arrangés. Il y a fort à parier que si vous assistez à deux shows de cette tournée, vous retrouverez la même selist, les mêmes clins d’œil adressés au public, les mêmes attitudes censées communiquer des émotions… finalement, il ne changerait peut-être, que de t-shirt…

Quel dommage de voir un tel artiste se laisser bouffer par le système –et il n’est pas le seul– dans l’unique objectif de privilégier la rentabilité ; alors qu’il a le talent pour improviser à travers des jams mémorables… qui le rendraient célèbre… C’est un choix !

Voir aussi la section photos ici

(Org: FLP + Divan Production)

 

dimanche, 23 octobre 2016 23:49

Wild Beasts ( Ludovic Vandenweghe )

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dimanche, 23 octobre 2016 23:45

Ben Harper ( Ludovic Vandenweghe )

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mercredi, 15 juin 2016 03:00

God Save The American Idol…

Lorsqu’un soir, votre serviteur annonce à sa compagne ‘Chérie, je te laisse ... je vais voir Queen à Bruxelles’, elle a du mal a vous croire. Et pourtant, c’est bien ce qui s’est produit ce mercredi 15 juin. Enfin, afin de ne pas froisser les puristes, qui estiment que la nouvelle formule fait pâle figure, il faut préciser que l’affiche spécifie quand même que ce qui reste de la légende est renforcé par la présence d’Adam Lambert.

Mais qui est cet Adam Lambert ? Un chanteur qui a tapé dans l’oreille de Brian May, lorsqu’il avait adapté le classique "Bohemian Rapsody ", dans le cadre de l’émission télévisée ‘American Idol’ (NDR : c’est dans le style de ‘Nouvelle star’ !), au cours de laquelle il était candidat, en 2009. A l’âge de 33 balais (NDR : l’âge du Christ !) Ce qui lui permet aujourd’hui d'accompagner les deux membres originels de Queen, Brian May et Roger Taylor. Qui bénéficient, en outre, du concours du fils de ce dernier, Rufus Tiger Taylor (percussions), de Neil Fairclough (basse) et Spike Edney (claviers).

Et pour ne pas se voir reprocher d’usurper le patronyme de Queen, May et Taylor ont pris soin de baptiser la tournée, ‘Queen + Adam Lambert’. Qui aurait déjà dû passer au même endroit l’an dernier, mais dont le spectacle avait été annulé, pour cause de… grippe. Ce soir, toute l’équipe est bien décidée à offrir au public, multigénérationnel, un concert haut en couleurs et en émotions.

Tout au long du set, vous vous en doutez, le spectre de Freddie Mercury va planer. Car régulièrement, le regretté va (ré)apparaître sur un écran géant, et tout particulièrement durant le somptueux "Love Of My Life" ainsi que l'intemporel "Bohemian Rapsody".

Sir Brian May, dont la crinière devient de plus en plus grisonnante, prend la parole à de nombreuses reprises. Et il s’exprime dans un français presque parfait ! Le concert va parcourir la monumentale carrière de Queen en une vingtaine de morceaux, dont la plupart figurent sur la dernière compilation "Queen Forever", parue en novembre 2014. Une set list dont on épinglera "Somebody to love", "Love Of my Life" (voir la video ici), "Save Me" ainsi que "Crazy Little Thing Called Love".

La scène est immense. Des passerelles donnent accès à une seconde estrade au centre de la fosse. Tout est mis en œuvre pour en mettre plein les mirettes aux 15 000 spectateurs. L'écran géant (NDR : et le mot est faible !) diffuse également des images en direct. Des images qui ne sont pas avares en effets spéciaux. Sans oublier le light show (NDR : impressionnant, vous vous en doutez également), la fumée, les lasers etc. Et le son est quasi-parfait. Adam Lambert change de tenue à plusieurs reprises (veste brillante et cloutée, bottes hautes à talons dorés). Il met tout en œuvre pour séduire l’auditoire. Et s’il n'a certes ni la carrure, ni le charisme de Freddie, force est de constater que sa voix androgyne assure sur une grande majorité des morceaux, même si son rôle est à double tranchant.

Aucun temps mort durant les 2h20 d’un spectacle qui, a contrario de ce qu’on aurait pu penser, se veut moderne dans son approche du répertoire classique de Queen.

Chaque musicien aura droit à son moment de gloire. Brian May, à la guitare, bien sûr. Mais malgré son doigté légendaire, il trahit quand même quelques petits dérapages (in)contrôlés. N’empêche, nonobstant ses 67 ans, sa maîtrise est encore toujours aussi spectaculaire. On assistera également à une ‘battle’ entre le père et le fils Taylor aux drums. Un duel qui précède l’incontournable "Under Pressure", au cours duquel Roger va se réserver les parties de David Bowie, aux côtés d'Adam Lambert campant Mercury. 

Un May qui attaque le "Love Of My Life" en solo, en compagnie du public, mais aussi de Mercury, qui apparaît sur l’écran géant, comme par enchantement. Roger Taylor, 65 balais, barbe blanche et Ray-Ban s’impose enfin en chantant "It's a Kind Of Magic", dont il est l'auteur/compositeur.

Pendant "Who Wants To Live Forever" une splendide boule à facettes descend progressivement sur le deuxième podium, sous Adam et Brian, propageant des lasers à travers tout le Palais12.

Place au rappel. Les lumières restent allumées. Comme en début de spectacle, l'emblème de Queen squatte les écrans. Adam Lambert et les musiciens reviennent quelques minutes plus tard. Ce dernier, à l’instar de Freddy Mercury –lorsqu’il était encore de ce monde– est coiffé d’une couronne. Une manière de rendre un ultime hommage au roi. "We Will Rock you" et "We are The Champions" terminent le show sous une pluie de confettis.

Ce concert était tellement attendu, aussi bien par les jeunes que les moins jeunes ; et il pourrait bien s’avérer l’ultime accordé par Queen en Belgique.

(Org:  Next-Step - AJA concerts)

 

 

mercredi, 01 juin 2016 16:48

The Dandy Warhols ( Ludovic VDW )

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mercredi, 01 juin 2016 16:42

Les Innocents ( Ludovic VDW )

{sbdredirect http://musiczine.lavenir.net/fr/photos/les-innocents-27-05-2016/}

Il y a précisément un an qu’on avait plus assisté à un concert de Noel Gallagher, flanqué de ses High Flying Birds, à Bruxelles. C’était au Studio 69, lors d’un concert privé accordé dans une ambiance particulièrement cool. Un superbe set au cours duquel Noel Gallagher s’était montré sympa (NDR : oui, oui, vous avez bien lu ‘sympa’), nonobstant la pratique d’un humour qu’on pourrait qualifier de rock’n’roll. Un humour pas nécessairement tendre, non plus. Rappelez-vous ce tweet virulent posté lors de son séjour dans la capitale belge… ‘Je suis à Bruxelles depuis 2 ou 3 jours... je me souviens même plus. C'est tellement ‘chiant’ ; ça, je peux vous le dire. Et pluvieux, je peux vous l'assurer également. Le nombre de jours de congé que j'ai à Bruxelles ne cessera jamais de m'étonner. Je dois dire que j'ai eu plus de jours ‘off’ ici que dans n'importe quel endroit au monde. Pourquoi ? Y a littéralement ‘rien’ à faire ici. Putain…’

L’office du tourisme de Bruxelles s’en souvient encore !

Difficile malgré tout de résister à la tentation de revoir cette joyeuse bande de ‘Pince-sans-rire’, venue défendre une nouvelle fois son deuxième elpee, « Chasing Yesterday », gravé l’an dernier.  

« Everybody’s on the run » est devenu un classique du premier opus. Un disque éponyme paru en 2011. C’est par ce titre que le set s’ouvre. A 21 heures précises. Peu visible, la section de cuivres est bien présente. Et audible ! Elle s’est installée à l’arrière, du côté gauche. Mais dès le départ on se rend compte que le son est pourri. Et tout particulièrement celui de la guitare. Frustrant ! Ce que confirme « In the Heat of the Moment ». Résultat des courses, le show est interrompu pendant une bonne dizaine de minutes. Un moment au cours duquel c’est ‘panique à bord’… et les oreillettes chauffent. Roadies et techniciens s’affairent pour tenter de rétablir la situation. Un peu comme Vincent Kompany, lorsque valide, il fait le ménage au milieu de la défense des ‘blues’, si chers au chanteur du band mancunien.

Malheureusement le son ne va vraiment s’améliorer que lors des trois derniers titres de la première partie du spectacle. Ainsi le très électrique « Digsy’s Dinner » (NDR : datant de 1994, cette compo d’Oasis figure sur le long playing, « Defenitely Maybe ») souffre atrocement de ce son brouillon. ‘What a pity ! F***, f*** et encore f***, alors !’   

Pourtant les nouvelles compos passent bien la rampe. A l’instar de l’excellentissime « The Riverman » (NDR : coup de cœur de votre serviteur sur « The Ballad of Mighty »), d’une efficacité redoutable en ‘live’. Et du même LP, « The Mexican » confirme cette impression. Mais la set list recèle trop peu de morceaux extraits de cet album. 

Trop d’Oasis, tue l’oasis… Sans jouer la carte de la nostalgie, il faut reconnaître que certaines chansons semblent exclusivement taillées pour Liam. « Listen Up », par exemple ; au cours de laquelle, la voix criarde et l’attitude arrogante du cadet font cruellement défaut. Même si entre les deux frangins, Noel reste sans doute le plus convainquant. Sur les planches, bien sûr. Pas de doute, ‘The Mighty’, c’est lui. D’ailleurs, pour l’instant, Liam se contente de ranger ses t-shirts ‘Pretty Green’ dans sa boutique…

Tout n’est cependant pas à jeter dans les nouvelles versions du répertoire d’Oasis. Ainsi celles de « The Masterplan », « Champagne Supernova » et « Don’t Look Back in Anger » –qui clôt le set– sont magnifiques. Des morceaux très attendus par les aficionados trentenaires, dont votre humble serviteur fait partie. L’auditoire connaît les paroles et les reprend en chœur. On a alors l’impression de faire un bond de 15 ans dans le passé ; tout en savourant le moment présent…

Il faut reconnaître qu’on a assisté à un show formaté, même s’il était partagé équitablement entre compos d’Oasis et de Noel Gallagher's High Flying Birds. D’abord, Noel Gallagher, ce n’est plus Oasis. Ce n’est pas, davantage, une bête de scène. Il n’est guère interactif ; sauf pour communiquer sa mauvaise humeur. Il ne bondit pas aux quatre coins du podium. Donc ce n’est pas pour ces raisons que la foule se déplace pour assister à une des ses prestations, au cours desquelles, il se contente du minimum syndical. Finalement, c’est surtout sa notoriété qui lui permet encore de drainer la foule. Parce qu’en ‘live’, le système fonctionne sans trop se casser le c**. Déjà qu’il faut bosser un dimanche soir ! Et lorsque la machine est bien huilée, on n’y voit que du feu (NDR : ou de la fumée), mais quand les soucis techniques s’accumulent, le public a le droit de se sentir quelque part, grugé…

Set list

1. Everybody’s on the run
2. Lock All the Doors
3. In
the Heat of the Moment

Interruption de 10’

4. Riverman
5. Talk Tonight (Oasis cover)
6. The Death Of You and Me
7. You Know We Can’t Go Back
8. Champagne Supernova (Oasis cover)
9. Ballad of th Mighty I
10. Sad Song (Oasis cover)
11. D’Yer Wanna Be a Spacemen? (Oasis cover)
12. The Mexican
13. Half the World Away (Oasis cover)
14. Listen Up (Oasis cover)
15. If I Had a Gun
16. Digsy’s Dinner (Oasis cover)
17. The Masterplan (Oasis cover)

Rappel :

18. Wonderwall (Oasis cover)
19. AKA… What a Life
20. Don’t Look Back in Anger (Oasis cover)

(Voir aussi notre section photos ici)

Organisation : Live Nation

mercredi, 20 avril 2016 02:08

Noel Gallagher and The HFB ( Ludovic VDW )

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mardi, 23 février 2016 00:00

Retour dans l’AaRONdissement de Lille…

Le concert d’AaRON, programmé par l’Aéronef, ce mardi 23 février 2016, affiche complet depuis des mois. Tout fraîchement revenu de Montréal, le duo pop français défend son troisième album et semble très heureux de retrouver cette salle après 5 ans d’absence dans la métropole lilloise. Au cours du set, Simon va d’ailleurs glisser cette phrase : ‘Il y a des dates que nous attendons parfois plus que d'autres, celle-ci en fait partie’...

Le supporting act est assuré par Blondino. De quoi satisfaire les quelques fans de cette formation qui s’étaient probablement déplacés rien que pour leurs favoris. Dommage que cette première partie ne soit plus assumée par Camp Claude, comme en début de tournée, baptisée ‘We Cut The Night tour’.

Après un petit intermède d’une demi-heure, AaRON (NDR : pour ‘Artificial Animals Riding on Neverland’) monte enfin sur le podium. Et attaque immédiatement le spectacle par l’hypnotique, envoûtant même, « Magnetic Road ». Excellent choix d'introduction qui permet de contrôler progressivement la mise en place des différents éléments du show.

Dont la set list va osciller entre morceaux empreints de douceur et de poésie et titres beaucoup plus electro et par conséquent dansants. Faut dire que les hits du band avaient déjà subi, lors de leur passage au Grand Mix de Tourcoing, en mai 2015, un relookage plus technologique (voir compte-rendu ici)

« Arm Your Eyes » et « A Thousand Wars » nous entraînent dans une atmosphère extrêmement mélancolique, avant que Simon et Olivier –dont la ressemblance physique est de plus en plus frappante– ne se réservent un duo sur « U-turn », compo que les deux complices maîtrisent à la perfection, en profitant même pour célébrer une forme de communion fraternelle…

L’auditoire commence à entrer dans le concert et se réveille à partir de « Blow », disposition qui se confirme tout au long de « Seeds of Gold », plage issue du deuxième elpee, « Bird in The Storm ».

Le chanteur suscite alors la réaction du public en lui accordant un espace afin de reprendre certaines paroles en chœur (NDR : ‘C’est à vous !), marque le tempo et se balance de droite à gauche (NDR : ou de gauche à droite, selon); une technique qui permet d’établir une belle interactivité entre le groupe et la foule. Pourtant, on sent le combo quelque peu fatigué ; mais son bonheur de retrouver cette scène, notamment à travers le comportement de Simon, finit par devenir contagieux.  

En rappel, AaRON va nous réserver quatre titres énergiques : « Blouson Noir », « Shades of Blue », « Little Love » et « The Leftovers » ; de quoi plonger la fin de soirée dans une ambiance dansante…

Quoique ravis, les 2 000 spectateurs avaient pourtant un goût de trop peu en sortant de l’Aéronef, dont la configuration colle moins bien aux climats mélancoliques, voire ténébreux, au sein desquels certaines chansons du band hexagonal sont susceptibles de baigner… 

(Organisation : A gauche de la lune)

Pour la section photos, c’est ici

 

 

 

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