L’esprit infini de LUX the band…

Après la sortie de second elpee, "Gravity" (décembre 2022), et de l'Ep "Before Night Falls - The Black Box Sessions" (digital janvier 2024), le quatuor LUX the Band (Angela Randal et Sylvain Laforge accompagnés de Julien Boisseau et Amaury Blanchard) est de…

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Des grenades pour Tess Parks…

Née au Canada, mais établie à Londres Tess Parks sortira son cinquième elpee et le second en solo, « Pomegranate », ce 25 octobre. En fait elle en a gravé un en compagnie de Black Market Karma, et deux d’Anton Newcombe de Brian Jonestown Massacre. Ils sont…

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Nicolas Alsteen

Nicolas Alsteen

samedi, 31 décembre 2005 01:00

We Are All Gold (2005)

Des fois, la fin d’un disque peut se révéler fatale. A l’horizon, aucune issue de secours pour rattraper le coup. Florian Horwath est une des nombreuses victimes de ce guet-apens artistique. Son disque, « We Are All Gold », en présente les pénibles symptômes. Pourtant, l’ouverture des festivités laissait augurer du meilleur : une musique simple, touchante, catapultée sur le haut de l’estrade par de véritables tubes : « Codeine », « Golden Teeth ». Un élan faussement maladroit, piqué chez Pavement, une aisance mélodique, aperçue chez Ed Harcourt, un bric-à-brac bricolo à ranger du côté des barbus de Grandaddy. Une perle sporadique de gospel (« Not Half Awake »), évangile harmonique avant le déluge. « When The Light Came Around » met l’auditeur en garde. En compagnie du brillant Peter Von Poehl (dont on attend le premier album solo pour février 2006), Horwath s’égare, s’enfonce dans de vaines complaisances, dramatiques, sobrement dénudées du tissu mélodique qui les habillait jusqu’alors. Dans les aigus, la voix de Florian Horwath chevrote, trébuche, s’effondre dans le pathétiquement correct (« I Feel You So »). Cette inéluctable constatation nous titille le tympan ici et là. Mais c’est en concert que le juge disposera de toutes les clefs du procès. « Clear Night For Love » vient rendre un cinglant hommage à Rocky Erickson (13th Floor Elevators) dont la folie a certainement dépassé les frontières de l’humanité depuis des années. Prions toutefois pour sa psychologie débitée qu’il n’écoute cette reprise…
samedi, 31 décembre 2005 01:00

Redbird

Avouer une quelconque sympathie pour Heather Nova peut porter préjudice en société. Les filles rejettent la belle pour sa sculpture de sylphide, les copains pour son romantisme putassier et sa passion pour la bande FM. Pourtant, le nouvel album d’Heather Nova n’est pas vraiment mauvais. Cette sentence est sans retour – ‘salut les copains, je vous aimais bien….’ - et aura de graves conséquences pour la suite des relations amicales de votre (ex-)rédacteur (dévoué et adoré). Mais essayons de rattraper le coup, de sauver un bout de peau de cet impardonnable égarement… A la moitié des années 90, Heather, douce naïade originaire des Bermudes, laisse entrevoir le bas de ses jolis mollets… euh, non. Plutôt : laisse entrevoir une puissante voix cristalline chargée d’une sensibilité à faire chialer des madeleines. Lancée sous les étoiles par le chanteur de Killing Joke (c’est le genre de détails qui peut vous faire gagner des points, reconquérir un minimum de crédibilité. Et aussi, l’occasion de rabattre le clapet à tous ceux qui pensent que cette charmante demoiselle est une parvenue). A ses débuts donc, Heather ne jure que par Bob Dylan, Neil Young et Joni Mitchell. « Oyster » (1995), son second album rencontre un large succès et emmène Heather Nova sur la route, en compagnie de Pearl Jam et Neil Young, notamment. Trois ans plus tard, c’est le grand tournant de sa carrière : « Siren », disque élégant et singulier s’incruste partout : dans les hits parades, les séries télévisées, en cuisine, dans la chambre à coucher (sous la couette ?), les magazines de mode, les pubs. Bref, partout. Heather devient le symbole de la comptine folk désespérée pour étudiants frustrés de périlleuses relations amoureuses. Heather découvre le succès, son public la vie. Et l’énorme problème pour la belle Bermudienne (un Bermuda, une Bermudienne ?), c’est que, depuis lors, rien ne semble plus évoluer. Les compositions demeurent toujours aussi larmoyantes, choyées par le réconfort d’un timbre céleste. « Redbird » résulte de ce cheminement. Une nouvelle fricassée de notes déjà ressassées. Un album magnifiquement produit, pour lequel Heather s’entoure de l’Orchestre symphonique de Vienne (« This Body »), de la chorale du London Community (« Singing You Trough », « Done Drifting ») et se fend d’une reprise facile du « Wicked Game » de Chris Isaak. La recette fonctionne à merveille, comme en témoignent les nombreux concerts joués à guichets fermés. Pour apprécier « Redbird », il convient de se conduire en fin stratège et de consommer ces substances sonores avec une retenue millimétrée. Alors voilà : faute avouée à moitié pardonnée ?
samedi, 31 décembre 2005 01:00

Mattias Hellberg

Saltimbanque attitré d’une scène folk-rock suédoise, Mattias Hellberg signe aujourd’hui son véritable premier album solo, loin de toute considération médiatique. Pourtant, Hellberg n’est pas le premier venu : membre actif des rockers tatoués de The Hellacopters, l’homme a déjà largement piétiné les planches de sa contrée natale et foulé les pâtures de nombreux festivals européens. Mais sans ses copains, Hellberg fait moins le malin. Introverti, sensible et élégant, il balance le perfecto, vire ses lunettes noires et surtout, troque l’électricité déterrée de sa guitare contre une nonchalance acoustique des mieux senties. Sur cet album éponyme, Mattias Hellberg livre dix liturgies légères, totalement sincères. En trente minutes, il saisit son folk venu du froid et le déplace vers les grands paysages rêvés et fantasmés du Minnesota. Alors, inconsciemment, il prend les traits d’un Dylan scandinave. Souvent proche de ses racines, la musique d’Hellberg effleure parfois la parodie mais sans jamais la percuter. D’un bout à l’autre de ce disque, l’auditeur ressent cette passion communicative, ce sens inné de la musicalité qui semble animer l’âme de notre Suédois. En filigrane de cette première livraison, le précepte se dévoile: ces chansons sont à prendre ou à laisser. Plus qu’une chose à faire: se laisser prendre !

samedi, 31 décembre 2005 01:00

L´homme du moment

Pour s'assurer un petit écho populaire, Alexis HK a opté pour une abréviation plus ou moins simple de son nom de famille. Avouez que Djoshkounian est plutôt difficile à prononcer et à écrire… Donc, sur ce coup là, mieux vaut HK ! Sur "l'Homme du Moment", Alexis Djoshkounian s'attribue les vies banales de Parisiens ordinaires. Pour l'artiste, ‘la ville des lumières’ demeure une source d'inspiration intarissable. A Paris, les promenades du chanteur du moment l'ont conduit à reconsidérer ces détails insignifiants qui se dissimulent aux détours des rues de la capitale hexagonale. La réalité citadine s'extirpe des grands boulevards et se lance sur les ondes radios par l'entremise de cette belle voix grave d'un Georges Brassens jouant le crooner aux abords de la gare Saint-Lazare. Alexis HK ou comment chanter tout haut ce que les gens pensent tout bas? Dans les vestiaires, au travail ("Tandis") ou au téléphone ("Norvège"), le chanteur se pose en spectateur et soumet par ses mots doux quelques observations pas piquées des vers. "L'Homme du Moment", deuxième album de notre jeune trentenaire, se joue des tristes clichés du ‘renouveau réaliste de la chanson française’ et sans refrain récurrent, s'offre une belle promenade loin des projecteurs et des paillettes des Champs Elysées. Et puis, Alexis HK n'est jamais aussi séduisant que lorsqu'il nous conte ses histoires sans queue ni tête mais tellement attendrissantes. ‘Pas facile d'être chien de vieille. Quand la vieille devient aigrie et qu'elle reporte ses insomnies sur le chien de sa chienne de vie’. Le charme de ces déclarations cyniques réside au cœur de notre vécu, de nos expériences quotidiennes. Et lorsque Alexis raconte la vie de cette pauvre bête, nous ne pouvons nous empêcher de songer à la voisine, voire à une tante éloignée. ‘Devenu le seul objet de désir, le chien n'est jamais lâché. Habillé d'un manteau de cuir très laid, le Yorkshire se voit humanisé’. Et là, ça vous rappelle quelqu'un ?
samedi, 31 décembre 2005 01:00

Supernature

Goldfrapp, c’est le blanc et le noir. C’est l’homme et la femme. C’est l’aventure électro alternative proposée par Will Gregory et Alison Goldfrapp. En 2000, le tableau était le suivant. Le duo éclatait aux oreilles du grand public par l’entremise de « Felt Mountain », album osé, exploration électronique, contorsion pop dandinée de folk. C’était le grand cabaret Goldfrapp. Trois ans plus tard, la paire revient, décidée à secouer davantage le dance-floor. Alison n’est déjà plus la sage étudiante en art de l’Université de Middlesex qu’elle était. Lorsque paraît « Black Cherry », leur deuxième album, quelque chose a changé. Le son déjà. Davantage centrée sur les machines et la grosse artillerie électronique, la musique de Goldfrapp abandonne ses expériences sonores et s’adonne à des joies propres aux excentricités du clubbing. Le corps d’Alison se met alors en avant. Elle devient l’égérie Goldfrapp, intouchable pin-up et nouveau mythe sexuel d’une génération qui se découvre. « Supernature » s’inscrit ainsi dans la continuité de « Black Cherry ». Toujours plus dénudée, Alison tourne, un peu plus encore, sa voix vers les ondes radiophoniques. C’est terminé. Goldfrapp n’est plus le rêve confidentiel d’une poignée d’observateurs attentifs. Désormais, le duo est branché sur la mainstream. Est-ce moins bien pour autant ? En vérité, les hits de Goldfrapp ont conservé tout leur charme, un assortiment futuriste de romantisme et de gloire. « Ooh La La », le premier single, dévale sur les pistes de danses comme un sunlight braqué sur le succès. « Love 2 C U » se démarque également d’entrée de jeu. La réussite ne peut échapper à Goldfrapp. Mais l’œil du cyclone Alison ne se limite pas à une déferlante de beats incongrus et violents. La belle se permet de jolies et douces échappées comme sur « Let It Take You » ou « Time Out From The World ». Le timbre d’Alison a trouvé une voie (voix) toute tracée entre celle de Kylie Minogue et de Deborah Harry. Une super nature donc.
samedi, 31 décembre 2005 01:00

Life In Slow Motion

Qu’on le veuille ou non, David Gray est un homme respectable. Né à Manchester en 1968, le garçon s’est voué à une carrière d’anglo-trotter, en promenant sa guitare à travers le Pays de Galles, Liverpool et Londres. Le but ultime de ses incessantes pérégrinations s’égrène autour d’un concept singulier: la musique. Obsessionnelle, possessive, envahissante, elle a agrippé David Gray et ne l’a plus lâché. En sa compagnie, la vie n’a pas toujours été rose. La musique l’a poussé à coucher ses inspirations poétiques, l’a contraint à signer des contrats et vivre des échecs discographiques de 1992 à 1998. La fin était proche, la relation perdait la splendeur des premiers jours. Dans un ultime sursaut romantique, David Gray est pourtant resté cloîtré entre les murs de son appartement londonien. Sans contrat, sans maison de disques. Seul avec son amour de la musique, il a déposé ses appréhensions sentimentales sur les cordes d’une guitare folk. Passion et solitude. « White Ladder » était le résultat de son abnégation, cette envie de signer un disque marquant et remarqué. Récompensé par quatre albums multi platine, « White Ladder » recevait les éloges dont rêvait David Gray depuis sa rencontre amoureuse. Ensuite, l’histoire est connue : ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Après « A New Day at Midnight » et « The Other Side » (2002), le nouveau bébé de David Gray se prénomme « Life In Slow Motion » et n’apporte pas grand chose de nouveau dans l’univers idéaliste du bonhomme. Au contraire, des chansons de la trempe de « Slow Motion » campent un décor post Bee Gees sous anxiolytiques. A vous faire tourner la tête, vous donner la fièvre un samedi soir, juste avant de sortir. Sur ce coup là, les dix titres de l’album risquent de se noyer au large de la Manche, avant même d’avoir atteint les berges du continent.
samedi, 31 décembre 2005 01:00

Late Night Conversations

Effluves de jouvence, émotions et premières sensations. The Forecast, c'est un peu l'histoire d'une jeunesse réussie. Le genre de groupe indie découvert, un jour, au hasard d'un présentoir de disques. Un album qu'on achète sans la moindre conviction. Mais une fois sur la platine, The Forecast s'incruste et la relation devient fusionnelle. La passion s'installe et le rêve américain recouvre ses racines adolescentes. C'est ainsi… Ensuite, de longues et ‘tardives conversations nocturnes’ seraient nécessaires pour dévoiler à nos potes les raisons de cette nouvelle marotte. Alors, on se lancerait dans des arguments farfelus, des explications tarées du genre: ‘cet entortillage de voix masculines et féminines fleure bon la Californie !’ Oui, mais pas de bol, The Forecast est un quatuor de Peoria, en Illinois: un groupe plombé de références flagrantes, peut-être gênantes (Jimmy Eat World ou The Get Up Kids en tête). Et puis, Dustin Addis, guitariste émérite, semble avoir décalqué ses écorchures vocales sur celles de Nikola Sarcevic, le chanteur de Millencolin. Et lorsque sa bassiste de Shannon Burns lui répond d'une voix adolescente, c'est la légèreté des Lemonheads qui trépasse (le timbre de la petite Burns évoque irrémédiablement le refrain entêtant de Juliana Hatfield sur "It's a shame about Ray"). Ce truc s'apparente à de l'emo-punk-pop pour jeunots en pleine crise identitaire… Et comment ! "Late night conversations" transpire d'une mélancolie urgente, d'une émotion palpable. Et de fait, The Forecast joue sur l'émotivité d'un public en proie à ce genre de cornichoneries plaintives. Et paf. Ces petits salopards ont réussi à nous toucher là où la douleur devient bonheur: en plein cœur. Allez, ça suffit comme ça… Tous à vos BMX, on va draguer les filles !
samedi, 31 décembre 2005 01:00

Le Pavillon des Fous

Depuis « Piece Montee des Grands Jours » et l’empathique single « Deux Pieds », Fersen est un personnage public, notoriété respectée de la chanson française. Pourtant, c’est oublier que depuis 1993 Fersen chante une nouvelle livraison tous les deux ans. Le « Pavillon des Fous » constitue donc le sixième album du monsieur. Et sa maisonnette des barjots est superbe, emplie de folie (forcément), d’humour et de fatalisme. Des histoires tordues, ornées de mots fleuris comme sur « Hyacinthe » et « Je n’ai pas la gale », comptine folk langoureuse. Fersen revisite son univers mot par mot, phrase par phrase. Le voyage est fabuleux, vif, couleur orange (mécanique). Le livret délivre ainsi un drôle de clin d’œil à Stanley Kubrick. Thomas Fersen se fend également d’un bel hommage à « Zaza », son clébard. Poème tendre et comique pour cette chienne puante qui ne réalise certainement pas sa chance, à l’instar de son « Iguanodon ». Mais Fersen ne fête pas que ses trente millions d’amis. Sa voix, proche de celle de Dutronc ou d’Higelin, se colle sans mal sur des frasques tubesques : « Pégase » et « Le Tournis » sont les témoins sonores de l’avènement d’un type dont le mérite trouve sa légitimité au cœur même de son style, sincère et personnel. Fersen joue avec les mots, s’amuse à vulgariser la complexité pour, finalement, accoucher de son œuvre la plus accessible. Et lorsque la porte du « Pavillon des Fous » se referme, nous restons là, séquestré en sa compagnie, camisole et sourire névrosé de circonstance.
samedi, 31 décembre 2005 01:00

Black Tape

Pour commencer, nous voulions vous parler de rock’n’roll, de punk, de vies débauchées, de clichés transgressés… Pour finir, nous bafouillerons quelques mots sur ce "Black Tape", premier album de The Explosion. Rien de mirobolant, d’emballant ou d’excitant en somme. Le quintette perpétue l’art peu ‘couillu’ d’un punk-rock mélodique pour skater bordélique débraillé. Ils sont sympathiques comme A.F.I, mélodieux comme The Ataris ("Atrocity"), énergiques comme The Living End ("Filthy Insame") et ils en ont marre de tout comme Sick of It All. "I Know Something About You…Fuck You ! " ("I Know"). Voilà le genre de prophétie débitée à toute allure par ces jeunes communistes plein aux as. En Belgique, ils sont même annoncés en ouverture du concert de Good Charlotte. Alors quand nous vous disions que pour parler de rock’n’roll ou de clichés transgressés il allait falloir attendre, ce n’était rien de le dire. Encore fallait-il l’écrire.
samedi, 31 décembre 2005 01:00

Stop the future

Effusion féroce et rétroactive élaborée à base de punk rock, de power pop et de résidus new wave, la musique des Epoxies mise radicalement sur l'originalité. Apparus en 2000 à Portland, au cœur de leur Oregon natal, les Epoxies sortent aujourd'hui "Stop The Future", deuxième disque farouche et rudimentaire, coup de pied aux couilles de l'ennui. Prêts à ‘endiguer le futur’, les cinq larbins avaient déjà prévenu leur auditoire par l'entremise d'un album éponyme unanimement accueilli par la critique et la scène punk d'alors. Car s'ils ont l'air de ringards finis, les Epoxies dégagent un style singulier et atypique dans le paysage rock(ambolesque) actuel. Vêtus de cuir sombre, de vestes en latex et épousant des dégaines de sado masos en manque de sensations fortes, ces charlots présentent de nombreux atouts. Le plus beau réside sans aucun doute dans la charmante mécanique de la chanteuse Roxy Epoxy. Néanmoins, le reste de la compagnie vaut également son pesant d'or : Shock Diode à la basse, Viz Spectrum à la guitare, le Docteur Grip (grippe?) à la batterie et l'entêtant clavier de Moxie Static viennent compléter cet étrange tableau de Modern Art. Sortes de rockers androïdes, les Epoxies s'attachent à mettre au goût du jour un punk futuriste flingué en pleine évolution. Plus exubérant que The Faint, rappelant joyeusement la délicieuse touche vocale de Déborah Harry (Blondie), on coincera sans mal ce disque entre ceux des vieux B-52's et des sympathiques jeunots de Pretty Girls Make Graves.
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