Les textes candides mais positifs de Sea Girls…

Ce quatuor londonien –composé de Henry Camamile (chant, guitare), Rory Young (guitare), Andrew Dawson (basse) et Oli Khan (batterie)– s'impose par sa franchise rafraîchissante, ses mélodies accrocheuses et des paroles candides et positives. En outre, Sea…

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Dernier concert - festival

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Le côté obscur de la force

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Ce lundi 13 décembre, le Bota était plein à craquer. Et pour cause, Gonjasufi, phénomène hype du label Warp, se produisait à l’Orangerie. A la Rotonde, le discret Matthew Dear était venu défendre son second opus solo, « Black City ». C’est sur le set de l’Américain que mon choix s’est porté. Une bonne initiative, apparemment, car d’après les échos recueillis à l’issue de leur prestation, Gonjasufi c’était naze. Ou si vous aimez les vannes : ‘Gonj ça suffit’…

En première partie, Pinguin Prison tente de chauffer une salle encore vide. Pinguin Prison, c’est le projet d’un New-yorkais. Mais en live, il est flanqué d’un backing group. Progressivement, le public va investir les lieux, pour assister à une prestation finalement intéressante. Nonobstant les interventions un peu lourdes du vocaliste et les références à George Michael ainsi qu’aux sonorités 90’s, le son est efficace, les riffs bien balancés et on a envie de remuer. Un artiste à suivre (NDR : son album devrait bientôt paraître chez Wall Of Sound).

Une mélodie ténébreuse envahit l’espace sonore. Enfin, Matthew Dear fait son apparition. Et surprise, le Texan n’est pas venu seul. Il est soutenu par un trompettiste (NDR : également électronicien), un drummer et un bassiste. Dear se chargeant de la guitare, des bruitages, des claviers et du chant. « Black City » constitue à ce jour son opus le plus sombre. L’atmosphère qui règne ce soir dans la Rotonde l’est tout autant. Eclairage tamisé, pas de couleurs vives. Du noir et du blanc. A l’instar des vêtements de Matthew, qu’il porte avec élégance. Les titres du dernier elpee défilent. Ils constituent la trame du concert. « Honey » ouvre le set. Un morceau qui donne le ton. Dear se lâche sur le terrible et impeccable « Monkey ». Le public ne s’attendait pas à une telle mise à feu. Et il remue déjà. Les titres défilent. Racés, ils sont interprétés à la perfection ; mais on n’aura plus droit, au cours du show, à une compo aussi percutante que celle dispensée en début de parcours. Dommage ! Ce qui ne nous empêchera pas de se régaler des interventions vocales de Dear. Ou de celles, particulièrement profondes, du trompettiste. Deux pôles d’attraction qui, ce soir, font la différence. « Little People (Black City) » ou encore « You Put A Smell On Me » font des ravages et propulsent l’électronicien définitivement dans un autre monde. Dear quitte la scène. C’était un bon concert auquel ont participé le corps et l’esprit. Et Gonjasufi c’était comment encore ?

Organisation : Botanique

Informations supplémentaires

  • Band Name: Matthew Dear
  • Date: 2010-12-13
  • Concert Place: Botanique (Rotonde)
  • Concert City: Bruxelles
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