Les textes candides mais positifs de Sea Girls…

Ce quatuor londonien –composé de Henry Camamile (chant, guitare), Rory Young (guitare), Andrew Dawson (basse) et Oli Khan (batterie)– s'impose par sa franchise rafraîchissante, ses mélodies accrocheuses et des paroles candides et positives. En outre, Sea…

logo_musiczine

Hippo Campus sort la tête de l’eau…

Hippo Campus sortira son quatrième album « Flood », ce 20 septembre 2024. « Flood » constitue à la fois un disque et une renaissance. En effet, il a fallu cinq années au combo du Minnesota pour enregistrer 13 titres en seulement 10 jours à la frontière du…

Langues

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

opeth_motocultor_2024_03
Ty Segall - Sjock 2024

Pas dans son trip... Spécial

Écrit par - -

Seule date prévue dans notre pays pour les BRMC, qu'on avait vus trois fois l'année dernière, dont à l'AB Club pour un concert mémorable, tout en puissance et déliquescence psychédéliques. On attendait donc beaucoup de nos rebelles préférés en motocyclette, surtout que leur deuxième album, « Take Them On, On Your Own », confirme tout le bien qu'on pense d'eux. Pas de bol : ce concert fût décevant. Les raisons : l'heure tardive (23h), pas de première partie pour se mettre dans le bain, un light show et un son pourris – une torture pour les yeux et les oreilles. La setlist, pourtant, était parfaite : « Six Barrel Shotgun », « Stop », « US Government », « Spread Your Love » d'entrée, ça fait mal. Puis « Love Burns », « We're All In Love » et bien d'autres, malheureusement noyés dans un déluge d'overdubs qui finirent par annihiler toute tentative d'abandon sensoriel. D'habitude, les BRMC jouent à fond la carte de l'ambiance – fumigènes, obscurité, son tournoyant qui prend aux tripes. Cette fois, c'était pompon, d'autant plus que le public était lui aussi d'une raideur agaçante (beaucoup de m'as-tu-vu n'ayant guère d'affection pour le rock'n'roll, mais puisque c'est « aware »…). Rien n'y fera, même pas un « Whatever Happened To My Rock'n'Roll » incendiaire, pourtant un des meilleurs tubes « garage » de ces deux dernières années. Il faut dire que cette lumière blanche éclairant la salle entière, toutes les trente secondes, avaient de quoi refroidir le plus endurci des fans : sans cette frontière indispensable entre le public et le groupe (la salle en général plongée dans l'obscurité pour concentrer l'attention du public sur la scène), il devenait bien difficile de ne pas regarder les trois rockeurs comme un groupe en show case, jamais vraiment dans leur trip, et nous avec. Pas cool.

Informations supplémentaires

Lu 1343 fois