OK Panda s’intéresse à la psychiatrie…

Après avoir publié un premier Ep intitulé "Perspectives", fin 2022, qui lui avait permis de fouler des salles comme le Cirque Royal, le Bota ou encore le Belvédère, le quintet bruxellois Ok Panda a sorti son second, "Chasing home", ce 20 février 2024. Dès la…

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Malice K sur les ondes…

Malice K est un artiste né à Olympia, WA, et basé à Brooklyn, dont la palette sonore est composée d'alt 90s et de lyrisme effronté, créant une rare fusion de pop rock indie décalé. Ancien membre du collectif d'artistes Deathproof Inc, il s'est forgé une…

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Enzo Porta

Enzo Porta

vendredi, 31 décembre 2004 02:00

Alezane

Cette copieuse compilation (35 titres) met à l’honneur les travaux de ce Français passionné par les musiques gitanes. Depuis 1984, la spécialité de « Titi » réside dans les rencontres musicales entre Orient et Occident. A ce titre, il considère que la musique des gitans est un terrain propice à ces combinaisons. « Alezane » recèle quelques unes de ces collaborations commises en compagnie de Gulabi Sapera, une chanteuse/danseuse du Rajasthan, le chanteur flamenco Paco El Lobo et les nombreux musiciens d’origines diverses qu’il a rencontré au cours de ces pérégrinations. Les morceaux de flamenco sont ici majoritaires ; de bonne facture mais sans surprise. Quelques pièces incluent aussi le répertoire des musiques traditionnelles de l’ouest de la France… Ce sont les collaborations avec Gulabi Sapera qui sauvent cette plaque de l’intérêt poli qu’elle suscite. La voix particulière de cette dernière et l’énergie émanant de son chant transcendent les arrangements de Robin qui semble plus inspiré que lorsqu’il se contente d’exécuter, brillamment certes, mais sans imagination, les nombreux flamencos présents sur « Alezane ». En conclusion, cet opus est réservé aux fans de flamenco et à ceux qui ont envie de découvrir Gulabi Sapera.
mardi, 14 avril 2009 22:26

King Of Latin Soul

Joe Bataan est une authentique légende de la soul latine des années 60 et 70. Du boogaloo à la salsa en passant par les premiers balbutiements du hip hop, l’homme a assurément marqué son époque. Après une longue éclipse qui a duré presque deux décennies, Joe a opéré un retour fracassant en 2004, lorsqu’il a commis « Call My Name », un album enregistré en compagnie des Dap Kings.

« King of Latin Soul » se concentre sur le glorieux passé de l’ancien bad boy de Spanish Harlem. Flanqué du groupe espagnol Los Fulanos, Joe revisite une douzaine de titres qui ont établi sa légende. Quelques uns des plus gros tubes de notre homme sont donc reliftés dans une veine funk latino énergique : « Mestizo », « The Bottle », « Johnny’s No Good », « Rap-O-Clap-O » ou encore « Puerto Rico Me Llama ». Une sélection parfaite qui résume bien l’évolution du bonhomme, des premiers pas du boogaloo aux balbutiements de la salsa, sans oublier le funk latin et le disco des années 70. Tour à tour romantique, pacifiste, acerbe observateur du ghetto, ces quelques chansons nous rappellent surtout que Joe Bataan est un compositeur extrêmement talentueux.

Au rayon des curiosités, on notera une version électro (et pas très réussie) de « Rap-O-Clap-O », un des premiers singles qui s’était penché sur le phénomène du rap ; et curieusement, un morceau qui avait décroché un énorme tube en … Belgique ! Dans un autre registre (celui des bonnes surprises), Joe chante sur « The Bottle », compo signée Gil Scott Heron, qu’il avait remaniée au cours des seventies, dans une version instrumentale sous le nom de « La Botella ».

« King of Latin Soul » se révèle un agréable disque riche en bonnes vibrations. Il n’apporte peut-être pas grand-chose aux originaux mais incitera peut-être les néophytes à découvrir la riche discographie de Joe, largement rééditée par Vampisoul et V2.

vendredi, 31 décembre 2004 02:00

After the Atom

Ancré à un concept fumeux (NDR : je vous invite à aller jeter un coup d’œil sur leur site www.thepiproject.com ) qui tourne autour du chiffre Pi, ce projet belge est mené par les mystérieux Arthus Mc Bride et Dave Stanford. Ils sortent ce 2-titres en éclaireur d’un album à paraître en octobre 2004. On a droit à deux morceaux de rock plombé, à la limite du « gothique » (Bauhaus), teinté de discrètes touches d’électronique. Un produit bien foutu, deux chansons solides à défaut d’être originales ; mais on attendra l’album pour pouvoir en dire un peu plus.
vendredi, 31 décembre 2004 02:00

Hang On Little Tomato

Après avoir touché le jackpot en vendant 650 000 exemplaires de leur premier elpee (« Je ne veux pas travailler »), le mini orchestre de Portland nous revient plus rétro que jamais. Il reste fidèle à sa formule multilingue (du français au japonais en passant par l’italien) qui brasse allègrement les styles classique, jazz, cubain et pop sixties ; le tout au sein d’une ambiance très ‘cocktail’ teintée parfois d’une certaine mélancolie. Certes, il n’y a pas ici de morceau qui se démarque particulièrement d’un autre ; et ceux qui y cherchent une nouvelle version de « Je ne veux pas.. » peuvent d’ores et déjà passer leur chemin. D’un autre côté, cet opus constitue une fort sympathique collection de chansons richement arrangées qui s’écoute avec un plaisir certain, même si aucune mélodie (NDR : à l’exception peut-être du latino « Lilly ») ne reste présente à l’esprit. Mais ne boudez votre plaisir, si vous avez envie de vous relaxer, cette plaque est bien plus efficace qu’une boîte de Xanax.
vendredi, 31 décembre 2004 02:00

Flor de amor

Une équipe musicale cubano-brésilienne préside au nouvel album solo de la chanteuse de La Havane, vocaliste redécouverte il y a quelques années, grâce à l’album « Buena Vista Social Club ». Cette collaboration donne vie à une collection de ballades sentimentales et d’odes à Cuba richement orchestrées de cordes, cuivres et autres percus qui font référence aux big bands des années cinquante. Un parti pris désuet totalement logique puisque c’est à cette époque que la chanteuse a défini son style. La voix de la dame est ici impressionnante de profondeur et sied à merveille à la mélancolie qui sourd de cette plaque. La qualité des compos n’est pas laissée de côté : peu de déchets ici, les mélodies sont inspirées et se révèlent au fil des écoutes (« Tabù », « Hermosa Habana »). Bref, que du bon pour ceux qui aiment les prestations de ces dignes ancêtres de la musique cubaine arrachés à l’oubli par Ry Cooder.
vendredi, 31 décembre 2004 02:00

Hasten the Homecoming

Des réminiscences de rock gothique viennent à l’esprit quand on écoute le deuxième album de ce trio de joyeux lurons issus de l’Indiana. Atmosphères lourdes à la Cure, arpèges de guitares qui rappellent The Mission, grosses batteries martiales à la Joy Division ; il ne manque plus qu’une reprise des Sisters of Mercy pour que le tableau soit complet. Pas de quoi faire la fête donc ; et les titres le prouvent : « Absent », « At Rest » et autres « Drift ». La voix du chanteur, Oliver Boch, n’est d’ailleurs pas en reste : c’est un curieux mix entre Thom Yorke et Ian Curtis après l’ingestion d’une boîte de Xanax. Bizarrement, et malgré quelques moments carrément grotesques (le batteur jamais en rythme sur « Even the lighthouse burns », les miaulements intempestifs du chanteur) il y des moments épars où on se dit que ces gaillards pourraient produire quelque chose d’intéressant s’ils laissent de côté leurs cavalcades gothiques. Je pense à « At rest » qui démarre bien par une chouette mélodie et des sons de synthés plutôt originaux. Un des trop rares moments classiquement pop de l’album où la formation laisse entrevoir un bon potentiel. Dommage, mais ce n’est peut-être que partie remise. On peut même espérer une métamorphose à la New Order, qui quitta les sombres plages de la new wave pour se plonger vers la dance… En attendant cet hypothétique événement, ceci est réservé à ceux qui mettent du noir pour sortir le soir.
vendredi, 31 décembre 2004 02:00

Duck My Sick

Il y a bien dix ans que PPz 30 sévit sur la scène musicale belge. Après avoir vécu les inévitables hauts et bas inhérents à leur métier, ils nous reviennent avec un nouvel album sur un nouveau label, signe d’une vitalité intacte qui inspire le respect. Rien de bien neuf, pourtant, dans leur funk-métal ; l’atmosphère de dessin animé sous LSD est toujours présente (le flow tout terrain de Bruce), tout comme la haute quantité d’énergie délivrée. Avouons-le franchement, PPz 30 a cessé d’être intéressant sur disque il y a quand même bien longtemps (« Jumpin’ Joesaphat » ?). L’accumulation des tics de compos sur ce nouvel opus frôle l’insupportable et cette demie heure d’orgie délirante est carrément indigeste. Je réserverai donc cette plaque exclusivement aux fans ! Je vous conseille cependant d’aller les applaudir en concert : c’est quand même le point fort de nos gaillards…
vendredi, 31 décembre 2004 02:00

Musicology

Grâce à l’album « Rainbow Children », le prince du funk-pop des eighties a récupéré son pseudonyme et la faveur des critiques (à défaut du public). Certes, Prince remplit encore tranquillement les salles, mais il y a longtemps qu’il n’a pas eu un grand succès populaire. Elément qui n’est capital en soi, l’important étant d’écrire des bonnes chansons. « Musicology » est donc une pierre en plus dans l’édifice d’un artiste qui n’a plus rien à prouver mais s’amuse encore à pratiquer la musique. La plaque commence donc très fort par une plage titre au groove énorme et l’électro-funk de « Illusion, Coma, Pimp & Circumstance ». S’ensuivent quelques plages qui souffrent d’un excès de glucose. Comme ces « Million Days » et autres « Call My Name » où Prince noie son manque d’idées sous un déluge de pathos. Le pop-rock de « Cinnamon Girl » est joué aussi finement qu’un groupe de camionneurs bourrés, mais contient la mélodie la plus convaincante de l’album. Ce qui séduit surtout, c’est le radicalisme instrumental des morceaux funk, et leur synthèse parfaite entre acoustique et électronique… Dommage que l’inspiration mélodique ne soit pas toujours au rendez-vous. Une cuvée 2004 pour le moins faiblarde donc, même si le génie et l’aisance du prince rayonnent toujours autant.
vendredi, 31 décembre 2004 02:00

O Manuš

Marc Constandse est un passionné des musiques issues de l’Europe de l’Est. Fasciné par le ‘Rebetiko’, un style né dans les bas-fonds grecs des années 30 et la musique des gitans roumains, ce musicien hollandais s’est mis en tête d’adapter ces styles en les jouant dans la rue et dans des fêtes diverses. Flanqué de trois compères qui manient une flopée d’instruments, dont quelques uns inventés par leurs soins, comme le mystérieux velofoon et le bike-tire bass, il chante en s’accompagnant d’un bandonéon. Ce deuxième long format se partage entre des endiablées ballades balkaniques et des morceaux sombres et tendus de « Rebetiko » comme ce « To Praktorio », noir à fendre les pierres. Quoique brillamment exécuté, il est difficile d’imaginer que les chansons soient interprétées par des Européens sédentaires (des « gadje » comme disent les gitans), tant le mimétisme avec les interprètes originaux est grand. Une œuvre généreuse qui reste malgré tout difficile d’accès, la longueur et la noirceur délétère de l’ensemble n’y étant pas étrangers. Pour esprits solides uniquement !
vendredi, 31 décembre 2004 02:00

Ghostigital

Vétéran du punk islandais, Einar Örn est surtout connu pour sa participation aux Sugarcubes en compagnie de Bjork. Pour pondre cette plaque sombre et apocalyptique, il s’est acoquiné au producteur Curver et le MC Sensational (ex-Jungle Brothers). Que l’auditeur ne s’attende pas à rencontrer dans cette collection quelque chose s’approchant du ‘format classique’ de la chanson, mais plutôt des descriptions cauchemardesques de la vie quotidienne illustrées par des rythmiques plombées, des strates sonores et du pur bruit. Les tracks où Sensational tient le crachoir rappellent le rap abstrait d’Anti Pop Consortium. Quant à lui, Einar déclame et éructe ses textes sur les beats de Curver. « Ghostigital » n’est pas à proprement parler le disque qu’on s’envoie tous les matins pour se donner de l’énergie. Il n’en reste pas moins qu’il recèle plusieurs bons morceaux comme « Bank » ou « Strangely Shaped ». Ces plages rachètent largement les nombreux moments éreintants qui font de ce disque une expérience masochiste.
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