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Concerts

Coheed and Cambria

La forme olympique

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Enregistré sous la houlette de Nick Raskulinecz, notamment responsable du son de Rush, la dernière galette de Coheed and Cambria ne peut que lui assurer un avenir radieux. C’est la sensation que nous avons éprouvée dès la première écoute de cette œuvre de metal mélodique mâtiné de punk rock et de prog, dont nous vous avons déjà amplement vanté les qualités ! On pouvait donc s’attendre, en ce soir béni, à ce qu’une assistance plus fournie s’active entre les murs du VK de Molenbeek. Une bonne moitié de la salle est comblée : une bien maigre récompense pour ce combo hors norme qui accordait à la Belgique un des cinq shows en club sur le Vieux Continent, avant de s’embarquer pour une tournée américaine pharaonique en compagnie de la grosse machine à hits Linkin Park. On s’étonne d’ailleurs de ce choix pour le moins curieux, tant la musique des Australiens se situe aux antipodes des rengaines commerciales de la bande à Chester Bennington!

Il est un peu plus de 21h30 lorsque l’intro acoustique du magnifique « No World for Tomorrow » ouvre le bal. Claudio Sanchez, le chanteur guitariste au timbre si particulier et ses sbires sont visiblement heureux de se produire devant un parterre tout entier dévoué à la cause de Coheed and Cambria.

Le combo évolue sur une scène dépouillée. Seul un back drop aux couleurs de l’avant dernier album, quelques effets de lumière, et deux choristes aux allures de sœurs siamoises égayent un décor pour le moins minimaliste. Mais les musicos affichent une forme olympique, le son est heavy à souhait, et les titres « Gravemakers » et « June Song » terrassent par leur puissance et leurs refrains taillés pour la scène. « A Favorhouse Atlantic » ainsi que « Ten Speed » nous replongent quelques années en arrière ; des titres déjà interprétés par les Aussies lors de leur passage presque anonyme au Pukkelpop 2005.

Mais le meilleur reste à venir ! « The Hound », pièce maîtresse du nouvel album, est interprétée de manière magistrale. La complicité entre les musiciens ne fait aucun doute, même si le jeu du batteur, qui dispose néanmoins d’un kit restreint, semble moins technique en live que sur plaque. La qualité de cette prestation repose en grande partie sur la dynamique qui règne sur la scène et sur la force d’une playlist ravageuse.

Même les siamoises qui ondulent fort généreusement restent crédibles et insufflent davantage de caractère à des compos aussi fortes que « Feathers » ou encore au single aussi rafraîchissant qu’irrésistible « The Running Free » dont les ‘Ho ho ho ho…’ sont repris en chœur par des fans comblés par cette performance de très bon ton. Nous n’assisterons malheureusement pas aux rappels accordés ce soir-là, et c’est l’esprit enivré de bonne musique que nous rallierons la Gare centrale, non sans avoir goûté à tout l’exotisme exaltant qui émane de la station Comte de Flandre un soir de janvier à l’heure du dernier train.  

 

Organisation VK

Le Loup

Dans la gueule du Loup

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Riche d’un premier un premier essai irrésistible répondant au nom improbable de « The Throne Of The Third Heaven Of The Nations’ Millenium General Assembly », Le Loup était de passage à la Rotonde du Botanique ce 27 février. Histoire de donner un coup de griffes aux conventions.

Nous épargnant l’épreuve parfois pénible de la première partie, la meute s’est glissée sur scène aux alentours de 20h20. En une petite heure, les sept Canadiens ont électrifié la petite salle de leurs compos inclassables. Enchaînant les pépites de son premier ouvrage, telles que « We Are Gods ! We Are Wolves ! », « Canto XXXIV », « Le Loup (Fear Not) » ou « Planes Like Vultures », Le Loup aura offert à l’assistance une prestation somme toute classique mais loin d’être banale. Lorgnant beaucoup plus du côté de Panda Bear que de celui d’Animal Collective, le combo a démontré en deux temps trois mouvements qu’il n’était pas qu’une simple révélation instantanée mais plutôt une valeur indubitablement sûre de la scène indie. Clôturant leur set sur un nouveau morceau, « A Celebration », et le fabuleux « I Had A Dream I Died », Le Loup n’aura pas eu besoin de montrer ses crocs pour convaincre l’assistance.

(Organisation : Le Botanique)

Digitalism

F.I.R.E.I.N.T.H.E.A.B.

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Décidé à mettre le feu en Belgique, le duo allemand revenait ce samedi soir pour la énième fois en un an dans nos contrées pour la promo de leur excellent premier ouvrage « Idealism ». Et ce ne n’est le millier de fans agglutinés devant la grande scène de l’Ancienne Belgique qui allait s’en plaindre, loin de là !

Pourtant, l’entrée en matière a plutôt été douloureuse. The Honk Kong Dong, un trio rock navrant enchaînant les atrocités auditives faisait office de première partie. Comprendre comment cette formation se retrouve en finale du Rock Rally 2008 de Humo relève du surnaturel. L’ensemble de leur prestation aura relevé de l’amateurisme juvénile, de leur accoutrement à la reprise minable du « Gimme All Your Lovin’ » des ZZ Top…

Après 40 minutes de blocage cérébral, le tour était enfin venu aux roadies de mettre le décor en place. L’imposante table de mixage et un micro vintage se tenaient au milieu de la scène, bientôt rejoints par quatre écrans rectangulaires où le nom du groupe allait très bientôt être projeté. A 21h précises, les lumières s’évanouissent pour laisser place aux hurlements d’une foule chaude comme la braise. Dès les premières notes de « I Want I Want », le public se déchaîne gentiment. Il faudra attendre quelques morceaux pour que la sauce prenne véritablement et que la sueur commence à dégouliner sur le sol de la salle. Digitalism enchaînera majestueusement les incontournables de « Idealism », tels que « Magnets », « Jupiter Room », « Zdarlight » et l’inévitable « Digitalism In Cairo ». Au bout d’une petite heure, Jence et Isi serviront un « Pogo » n’ayant jamais aussi bien porté son nom avant de brièvement s’éclipser dans les coulisses.

Tout juste le temps de reprendre son souffle que le duo revient à nouveau sur scène afin d’y présenter deux nouveaux morceaux. Le premier, une reprise surprenante du « Pony » de Ginuwine aux accents étrangement Calvin Harris-iens et le second, une tuerie de dancefloor aux accents bizarrement Chemical Brothers-iens. Sans le moindre effort, le duo sera parvenu à accélérer le rythme cardiaque de l’ensemble de l’assistance en 1h15. Une petite heure quart qui, un samedi soir, ne se sera certainement pas arrêtée là pour la majorité du public…

 
(Organisation : Live Nation)

 

The Wombats

Backfire at the Botanique

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Après avoir écumé en début de saison les petites salles, dont la Rotonde du Botanique en novembre dernier, le trio de marsupiaux est revenu sur les lieux du crime armé de son entêtant « Guide To Love, Loss & Desperation ». Une Orangerie pleine à craquer les accueillait ce 29 mars.

Au diable les premières partie. Les trois gaillards de The Wombats débarquent seuls comme des grands, vers 20h30 sur la scène de l’Orangerie. Affublés de lunettes de soleil grotesques qu’ils abandonneront très vite, les Britons ont l’air à la fois sûr d’eux et un peu gauches. Dans la salle, la majorité du public est composée d’adolescents. Et ça s’entend. Des hurlements quasi hystériques de jeunes filles en fleur éclatent de toutes parts tandis que le trio entame « Lost in the Plot ». Malgré un début de set plutôt plat, les fans des premiers rangs s’éclatent, ce qui contribue à une ambiance généralement bon enfant.

Ils enchaînent par un second morceau avant d’inviter quelques demoiselles sur scène pour un « Party In A Forest (Where’s Laura) » qui se transformera rapidement en concours de la plus jeune miss pouffe, certaines en faisant largement trop. Après une brève intervention d’un agent de sécurité du Botanique afin de virer les dernières irréductibles, le trio entame la partie la plus intéressante de son set. Les excellents « Moving To New York » et « Kill The Director » embraient joyeusement ; mais un inutile « Little Miss Pipedream » fait redescendre la température d’un cran. Malgré un show en dents de scie, l’énorme hymne à la joie « Let’s Dance To Joy Division » et « Backfire At The Disco » clôturent la soirée en beauté.

Peu convaincant sur scène, The Wombats reste cependant une formation divertissante dont on se contentera d’écouter tranquillement dans nos écouteurs le sympathique « A Guide To Love, Loss & Desperation », plutôt que noyés dans une foule plutôt braillarde…

Organisation : Botanique.

Calvin Harris

Disco Heat

Écrit par

Fort d’un premier album discoïde aux rythmes obsédants, Calvin Harris se produisait pour la première fois sur une scène belge ce mardi 8 avril. A la fois interprète et producteur émérite, le jeune homme et ses musiciens ont présenté un set live puissant, devant un public surexcité.

20h30 précises, les lumières de l’Orangerie s’éteignent. Pas de première partie. Calvin Harris et son groupe débarquent sur les planches. Derrière eux, une reproduction de la pochette de « I Created Disco » tapisse le fond de la scène. Devant, une salle remplie aux trois quarts mais tellement motivée que le grand vide à l’arrière passe inaperçu.

Introduisant son concert par l’interlude instrumental « Traffic Cops », Calvin et ses potes n’ont pas perdu une seconde en enchaînant sur une série de tubes tels que l’énorme « Disco Heat », une version allongée de « This Is The Industry » ou les déjà cultes « Acceptable In The 80s » et « Merry Making At My Place », transformant instantanément l’Orangerie en grande piste de danse. Le public à la fois euphorique et bondissant acclame tour à tour les tubes extraits de « I Created Disco » et d’excellentes nouvelles compos, tandis que le jeune homme s’attelle à mettre le feu sur scène. En l’espace de 50 minutes, Calvin Harris a réussi à faire suer une grande majorité de l’assistance en dispensant un set digne du festival ‘I Love Techno’, quoique parfois très susceptible d’évoquer les meilleurs instants d’un concert de Faithless, côté ambiance. Harris et ses musiciens quittent néanmoins le podium après l’incendiaire « The Girls », sans offrir de rappel. Ce qui mettra en colère les jeunôts des premiers rangs, qui auraient certainement souhaité que la soirée se prolonge indéfiniment. On les comprend…

 
Setlist :

Traffic Cops

Disco Heat

Acceptable In the 80s

MerryMaking At My Place

Neon Rocks

(New Track)

Keep Marching On

Colours

Vegas

I Created Disco

The Girls

 

Organisation : Botanique 

65daysofstatic

Extase sonique et dance parties selon 65daysofstatic

Écrit par

Manifestement proches de notre plat pays, les maîtres du Math Rock y étaient de retour ce lundi 21 avril pour la énième fois en quelques années. L’occasion de présenter leur nouvel et étonnant EP, « Dance Parties », extrait de « The Destruction Of Small Things », leur dernier essai sorti l’an dernier.

En guise d’ouverture, le quatuor avait convié les nouveaux tenants de la scène Post-rock belge : à savoir Transit. Ils venaient soumettre leur première œuvre, « Whitewater », au public. Une petite demi-heure de contemplation a suffi pour le convaincre que l’on peut attendre beaucoup de cette formation. Et ce, même si elle lorgne, ici et là, un peu trop du côté d’Explosions In The Sky.

Vers 21h, l’horrible musique de fond de l’Orangerie laisse place au grondement des machines du quatuor. 65daysofstatic prend place et laisse une petite intro technoïde s’échapper des baffles. Certains se demandent si la soirée ne risque pas de ressembler à une version express du festival ‘I Love Techno’ ; mais la formation remet rapidement les choses en place en enchaînant sur un « Retreat ! Retreat ! » salvateur. Les guitares sont grattées de manière frénétique tandis que la basse fait vibrer les murs de la salle. S’enchaînent ensuite les monstrueux « Await Rescue », « Default This » et « Another Code Against The Gone ». Mais c’est véritablement la nouvelle configuration de « The Distant and Mechanised Glow Of Eastern European Dance Parties » qui parvient à mettre le feu au sein de l’assistance. Mieux accueilli que prévu, le morceau electro « Dance Parties (Distant) » ca ensuite logiquement céder la place à « Dance Parties (Mechanised) » et donner un certain relief au set de la bande. Les festivités vont même s’achever en beauté par un « A Failsafe » plongé dans un fatras de bruit et de terreur. Les murs de l’Orangerie en tremblent encore.

 
Organisation : Botanique.

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