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Le Yam 421 ou le 5 000 pour Bright Eyes ?

Bright Eyes sortira son nouvel elpee, « Five Dice, All Threes », ce 20 septembre. Ce sera son 10ème. Lors des sessions, Conor Oberst, Mike Mogis et Nate Walcott ont reçu le concours de plusieurs invités dont Cat Power, Matt Berninger de The National et Alex…

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Nicolas Alsteen

Nicolas Alsteen

mardi, 03 octobre 2006 02:00

Slow Days

Le label allemand Morr nous invite souvent à nous allonger pour mieux profiter de ses livraisons électroniques cotonneuses, rêveuses. Pour la circonstance, l’electronica n’est pas d’actualité. Le numérique au placard, The Year Of dépeint ses « Slow Days » en analogique. Piano, batterie, saxophone, vibraphone et guitares contribuent à façonner les expérimentations sonores de ces cinq Viennois. Belle et dépressive, la musique des Autrichiens fend le cœur de ses auditeurs. Et, même après la crise de nerfs jouissive engendrée à l’écoute de « Stephen Hawking », les temps ne sont pas aux grandes réjouissances. Pour la fête, on patientera. On se délecte donc de ces chansons désabusées, élancées sur les traces du Velvet, de Tarwater ou de Lambchop. Ces viennoiseries se dégusteront de préférence le soir autour d’un café noir. Histoire de remuer de sombres idées.

mardi, 26 septembre 2006 02:00

The Year of The Leopard

Cette année, nous célébrerons le léopard. C’est écrit et chanté sur ce nouvel album de James Yorkston. Murmurés en douceur, les mots se déplacent en apesanteur. L’Ecossais nous invite à traverser ses verts paysages, ses pâturages décorés de laines blanches. C’est ici, le long des grands lacs et des fjords, que la musique de James Yorkston est née. Sensibilité épurée, chansons éplorées : son univers s’écoute avec sagesse. Fruit d’une béatitude consternée, sa musique s’écoule telles des larmes de bonheur. Ces dix chansons content des aventures imaginées au gré de ses voyages, de ses rencontres. « Us Late Travellers », « The Brussels Rambler » ou « Steady As She Goes » évoquent les périples rêvés par leur auteur. « The Year Of The Leopard » convie le fantôme de Nick Drake, les sombres mélodies de Scott Walker. James Yorkston demeure une des pointures du folk moderne. Et ce n’est pas le léopard qui changera la donne.

lundi, 04 décembre 2006 01:00

Hit The Floor!

Accrochez-vous, préparez-vous à grincer des dents, à enfoncer vos ongles dans vos fauteuils, à festoyer et à mourir. En provenance de Vancouver, les Canadiens de You Say Party ! We Say Die ! ne se chauffent guère au même bois que leurs compatriotes de The Arcade Fire, Death From Above 1979 (R.I.P.) et autres Wolf Parade. Le rock furibond de ces cinq énervés prend davantage la direction du dance-floor (You Say Party ?), rejoignant un créneau braillard (We Say Die ?) déjà initiée au pays par Metric. La sauvageonne Becky Ninkovic prend donc un malin plaisir à rugir sa révolte sur une toile de fond déchirée par des riffs férocement aiguisés. Ce premier album de punk-rock, sans doute accouché sous les sunlights, est plutôt à l’avantage de la formation. La hype auréolant l’extravaguant patronyme trouve ainsi une certaine légitimité. Malheureusement, sur scène, You Say Party ! We Say Die ! culbute facilement dans le grand-guignolesque, plongeant ses hymnes électriques dans un tintamarre généralisé. Rien que d’y (re)penser, l’envie de balancer l’objet dans la poubelle la plus proche se fait méchamment (res)sentir. « Hit The Floor! » demeure donc bien plus captivant que les apparitions scéniques de la formation.

 

mardi, 15 août 2006 02:00

In My Mind

Faux cool, vrai N.E.R.D., Pharrell Williams est un sacré bosseur. Connu pour ses talents de producteur (Sous l’égide The Neptunes, en compagnie de Chad Hugo), l’homme aime travailler quand ses potes vont s’amuser. Ainsi, entre quelques productions prestigieuses (Britney Spears, Kelis, Justin Timberlake, Usher, etc.) et plusieurs millions de dollars, Pharrell a mis en boîte ses propres chansons. Elles lui trottaient dans la tête... « In My Mind », confession discographique de son géniteur, révèle les différentes facettes de sa musique. Hip-Hop, Rock, R’n’B et Soul se côtoient dans un grand branle-bas de combat. Bienvenue dans la tête de Pharrell : un endroit où les stéréotypes s’estompent comme les glaciers au Groenland. Ici, les blacks écoutent du rock. Les blancs se prennent pour James Brown. En signant ce premier album solo, Pharrell s’est attaqué aux étiquettes. Une par une, il les arrache à grand coup de chansons qui ne manquent pas de panache…

Lancé il y a plusieurs mois par le sulfureux single « Can I Have It Like That », le premier album de l’omniprésent Pharrell vient (enfin) trouver refuge sur notre platine. Elle s’incline. Le son, les bruissements, les arrangements, la production jouent dans les jardins de la perfection. Mais pouvait-on douter du talent du jeune homme ? On pointera tout de même du doigt ses marottes musicales : Michael Jackson (écouter « Stay With Me ») et Prince (se balancer sur « Angel »). Cet album est également l’occasion d’inviter quelques amis pour des collaborations de premier choix : Kanye West sur l’époustouflant « Number One » ou Slim Thug sur l’imparable « Keep It Playa ». Petite rature au tableau, « Young Girl », duo marathon (plus de huit minutes) en compagnie de Jay-Z, pèche par envie de trop (bien) en faire. Pour le reste, on saluera ce bel effort solo de Pharrell, un mec bien dans sa tête.

mardi, 07 novembre 2006 01:00

Rudebox

Depuis son éviction des Take That et sa cure de désintoxication, Robbie Williams s’est montré impitoyable à l’égard des radios. Elles n’en dorment plus... C’est simple, Robbie ne chante que des tubes au potentiel radiophonique surdimensionné. Par ailleurs, sa sortie discographique annuelle engendre un sentiment sécuritaire total chez ses fans. Avec Robbie, ils ne sont jamais seuls. Dès lors, le constat s’impose : Robbie Williams demeure une insatiable machine événementielle, un homme taillé pour le succès. Pourtant, l’Amérique semble encore lui résister. « Rudebox », septième album studio du gigolo de Stoke-on-Trent, s’évertue à convaincre l’autre partie du globe d’adhérer à sa cause. Pour l’épauler dans cette tâche délicate, Robbie peut compter sur l’expérience des Pet Shop Boys et l’énergie juvénile de Lily Allen. L’apport de ces deux recrues fait souffler un véritable vent de fraîcheur sur cette nouvelle production : la petite Lily laisse éclater sa candeur à travers les chœurs, les Pet Shop Boys posent leurs voix sur « She’s Madona » (ou comment conquérir les States en un volume).

Sur « Rudebox », Robbie explore les genres tel un conquistador en quête de nouveaux territoires : dance, pop, ballades à l’eau de rose, world, tout y passe. Et tout est bon ou du moins, loin d’être mauvais. A bien y regarder, la carrière de Robbie Williams s’apparente de plus en plus à celle d’Elton John. A celle d’un artiste extrêmement populaire, courant après les Etats-Unis comme une poule aux œufs d’or cavale derrière un lingot, toujours en mesure de taper dans le tubesque sans jamais être pris au sérieux. Pas simple la vie de star...

mardi, 19 décembre 2006 01:00

Birthday Party

Sortez le champagne, soufflez les bougies et entamez une furieuse bataille à la crème fraîche. Intitulé « Birthday Party », le premier album des Canadiens de The Winks célèbre son arrivée sur le Vieux Continent. Et, nom de Dieu, ça se fête ! Exubérant, fun, naïf, charmant, étincelant : les adjectifs se bousculent, s’efforçant de qualifier le bonheur éprouvé à l’écoute de ce disque. A la tête de la formation, Todd MacDonald (mandoline, voix) et la mignonne Tyr Jami (violoncelle, voix) forment un couple ambigu, biscornu. Main dans la main, ils organisent une « Birtday Party » décadente, insolente, ahurissante.

Selon la légende, ce disque constitue la huitième livraison de la formation. Les sept albums précédents reposent aujourd’hui sur quelques disques gravés, alors distribués sous le manteau lors de concerts donnés à la sauvette. The Winks est un groupe aventureux, campé entre les joyeuses mélodies insouciantes d’Architecture in Helsinki et le rock épique d’Arcade Fire. Au confluent des fables enchantées de Joanna Newsom et des chœurs tragiques d’A Silver Mount Zion. The Winks signe un disque à chérir toute l’année. Sans doute le cadeau d’anniversaire rêvé par votre meilleur ami : vous l’ignoriez encore ?

 

 

 

mardi, 28 novembre 2006 01:00

Heart

Nous étions prévenus. Un ami bien avisé s’était déjà emballé : ‘Eh, faut écouter Wixel ! Impossible de passer à côté de cet album quand on aime Manyfingers ou Explosions In the Sky. Eh, faut vraiment écouter Wixel ! Ce sont des Belges en plus. Franchement... Faut écouter Wixel !’ Impossible de le raisonner. Alors, comme demandé, nous avons écouté Wixel. Et, de fait, on s’est trouvé face à un très bon disque. Séduisante rencontre entre post-rock instrumental et electronica ingénue, la musique de Wixel étend ses chaleureuses textures à l’infini. « Heart » est un disque somptueux, fruit de l’acharnement et de la méticulosité sonore de Wim Maesschalck, son auteur. Revenir à ce disque, c’est s’épanouir, se réjouir de nouvelles subtilités acoustiques. Redécouvrir des sons. Parfois, une guitare électrique vient chatouiller les tissus électroniques de Wixel. Mais sans jamais les effrayer. Les mélodies mélancoliques demeurent la marque de fabrique de cette reposante entreprise. Fermez les yeux, oubliez-vous, écoutez Wixel !

 

 

 

lundi, 13 mars 2006 01:00

The Luxury of Sin

‘Songez-vous au suicide ? Pas de panique, vous n’êtes pas seul dans le cas’. Un traitement s’impose cependant. Que diriez-vous d’une bonne cure discographique en compagnie de cette tendre Leslie Woods ? D’abord un petit saut sur le site Internet de la jouvencelle country : les jambes écartées, l’accueil réchauffe forcément. Ensuite, c’est une histoire de goût. Mais prêt à parier que « Luxury of Sin » peut sauver la vie de nombreux traumatisés, on vous le prescrit. En douze titres et près d’une heure de malheur, Leslie et ses potes musiciens raclent le cul des clichés. Talons aiguilles, flingues in the pocket, jupe au ras des pâquerettes et autres cow-boys alcooliques se bousculent au portillon d’un disque stéréotypé jusqu’à la pointe des Santiags. C’est une conscientisation. Quel bonheur d’élever la parodie en philosophie ! Se retaper le moral à coups de plaisanterie ? Inutile : un disque suffit. Un album, un geste, Leslie fait le reste.

mardi, 26 septembre 2006 02:00

Make Good Areas Disturbed

Petits protégés de Robin Propper-Sheppard, maître d’œuvre chez Sophia, les musiciens de Vito présentent « Make Good Areas Disturbed », première pierre d’une discographie en devenir. D’ailleurs, à l’heure où nous écrivons ces quelques lignes, ces esthètes s’attachent à déterminer la ligne de conduite d’un deuxième album. Mais revenons à ce disque. Produit par Charlie Francis, orfèvre aperçu aux côtés de REM ou Turin Brakes, « Make Good Areas Disturbed » séduit d’emblée l’auditeur. Entre rock ténébreux et post-rock classieux, le cœur de Vito balance. Le nôtre chavire. Les plages instrumentales, d’une beauté confondante, viennent échafauder une base solide, point d’ancrage nécessaire pour poser la voix. On songe alors aux échappées mélancoliques de Sigur Ros, aux montées en puissance d’Explosions In The Sky. Les déflagrations sonores de Mogwai ne sont pas loin non plus. Cachés derrière des numéros énigmatiques, les musiciens privilégient leur musique à la notoriété. L’intensité de ces neuf titres légitime amplement leur approche. L’écoute de ce disque s’impose.

lundi, 27 mars 2006 02:00

In the Meantime…

Le secret le mieux gardé de la culture rock indépendante s’évangélise peut-être sous les paroles de Viva L’American Death Ray Music. Les mélomanes qui éprouvent une certaine « sympathie pour l’industrie du disque » ne peuvent passer à côté de ce quatrième album. Impossible ! En huit titres, le trio touche à l’essence de Televison, caresse les doux rêves proto-punk du Velvet. Ces grandes références n’effraient guère ces missionnaires éclairs du rock’n’roll. Pire, la liste des clins d’œil s’allonge : Roxy Music, Galaxy 500 ou The Modern Lovers enrichissent encore un catalogue référentiel étoffé. Derrière la batterie, on retrouve Jeffrey Bouck, figure hippie croisée dans la troupe ensoleillée de Polyphonic Spree. A la guitare et au chant, Nicholas Ray prend la mesure des lignes de basse de Harlan T. Bobo. Ensemble, les trois garçons tissent des toiles mélodiques perforées de refrains entêtants. Des hymnes à l’indépendance, à la joie de griffer ses chansons en toute liberté. Sur « Same Suit Different Tie », la formation parvient à raviver la flamme garage rock attisée par les Stripes sous l’étendard de « De Stijl ». Plus âpre, singulièrement rock’n’roll, Viva L’American Death Ray Music semble traverser les époques pour n’en retenir que l’essentiel. Passion, débauche et grands frissons.

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