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Julien Winkel

Julien Winkel

mardi, 13 juin 2006 03:00

Ep

Lauréat de l’AB Cocoon 2005, Kawada a reçu, grâce à cette distinction, la chance de publier son premier cd 5 titres. Responsables d’une pop atmosphérique clairement orientée vers ce que l’on appelait il y a quelques années encore la ‘Friet Pop’, ces jeunes Flamands ne déméritent pas et se montrent même circonstanciellement convaincants. On retiendra ainsi particulièrement la fin, cliché mais fort bien troussée, de « Johhny’s Carrousel » ou encore un morceau comme « Perfume Glue » au refrain proche de certains titres du dEUS originel. Mais si ce rapprochement peut se révéler flatteur, il peut également poser quelques problèmes. Kawada peine en effet à s’affranchir de ses influences et des poncifs inhérents à la ‘pop à la flamande’… Si nos jeunes amis veulent vraiment marquer les esprits, il leur faudra affirmer encore un peu plus une personnalité que l’on sent déjà présente en filigrane…

mardi, 20 juin 2006 03:00

Zenith

Ce groupe américain est né en 1989. Il nous propose son deuxième opus avant d’avoir commis son troisième… en 2002 ! Non non, ne vous inquiétez pas, votre humble serviteur n’est pas devenu fou à l’idée du travail titanesque qui l’attend encore ! Cette aberration temporelle, ce vortex devrions-nous dire, s’explique bien plus facilement que vous ne le pensez. En fait, lors de la gestation de « Zenith », The Jigsaw Seen ne dénicha pas de maison de disques pour lancer son bébé sur le dur marché de la musique. Résultat des courses, le groupe fut forcé d’attendre cinq ans et de finir par publier cet album sur son propre label. Une démarche courageuse que l’on ne peut d’ailleurs qu’applaudir… Malheureusement, à l’écoute de ce « Zénith », on commence à comprendre pourquoi cette plaque ne trouva pas, à l’époque, de boîte assez courageuse pour la soutenir. Composée de titres pop-rock assez classiques et teintés d’influences early 90’s, elle peine en effet à trouver la mélodie qui marque, l’arrangement qui tue, l’étincelle destinée à mettre le feu au bûcher. Il serait bien sûr injuste d’affirmer que des titres comme « Fiddlesticks » ou encore « Letter to the editor » se résument à de sombres daubes ; mais de là à recommander l’achat de cette œuvre, il y a une marge rendue encore plus infranchissable par un morceau comme « Big Hand », insupportable à cause de la voix limitée du chanteur.

mardi, 18 juillet 2006 03:00

Before the dream faded

Figure légendaire de l'indie US, ex-membre de Beat Happening, Dub Narcotic Sound System ou encore des Halo Benders, Calvin Johnson nous propose son quatrième album. Constitué de dix morceaux assez variés, "Before the dream faded" est aussi et surtout parcouru par la voix si particulière de son géniteur... Grave, fausse par moments, elle défigure étrangement certaines compositions alors qu'elle en embellit d'autres... Il est donc préférable d’écouter ce disque à la carte, de préférence plage par plage, afin d'en goûter la sève si particulière. Ainsi, alors que "I am without" nous ramène délicieusement à certains morceaux de Nick Cave, "The leaves of tea" semble proche de ce que Beck cherche désespérément à pondre depuis près de 10 ans. Plus loin sur l'album, "Your eyes" aurait pu être écrit dans les 60's par un groupe psyché défoncé au LSD. D'autres titres finissent par énerver l'auditeur tant la voix semble volontairement bâclée, presque laissée en chantier... Tout de même, Mister Johnson, il y a des limites à ne pas franchir... Des chansons comme "Rabbit blood", "I'm down" ou "Deliverance" en sont de bien tristes exemples et se trouvent ainsi ravalées au rang de curiosités alors qu'elles auraient pu devenir de véritables attractions. C'est bien dommage...

lundi, 27 février 2006 02:00

Sarah

" Sarah " est présenté comme l'album de la renaissance pour ce songwriter débarqué du label Maverick en 2001, pour cause de ventes insuffisantes. Un disque découpé en 9 plages oscillant entre petites comptines dramatiques et pièces folk plus classiques. Bien produit, orchestré avec sensibilité et servi par la belle (mais parfois quelque peu excessive) voix de Michael Jude Cristobal (NDR : c’est son vrai nom !), l'opus se révèle intéressant même s'il peine à convaincre sur la longueur. Débutant par un " Madonna " emphatique mais diantrement émouvant, " Sarah " s'essouffle ensuite progressivement et laisse finalement un petit goût de trop peu en bouche…

mardi, 13 juin 2006 03:00

For The Season

Album capiteux, « For the Season » est aussi et surtout une tranche de psychédélisme bien épaisse, lourde, vicieuse comme devait l’être une montée de LSD chez Timothy Leary. Dès les premières notes de « Ecks 'em Eyes », morceau d’ouverture, c’est le clash sonore. On se dit que l’ « European son » du Velvet n’est jamais très loin ; la pop des Boo Radley ou celle de Sonic Youth période « Goo » » non plus d’ailleurs… Oscillant constamment entre délires bruitistes quelquefois à la limite du supportable et accalmies baroques noyées sous le piano, l’orgue et des vocalises touffues, les douze morceaux pondus par Greg Ashley, ce Texan à l’origine du projet, sont à apprivoiser doucement sur son lit, accablé par une chaleur moite et étouffante. N’attendez pas d’eux qu’ils vous transportent jusqu’à la piscine d’à côté, un sourire aux lèvres, histoire d’aller admirer les filles (ou les garçons, c’est selon) qui s’ébattent dans l’eau. Par contre, si vous vous sentez d’humeur suintante, en singlet, et que l’envie vous prend de consommer des psychotropes divers et variés, « For the Season » est le compagnon idéal. Pour peu, à l’écoute de titres comme « Skin mass cat » ou le très pop « Medication #4 » on se croirait presque aux côtés d’Ashley et sa bande, agonisant dans la cabane où cet album dangereux fut enregistré. Attention donc, on vous aura prévenu… « For the season » n’est pas un ami très fréquentable; mais tout le monde sait que les relations scabreuses comptent parfois fois parmi les plus attirantes…

mardi, 26 septembre 2006 03:00

In the maybe world

Cet opus risque de faire mal lorsque l'automne et l'hiver auront épuisé nos nerfs à coups de rafales de vent... Fidèle à l'esthétique si particulière développée par Lisa Germano au cours de ses 5 précédents albums, "In the Maybe World" est en effet un disque sépulcral qui risque d'en envoyer plus d'un par le fond... Comme d'habitude chez cette chère Lisa, une fois le disque introduit dans le lecteur, le mélomane est convié à un petit carnaval de damnés… Pour peu on imaginerait presque une bande de corbeaux dansant dans la neige au son d'un orchestre composé de squelettes...

Nonobstant ces considérations psychologiques, il faut cependant avouer qu'une fois de plus l'Américaine fait fort. Ses compositions baroques et cristallines, constellées d’accords de piano, font merveille et c'est avec un certain plaisir masochiste que l'on s'abandonne à l'écoute de ces complaintes susurrées d'une voix rauque à nos oreilles frigorifiées... Déjà le silence empli de tension au cours des 20 premières secondes de l'album annonce la couleur. "The day" ouvre ensuite le bal d'une splendide manière, suivi par un "Too much space" presque étrangement apaisé. Après "Into Oblivion" on est franchement sur les genoux alors que s'annonce à peine la moitié de l'opus... "In the land of fairies", carrément effrayant, ne vous donnera quant à lui plus jamais envie d'éteindre la lumière une fois le soleil couché... Pour le reste, on vous laisse découvrir cet album par vous-même tant il semble vain d'ergoter à l'envi à propos d'une œuvre qui devrait installer un peu plus encore Lisa Germano au panthéon des songwriters atypiques de ce début de siècle.

 

 

mardi, 02 mai 2006 03:00

You could have it so much better

Cet album porte bien mal son nom… Attendus au tournant après le carton de l’éponyme « Franz Ferdinand », les Ecossais auraient en effet difficilement pu faire mieux que ce deuxième opus au titre décidément bien étrange. Ne reniant pas le trip binaire disco–punk de leur première œuvre, les sociétaires de Glasgow ont cependant eu le bon goût de se diversifier, de tenter d’offrir plus de variété musicale à un cercle de fans devenu énorme. Et le résultat est à la hauteur des espérances. S’appuyant sur une production irréprochable, Franz Ferdinand passe la surmultipliée, enchaînant morceaux efficaces proches de leurs précédentes productions et plages trempées dans une pop rock plus classique mais diablement bien faite. Si l’on excepte « Do you want to », single solide mais menaçant d’exploser sous l’effet des anabolisants, le groupe semble en effet avoir également atteint une maturité mélodique que l’on ne trouvait que de manière plus diffuse sur son premier album. Alliée à une énergie pure assez impressionnante, cette nouvelle aptitude fait mouche et des morceaux comme « This boy », « Evil an a heathen » ou encore « You’re the reason I’m leaving » (qui aurait sûrement fait un single plus original que « Do you want to ») marquent directement les esprits. On mentionnera aussi « Outsiders », disco crapuleux à la rythmique de galères romaines, et le cliché rock and roll jubilatoire de « You could have it so much better ». Egalement parsemé de sympathiques petites chansons pop éthérées comme « Fade together » et « Eleonor put your boots on », ce deuxième album de Franz Ferdinand à décidément tout pour plaire…

lundi, 13 mars 2006 02:00

Mais jusqu’où s´arrêteront-ils ?

Si, au cours de votre jeunesse, vous aviez pour habitude d’écumer les concerts de post-punk dans le but vous exploser les tympans à coups de Ludwig von 88, Jean Paul II et son immaculée contraception ou même de Renaud première époque, le nouvel album des Frères Couenne devrait vous valoir de belles bouffées de nostalgie. Militant à l’origine sous le patronyme des Amis d’ta femme, ces Nancéiens ont récemment changé de nom, à défaut d’orientation musicale. Musette potache, chansons à boire parlant de bitures et de femmes plus ou moins faciles sont ainsi toujours au programme… Et il faut dire que l’ensemble est plutôt sympathique… Bien sûr, la musique ne révolutionne vraiment pas le genre ; mais deux ou trois morceaux valent le détour pour les paroles… Certains moments de bravoure sont ainsi particulièrement appréciables. A l’instar de ‘A quoi ça te sert Jean-Claude, une sono de 300 watts, pour écouter de la daube encore plus fort qu’en boite ? Tes jantes sont aussi larges que le cul de ta mère et tes vitres fumées pour cacher ta misère’ sur « Tuning » et ‘Ma Julie est partie avec le voisin d’en bas qui en aurait, soi-disant, une bien plus grosse que moi. Peut-être que depuis son plus jeune âge il tire dessus comme un sauvage…’ sur « Pour quelques centimètres de plus ». La finesse, vous l’aurez compris, n’est pas au rendez-vous… Mais ‘Ca fait touchour pien rigoler !’.

lundi, 03 avril 2006 03:00

Dernières nouvelles

Chanteur français évoluant dans un registre très…variété française, Dutrey sortait son deuxième album début 2005. Celui-ci ne nous est parvenu que très récemment… Intitulé " Dernières Nouvelles ", il est composé de 11 plages fortement influencées par Pascal Obispo et Jean-Jacques Goldman. S'il faut reconnaître un talent de mélodiste à notre nouvel ami, les paroles accompagnant ses sympathiques petites ritournelles sont par contre assez vaines et ne parviennent pas à donner un peu de consistance à des compositions déjà franchement très légères… Gageons cependant que les amateurs de variété bien faite devraient être comblés par des morceaux tels que " Dedans dehors ", " La pluie de la nuit ", " Les bottes de géant " ou encore " La vie des hommes " (Jean-Jacques, tu es là ?)…

Figure hip hop underground bien connue pour ses collaborations avec de la Soul et Prince Paul, MF Doom (alias Metalfinger pour l'occasion) a décidé de s'accorder quelques moments de détente... Et quoi de plus relaxant qu'une petite série de mixings légers et pépères? Partagé entre deux cd's d'environ une heure, "Special Herbs, the box set vol 0-9" propose ainsi un total de 72 plages hip hop instrumentales courtes et chaloupées, idéales pour servir de fond sonore à une petite soirée délétère entre amis... On ne criera pas au génie à l'écoute de ces petites ambiances quelquefois old-school ; mais l'ensemble tient la route et se révèle circonstanciellement fort convaincant. Pour votre info sachez qu'un cd bonus est inclus dans le joli package. Celui-ci recèle une série d'instrumentaux de KMD, l'ex-groupe de MF Doom au sein duquel militait son défunt frère, le regretté DJ Subroc...

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