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Le venin de Judith Hill...

Chanteuse, compositrice et multi-instrumentiste, Juidith Hill, sortira son nouvel opus, « Letters From A Black Widow » le 12 avril 2024. Un album taillé en 12 pièces qui présente une histoire fascinante oscillant de la douleur privée à la transcendance…

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Jean-Claude Mondo

Jean-Claude Mondo

mercredi, 21 février 2018 12:12

Songs from the road

Encore une chanteuse comparée volontiers à Janis Joplin ! Elle est canadienne et répond au nom de Layla Zoe. Sa carrière semble bien lancée, puisqu’elle a signé un contrat chez le label allemand Ruf. Elle ne pouvait donc pas échapper à la série d’œuvres immortalisée ‘live’ et baptisées "Songs from the road" qui sortent sur cette écurie en cd et dvd. 

Sur les planches, Layla est épaulée par ses musicos. En l’occurrence le guitariste Jan Laacks, le bassiste Christophe Hübner et le batteur Claus Schulte. Le concert s’est déroulé au Hirsch Club de Nuremberg, en 2017. Au menu, 10 plages pour le cd, onze pour le dvd. Une ne figure que sur le cd, la cover du "The wind cries Mary" de Jimi Hendrix. Deux uniquement sur le dvd, "Work Horse" et la finale "Me and Bobby McGee".

Layla avait déjà publié un elpee ‘live’, enregistré en public, "Live at Spirit of 66", en 2015 ; mais le répertoire proposé ici est fondamentalement différent. Elle entame son show par "Backstage queen", un rockin' blues imprimé sur un mid tempo. Sa voix est autoritaire. Sa présence scénique, indéniable. Le spectre de Jimi Hendrix hante tout l’opus. Faut dire que le gratteur y contribue largement. Même sur les ballades bluesy "A good man" et "Why do we hurt the ones we loved". Layla libère une grande dose de sensibilité tout au long de l’indolent "Sweet angel". Henrik Freischlader cosigne "Never met a man like you", un shuffle texan digne de Stevie Ray Vaughan. Tout aussi nonchalante, la très longue plage atmosphérique "Highway of tears" assied une très bonne interaction entre la guitare et le chant théâtral voire tragique de Miss Zoe. Le compact disc s’achève, sans surprise, par la cover d’une autre ballade issue de la plume de Jimi Hendrix, "The wind cries Mary".

Le dvd recèle deux bonus. Tout d’abord le très long "Work horse", au cours duquel les musicos reçoivent leur billet de sortie, dont Laacks à la guitare talk box. Puis "Me and Bobby McGee", une compo qui figurait au répertoire de Janis joplin. A cappella la performance est une jolie réussite, mais la voix est plus propre et moins sauvage que celle de l'icône des sixties.

 

mercredi, 21 février 2018 12:11

This sweet old world

Chanteuse et compositrice, Lucinda Williams pratique ce qu’on appelle aujourd’hui de l’americana. Son premier elpee, "Ramblin'", remonte à 1979 ! Faut dire qu’elle affiche déjà 65 balais ! Originaire de la Louisiane, elle s’est établie à Nashville. Elle a atteint la véritable consécration en 1998, grâce à son album "Car wheels on a gravel road", sur lequel figure son plus grand succès, "Little Honey", un hit qui entrera même dans le Top 10, aux States. "This sweet old world" propose des compos qui figuraient déjà sur un long playing, publié en 1992. Mais il est le fruit de nouvelles sessions qui ont été réalisées à  Los Angeles, en compagnie de son backing group actuel, une formation impliquant le guitariste Stu Mathis, le bassiste David Sutton et le batteur Butch Norton. Pour la circonstance, Greg Leisz –dont on ne compte plus les collaborations– est venu apporter son concours à la gratte. En fait, cet opus célèbre le 25ème anniversaire de la parution de l’elpee originel. Et le résultat est excellent!

"Six blocks away" ouvre le bal. Mathis se charge de la guitare à 12 cordes, tout au long de ce morceau réminiscent des Byrds de la belle époque. Des cordes qui restent particulièrement inspirées tout au long du country/rock/roots "Prove my love". L’opus recèle de nombreuses ballades. Certaines sont vraiment superbes. A l’instar de "Memphis Pearl", mais surtout de "Something about what happens when we talk" et "Sidewalks of the City", dont le climat évoque le "Sticky fingers" des Stones, un album culte paru en 1971 ! Blues/rock, "Pineola" est découpé dans des riffs puissants. La voix est remarquable et les échanges opérés entre Mathis et de Leisz aux cordes électriques, sont lumineux. Le long playing recèle quatre bonus tracks, dont deux blues primaires ainsi que "Wild and blue", une dernière ballade qui véhicule des accents dramatiques.

 

dimanche, 11 février 2018 02:00

Diving for Pearls

Colin Steele est trompettiste de jazz. Ecossais, il est issu d'Edimbourg. Et tout au long de cet opus, il rend hommage à son compatriote, David Scott, le chanteur/compositeur des Pearlfishers. Steele a d’ailleurs souvent apporté sa collaboration à ce band. Il partage d’ailleurs un même goût pour les mélodies concoctées par Burt Bacharah, les Beatles et les Beach Boys. C’est le label Marina qui lui a demandé de réaliser ce projet. Qu’il a accompli à l’aide de trois acolytes. Tout comme Colin, ce sont des musicos de calibre. Ce quartet propose tout au long de cette œuvre un jazz plaisant, sophistiqué et d’excellente facture. Dominant le sujet, la trompette de Steele adopte une tonalité proche de celle d’un Miles Davis. Dave Milligan brille aux ivoires d'un bout à l'autre. Réunissant le bassiste Calum Gourlay et le batteur d'Alyn Cosker, la section rythmique forme une assise à la fois légère et sans faille.

 

dimanche, 11 février 2018 18:35

Moon over Montgomery

Ralph McKee est originaire du Michigan. Un vétéran qui a entamé sa carrière au cours des années 70, comme bassiste chez All Directions, une formation responsable d’une musique qui mêlait funk, jazz, blues et rock. Lorsqu’il milite chez Big Fun, il intègre son jeune frère, Denis, de onze années son cadet. Il va se consacrer essentiellement à la guitare. Big Fun devient ensuite The Pulsations, et adopte alors un style reggae/funk. Après avoir vécu de multiples expériences, les deux frangins décident enfin de monter leur propre projet, The McKee Brothers. De nombreux amis les rejoignent régulièrement tant sur les planches qu’en studio. Le dernier opus du tandem, "Enjoy it while you can", remonte à 2016.

Pour enregistrer « Moon over Montgomery », il a d’ailleurs reçu un le concours d’un nombre impressionnant de collaborateurs. D’excellente facture, la musique est le fruit d’un cocktail mêlant funk, soul, jazz, blues et rock. Très roots, "Worried about tomorrow" constitue un des trois meilleurs morceaux de l’elpee. Laith Al-Saadi (NDR : il a remporté, en 2016, une saison du ‘The Voice’ yankee) se consacre au chant. Soutenu par la slide de Stan Budzynski, Larry McCray brille aux cordes. Enrobé de chœurs, "Remember when" est une piste roots/rock au cours de laquelle Denis McKee libère toute sa sensibilité sur sa gratte. Il chante, d’une voix particulièrement mélodieuse, le blues/funk "Blues of the month Club"…

 

Ce chanteur/compositeur texan sévit depuis le début des années 70. "Tell the devil I'm gettin' there as fast as I can" constitue apparemment son 17ème elpee personnel. Un disque découpé en 11 plages, exécutées dans un style qu’on pourrait aujourd’hui qualifier d’americana.

L'ouverture "God looked around" donne le ton. La coloration roots est manifeste et intègre des éléments blues et country. La voix domine une excellente instrumentation mise au service du leader. Blues rythmé, "Lucifer and the fallen angels" est illuminé par la guitare aventureuse du fils, Lucas Hubbard. Autre blues, "Open G" est d'une simplicité déconcertante. Le vocal est uniquement soutenu par les interventions dépouillées au dobro de Jeff Plankenhorn. Tout au long du titre maître, Ray Wylie est épaulé par la voix de Lucinda Williams, une gentille ballade dylanienne entretenue par l'orgue Hammond de Bukka Allen et les cordes de Lucas. Hypnotique, "Old wolf" est inévitablement hanté par Howlin' Wolf. "The Rebellious sons" constitue probablement la meilleure piste du long playing. A cause des guitares acides injectées par la formation psyché issue d'Austin, Bright Lights Social Hour...

 

dimanche, 11 février 2018 18:25

Until better times

Leif de Leeuw est un guitariste batave. Son backing group réunit la chanteuse/guitariste Britt Jansen, le drummer Tim Koning et le bassiste Boris Oud. Lors des sessions d’enregistrement, ils ont reçu le concours de quelques collaborateurs, qui participent d’ailleurs à une majorité de plages, dont Willem 't Hart, préposé à l’orgue Hammond et aux claviers ainsi que Jasper Ras, aux percussions. Ce dernier assure aussi la production. Ce band pratique un power blues rock très travaillé. Le groupe avait gravé "Ep deluxe", en 2014, et un album baptisé "Leelah", en 2015.

"All coming back" reflète bien le style de Leeuw. Un hard rock mélodique qui véhicule de solides accents blues prononcés. Les interventions de gratte sont bien léchées. Les claviers s’intègrent parfaitement dans l’ensemble. La voix bien articulée de Britt domine le sujet, surtout lors des morceaux les plus lents. Elle réalise d’ailleurs une véritable prouesse vocale sur "Mr Hangman", alors que Leif s’illustre à la pedal steel. Mais également rayonne littéralement tout au long du titre final, le dépouillé et simplement beau "Dysphoria".

"Thank you" se distingue par ses changements de rythme, mais également grâce aux cordes qui se dédoublent avec bonheur. Plusieurs plages adoptent un profil southern rock, empruntant des intros aux grands groupes sudistes comme l’Allman Brothers Band, à l’instar de "Getting older", une plage au cours de laquelle la slide de de Leeuw se révèle vraiment captivante, mais également "Doing it allright" et "Be loyal".

 

dimanche, 11 février 2018 18:24

Driftin' heart

Ce chanteur/guitariste canadien réside à Victoria, mais il jouit surtout d’une solide notoriété sur l'île de Vancouver, où il défend différents projets. Son backing group implique le drummer John Hunter, un personnage qui s’est produit régulièrement en compagnie de bluesmen noirs prestigieux, le bassiste George Fenn et le claviériste Dave Webb. Baignant au sein d’un blues/rock au accents sudistes, "Driftin' heart" constitue son troisième LP. Il fait suite à "Urban Blues" et "Live at the Blue Gator". Sur les onze plages, sept son coécrites par John et Jason.

Efficace, "Fool from the start" ouvre l’elpee. Tapissé chaleureusement par l’orgue Hammond, ce shuffle texan est hanté par le regretté Stevie Ray. "Last love affair" et "You're sweet" adoptent un profil semblable. Naturellement puissante, la voix de Jason évoque alors celle d'un autre Texan, Omar Dykes. Mais lorsqu’elle devient caverneuse, c’est plutôt au légendaire Howlin' Wolf qu’on se met à penser. A l’instar de "Government man". "Stay the night" macère dans les swamps louisianais, dans un climat que n’aurait pas désavoué Guitar Slim. Buie démontre toute sa maîtrise sur les cordes, sur le "Cold cold feeling" de Jessie Mae Robinson, "Suits me to a tee" et "12 O'clock check out", des compos imprimées sur des tempos plus lents…

 

lundi, 12 février 2018 02:00

Walk on in

Richard Van Bergen est néerlandais. Un guitariste considéré comme un énorme bosseur. D’ailleurs quand il ne joue pas en compagnie de son band, Rootbag, il part en tournée, comme deuxième gratteur, pour épauler un des meilleurs bluesmen belges, Guy Velinde. Sans oublier ses participations ponctuelles auprès de Jack Hustinx, The Shiner Twins ainsi que The Qeaux Qeaux Joans. Rootbag, c’est sa section rythmique. Elle réunit le réputé Jody Van Ooijen à la batterie et Roelof Klein à la basse. En 2014, le trio avait publié un excellent opus. Un éponyme !

Richard est toujours aussi marqué par le blues originel issu du Mississippi qu'il accommode à sa sauce. Funk délicieux, "Rock me right" ouvre le long playing. L’intro trempe dans la reverb. Primaire, "Maybe someday" baigne dans le delta. Les cordes y sont parfaitement intégrées. La voix de Richard est convaincante tout au long de "That's what you do to me", un shuffle brûlant balisé par la section rythmique classieuse. Manifestement, il aime beaucoup les rythmes néo-orléanais. Et il le démontre, notamment, sur "Can't keep up", un plage tapissée par l'orgue de Roel Spaniers. Roots/blues, "Love my baby" met en exergue la slide bien huilée et l'harmonica de Gait Klein Kromhof. Un superbe album !

 

vendredi, 24 novembre 2017 15:44

Live at Brighton Road

Elle a fêté ses 32 ans et vient de signer chez l’écurie américaine Vizztone. A 22 printemps, cette chanteuse britannique avait alors décroché un contrat pour le dynamique label allemand, Ruf Records, y publiant, l’année suivante, "Heal my blues". Depuis, elle a tourné inlassablement et enregistré plusieurs long playings. Mais également participé à différents projets impliquant des chanteuses du label, auxquels avaient participé la regrettée Candye Kane, mais aussi Sue Foley, Deborah Coleman, Samantha Fish et Cassie Taylor, à des époques différentes.

Paru sous la forme d’un cd et d’un dvd, "Live at Brighton Road" est partagé entre une session acoustique et électrique. Deux fois cinq titres. Elles se sont déroulées au Brighton Road Studio, à Hassocks, au Nord de Brighton, en Angleterre.

La partie acoustique met bien en relief la voix pure et vivace de Miss Wilde ; et tout particulièrement lors du blues d'ouverture "Bumble Bee", une compo issue de la plume de la légendaire Memphis Minnie. Son frère, Will Wilde, s’y révèle particulièrement convaincant à l'harmonica. Les autres plages baignent au sein d’un climat unplugged ou si vous préférez, folk. Elle dédie "My old man" à son grand-père. Trois voix féminines l’épaulent tout au long de "Glorious day", un morceau qui s’achève en gospel, rythmes et claquements de mains compris. Le "The living years" de Mike Rutherford (Genesis) bénéficie du concours de Sarah Davison au violoncelle. 

La partie amplifiée est bien plus intéressante. Pour la circonstance, elle est soutenue par un claviériste, un bassiste, un drummer et un harmoniciste, Will en l’occurrence. "Deeper than black" ouvre la plaque. Les interventions de Mrs Wilde aux cordes sont parcimonieuses, mais chargées de feeling ; et elles montent en puissance tout naturellement. Elle adapte le classique de Jerry Leiber and Mike Stoller, "Hound dog", un blues très rythmé enregistré à l'origine par Big Mama Thornton en 1952, mais dont la version interprétée par Elvis Presley, décrochera un n°1 rock'n'roll, quatre années plus tard. Et c’est Gregory Coulson qui y tire son épingle du jeu au piano. De ses ivoires, il balise "High on your love", une compo signée par Will, un pur rock’n’roll au cours duquel Dani brille aux cordes. La fratrie se distingue encore sur le shuffle, "Don't quit me baby", l’une à la gratte, l’autre à l’harmo, dans lequel il souffle à pleins poumons. "Refugee" clôt ce long playing. Une ballade roots qui traite, bien sûr, du problème actuel des réfugiés. Une interview de l’artiste figure également sur le dvd…

 

vendredi, 24 novembre 2017 15:41

Walk in the dark

Chanteur/compositeur, Rob Lutes est issu de Montréal. Son style musical, qui oscille entre le folk et le blues, est considéré aujourd’hui, comme de l’américana! Son premier elpee, "Gravity", est paru en 2000. Et "Walk in the dark" constitue son septième. Pour la circonstance, il a reçu le concours de musiciens locaux. La prise de son s'est déroulée à Montréal. Sur les treize plages, le Canadien en signe douze, s’autorisant en outre, une reprise du chanteur folk américain, John Prine.

Roots song, "A little room" bénéficie d’une jolie mélodie. Grave et un tantinet éraillée, la voix de Rob émerge d’un ensemble, au cours duquel la basse se révèle très présente, alors que piano électrique, orgue, cordes acoustiques et électriques tissent la structure instrumentale. Abordé sous la forme d’une ballade, "There's no way to tell you that tonight" rend un très bel hommage au bluesman James Cotton. Le ton reste solennel. La voix monte facilement en puissance, alors que la guitare de Rob MacDonald se réserve un bel envol, relayé par l'harmonica de son compatriote –un pote– Guy Bélanger. Excellent! Et "Spence", au regretté guitariste bahaméen Joseph Spence, disparu voici plus de trente ans. Caractérisé par sa conjugaison de cordes acoustiques et électriques, "I am the blues" est un blues cool. Et on a même parfois que Rob chante juste en face de nous. Le titre maître est aussi le meilleur. Grâce à son sens mélodique et à sa construction harmonieuse. Mais également aux interventions d’orgue et de piano que se réserve Bob Stagg. Un véritable régal ! Le long playing recèle plusieurs ballades roots, dont le "Rocky Mountain time" de John Prine est certainement la plus intéressante. Caractérisé par la guitare quasi-manouche, "Believe in something" est souligné par l'harmonica de Guy Bélanger. Et ce dernier brille encore sur "Better past", une plage dynamisée par la basse acoustique. Deux titres qui achèvent le long playing et ne manquent certainement pas de swing.

 

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