Steve Wynn fait ce qu’il faut…

Le dernier elpee de Steve Wynn, "Northern aggression" remontait à 2010. Son prochain, "Make It Right", paraîtra ce 30 août 2024 et coïncidera avec son nouveau livre de souvenirs ‘I Wouldn't Say It If It Wasn't True’ (Jawbone Press). Lors des sessions, il a…

logo_musiczine

Des grenades pour Tess Parks…

Née au Canada, mais établie à Londres Tess Parks sortira son cinquième elpee et le second en solo, « Pomegranate », ce 25 octobre. En fait elle en a gravé un en compagnie de Black Market Karma, et deux d’Anton Newcombe de Brian Jonestown Massacre. Ils sont…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Julien Winkel

Julien Winkel

vendredi, 31 décembre 2004 02:00

Vibrion

Quatuor marseillais, Vibrion propose une musique calme et agréable, aux influences électro/rock (guitare, basse, samples). Malheureusement accompagnée de slams assez prétentieux, elle finit rapidement par agacer. L’occasion de souligner ici encore une fois la difficulté qu’il y a à produire de bonnes paroles en français. Un texte moyen en anglais ça passe…En français par contre, cela ne pardonne pas. Dommage…
vendredi, 31 décembre 2004 02:00

En plein éclat

Varietoche varietoche, quand tu nous tiens. Issu de la région champenoise, Thiénô se pose en chantre de la variété ‘intelligente’ influencée, entre autre, par Pascal Obispo. Si nos nouveaux amis ont le bon goût d’éviter de singer le clone attitré de Michel Polnareff, ils ont malheureusement aussi une fâcheuse tendance à oublier que le grand Pascal possède malgré tout un indéniable talent d’arrangeur. Le résultat de cette omission se révèle fatal pour « En plein éclat » puisque ce CD 6 titre est ‘nanti’ d’une production à faire péter d’horreur les cordes vocales suraiguës du minet de la chanson française. Et comme les compositions sont également loin d’être inoubliables, on aura vite fait de skipper cet album…
vendredi, 31 décembre 2004 18:10

The Bloudy Tenent Truth Peace

Slim Cessna's Auto Club

Lorsque j’ai pris ce disque en main pour la première fois, je me suis dit : ‘Tiens, marrant, un groupe qui reprend Pavement’. Si après vérification, il s’est avéré que le titre « Shady Lane » n’a rien à voir avec celui de l’ancien (et regretté) groupe de Stephen Malkmus, force est de constater que le style embrassé par le « Slim Cessna’s Auto Club » (puisque c’est le nom du combo qui nous intéresse ici) ne se rapproche pas non plus vraiment de celui des maîtres de la pop lo-fi. En bref, il ressemblerait plutôt à une country fleurant bon le grenier à foin ou la tarte à la citrouille… Si personnellement la voix du chanteur ne me convainc pas vraiment, la musique par contre est assez agréable et se laisse écouter. Le groupe égrène ainsi, sans agacer, ses 11 morceaux aux tempos assez enlevés sans que l’un ou l’autre ne sorte cependant du lot. On retiendra peut être le sympathique « This is how we do it in the country » au refrain assez proche de Nick Cave ou encore « Cranston », un titre qui pourrait servir de bande son à un Lucky Luke décadent et complètement bourré. On notera pour conclure que « Slim cessna’s Auto club » n’hésite pas à intégrer à sa musique des éléments pas toujours très country. Et on remarquera la présence ponctuelle d’une guitare rockabilly, d’un petit orgue ska ou encore d’un xylophone. Une ouverture d’esprit qui pourrait aider le groupe à se démarquer de ses concurrents…Pour les amateurs du genre…
vendredi, 31 décembre 2004 02:00

Key

Deuxième album de « Son, Ambulance », « Key » aurait pu être une très belle réussite. Passé le faible morceau d’introduction (« Paper Snowflakes »), on se dit en effet que l’on tient peut être là un groupe ayant compris comment faire de la pop romantique à l’anglaise sans tomber dans les travers habituels du genre. Portés par une musique emphatique (NDR : mon Dieu, que de piano ! ! !) étrangement touchante et une voix évitant les inflexions pénibles ‘à la Chris Martin’ pour se poser dans un registre plus proche de celui de Jarvis Cocker (leader de Pulp), les premiers morceaux de l’album étonnent par une certaine légèreté empreinte de nostalgie. Ainsi, « Billy Budd » et son petit parfum rétro font mouche alors que « Chlorophyll » émeut par la grâce d’un métissage improbable entre Travis et Coldplay. Dans la continuité, un « House Guest » aux arrangements kitsch proches de Maximilian Hecker ou encore le plus enjoué « Taxi Cab Driver » finissent par donner l’impression que le groupe maîtrise parfaitement son sujet… Et puis, alors que l’on semble s’acheminer tranquillement vers une fin de disque ‘pépère’, l’irréparable survient sous la forme de trois morceaux franchement laids. La première salve est tirée par « Glitter Angel », sorte de slow FM sirupeux clôturé par un solo de guitare dégoulinant. Ensuite c’est carrément l’invasion barbare qui gagne l’ego trip de « If I Should Fall Asleep » et un « Pleasure Now » portant décidément bien mal son nom… La bataille terminée et les cendres refroidies surgit une interrogation : comment la bande de petits poètes du début a-t-elle pu se transformer en une horrible armée au service des forces du mal (NDR : question que se posait également mon grand-père au sujet des Allemands pendant l’entre-deux guerres…) ? Répondre à cette question permettra, on l’espère, à « Son, Ambulance » de produire un troisième album digne des réelles qualités entrevues avant que son côté obscur ne l’emporte… (NDR : avant le triomphe du côté obscur…)
vendredi, 31 décembre 2004 02:00

Phonograph

Basé en Alabama, Stateside vient de sortir son deuxième album. Marqué par un changement presque complet de line-up (seul le chanteur John Paul Keith subsiste par rapport à « Twice As Gone », prédécesseur de « Phonograph »), le combo ne s’écarte cependant pas des chemins qu’il avait pris l’habitude d’emprunter par le passé. Fortement influencée par les Rolling Stones et le rock sudiste, la musique qu’il propose s’efforce dès lors de creuser encore un peu plus un sillon déjà bien marqué. Des morceaux comme « Time Time Time » et « We Will Find A Way » s’inscrivent ainsi clairement dans la lignée des classiques « stoniens » de type « Brown Sugar ». « Belle Of The Ball », quant à lui, aurait plutôt tendance à s’inspirer des Stooges…Si toutes ces références flatteuses font de « Phonograph » un disque agréable, il faut malgré tout se garder de crier au génie. Les onze compos le jalonnant n’ont malheureusement ni l’évidence mélodique des Stones ni la hargne du groupe d’Iggy Pop. Et puis surtout, Stateside semble avoir emprunté à ses influences sudistes cette horripilante faculté à produire des refrains pompiers aux longues voix doublées… Une tendance fort dommageable quant on sait qu’avant ces moments d’égarement, le groupe se montre souvent assez efficace dans ses débuts de morceaux. En fait, seul « Song In D », en fin d’album, semble échapper à cette lourdeur par la grâce d’un chant plus modéré et d’une basse aérienne… Du bon rock donc, mais sans plus…
vendredi, 31 décembre 2004 02:00

Codification

Présentée comme la ‘PJ Harvey française’, Laetitia Shériff mérite, dès la première écoute de son « Codification », davantage que cette description sommaire. Si la comparaison est flatteuse et justifiée en certains points, il n’en reste pas moins que la jeune Lilloise entraîne l’auditeur au sein d’un univers très personnel, résolument rock, qui ne saurait être réduit à de vagues comparaisons avec d’autres artistes féminines (on cite également, mais de manière moins évidente, Cat Power). Oscillant entre morceaux rêches et minimalistes comme « Roses » ou le tubesque « Codification » et d’autres plus câlins et poppy comme le très beau « That Lover », l’album est porté de bout en bout par la jolie voix de la Miss et une production irréprochable. Si, en fin de parcours, l’ensemble paraît quelque peu s’essouffler, il n’en reste pas moins que cette plaque est une vraie réussite et devrait promettre à Laetitia Shériff des lendemains qui chantent…
vendredi, 31 décembre 2004 02:00

Get rid

Très trendy pour l’instant, les Robots in Disguise tentent par « Get Rid » de prendre les échappements de la nouvelle vague électro-rock (peut-on vraiment dire electro-clash ?) afin de se tailler une place au soleil, tout près de la grosse boule disco. Manifestement destiné à enflammer les dance –floor, cet opus devrait d’ailleurs remplir parfaitement son contrat, pourvu qu’on ne soit pas trop exigeant sur la marchandise. Par contre, pour l’auditeur à la recherche d’un projet plus abouti, il y a fort à parier que cet album ne laissera pas un souvenir impérissable. En effet, hormis les efficaces « Mirror et « La nuit », les autres compos finissent par agacer tant elles sont truffées de clichés. Desservies, de plus, par des voix assez agaçantes sur la durée et une production grosse mais manquant d’idées, les chansonnettes présentées à vos petites oreilles se révéleront donc un peu ennuyeuses sur la durée d’un album (et ce n’est pas une reprise très moyenne du « You really got me » des Kinks qui changera quelque chose). Isolées au sein d’un dj set, au cours d’une soirée, et bien entourées par des titres plus accrocheurs, certaines d’entre-elles devraient malgré tout faire mouche. Taillé pour le dance-floor on vous disait…
vendredi, 31 décembre 2004 02:00

Because I can

Une jouvencelle de plus dans le monde du Rock and Roll… ! ! ! Suivant la piste encore toute chaude tracée par Avril Lavigne, une certaine Katy Rose semble vouloir s’enfoncer à son tour dans la jungle du music business. Si notre jeune aventurière (vu les photos elle ne doit pas avoir plus de 18 ans) devra faire preuve d’une grande prudence pour ne pas s’égarer dans cet environnement aux dangers mortels, elle nous paraît malgré tout mieux préparée que sa fougueuse concurrente. Bien sûr, la célèbre Avril possède plusieurs longueurs d’avance sur la pauvre Katy et, déjà, elle semble apercevoir l’ouverture dans la cathédrale de verdure hostile. Au delà, s’imagine-t-elle, se trouve la charmante clairière dont les guides du label lui ont tant parlé ; celle où les gentils fans de la forêt viennent se rafraîchir à l’eau d’une petite cascade cristalline…Et de s’imaginer gambadant pour de longues années au milieu d’un Eden musical…Pourtant, peut-être aurait-elle mieux fait d’écouter les vieux sages qui, lorsqu’elle n’était encore qu’une petite musicienne, lui susurraient à l’oreille que le chemin le plus droit et le plus dégagé n’est pas toujours le meilleur. La trouée dans les feuillages est encore bien étroite et la petite Lavigne apprendra sans doute douloureusement que ce qui se cache derrière n’est peut être pas aussi bucolique qu’elle le pense. Certains crocodiles, tapis aux pieds de chutes vertigineuses doivent déjà se pourlécher les babines… Pendant ce temps, Katy Rose risque d’en baver. Les picots qui viendront immanquablement lui déchirer la peau seront probablement bien plus dangereux que ceux recouvrant la fleur dont elle porte le nom. Ses beaux vêtements finiront en pièces, c’est sûr, mais notre Miss s’en sortira malgré tout…Pourquoi ? Parce que la petite Katy est une maligne et que, dans la jungle, les futés s’en tirent toujours mieux que les fonceurs aux techniques balourdes…Katy a su écouter la voix des anciennes, dirigées par une certaine ‘PJ’, et elle a compris que des cicatrices et des frusques en piteux état sont quelques fois plus jolies qu’un baldaquin porté par de puissants nababs. Bien sûr, elle hésite encore et, durant une bonne partie de ce périple qu’elle a choisi de nommer «Because I can », elle semble vouloir suivre la trace de l’imprudente Avril. Et puis, tout d’un coup, elle se ravise, revient sur ses pas et emprunte ce qui nous semble être la bonne voie. En entonnant, coup sur coup, un « Original Skin » et surtout un « Lemon » d’une voix affirmée (au propre comme au figuré) prouvant qu’elle a enfin compris où elle devait aller. Katy Rose n’est pas encore sortie de la jungle, loin de là, mais la clairière, la vraie, se rapproche…
vendredi, 31 décembre 2004 02:00

Metric for the drops !

Artiste français, Rain nous propose ici son deuxième album. Pratiquant une électro-pop (plus pop qu’électro) assez proche de Tarwater, notre bonhomme n’est guère convainquant. Si l’ensemble est plutôt de ‘bon goût’, les compositions manquent cruellement de relief et finissent par se ressembler un peu toutes. En outre, le chant (en anglais) souffre d’un accent français, pas toujours de très bon aloi. Moyen…
vendredi, 31 décembre 2004 02:00

Les yeux mécaniques

« - Commandant Winkel ? »
« - Oui ? »
« - OVNI sur le radar n°3… »
« - Mazette, le voilà enfin ! »
« - Croyez-vous qu’il va atterrir, commandant ? »
« - Je n’en sais rien lieutenant, mais s’il le fait, j’espère que ce sera dans mon lecteur CD… »…
Bon allez, trêve de dialogue de série Z, arrêtons de déconner et parlons plutôt de cet album fort étrange et, pour tout dire, assez séduisant. Engendré par Dominique Pascaud, « Les yeux mécaniques » est une petite soucoupe volante dans le monde de la chanson française. Divisé en deux parties bien distinctes, l’album offre tout d’abord quelques gentilles perles pop comme « Le mal attendra », « Les yeux mécaniques » ou encore « Dans mes bras ». Foutrement bien troussées, ces fragiles ritournelles, servies par une production ‘mimi tout plein’, ont fait chavirer le cœur du commandant en chef qui vous parle. Pourtant, au début, la voix de l’alien aux commandes du vaisseau céleste a de quoi énerver. Plaintive, à la limite du chuchotement, elle égrène des textes qui, eux, ne sont jamais très loin d’une prise de tête ‘à la française’. On se dit alors qu’on est parti pour un moment difficile quand, comme par magie, tout s’éclaire. Soutenue par les délicates mélodies sur lesquelles elle se calque, la voix qu’on s’apprêtait à détester fini par faire mouche. Plus fort encore, l’embellie se voit confirmée par la deuxième partie de l’album, composée presque entièrement d’instrumentaux biscornus. C’est à l’écoute, entre autres, de « Jonction 18 :33 » (sorte de construction pop aphone), que l’on se rend compte combien le chant nous manque. Le plus dingue, c’est que cette absence, loin de tuer le morceau, le rend encore plus fort…Drôle de relation amour/haine qui fait que le manque de quelque chose que l’on a failli haïr mais que l’on aime se révèle plus jouissif que sa présence… Clôturé par « Les yeux mécaniques (2) », cet album a le petit goût de trop peu et d’inachevé qui engendre les classiques…
Page 1 sur 13