Un kit de survie pour Bertrand Betsch…

Au crépuscule du grand et joyeux ballet de ses 19 précédents ouvrages, l’exubérant Bertrand Betsch s’inscrit, une nouvelle fois, dans ce qu’il fait de mieux : la belle chanson française en première lecture, l’ironie ensuite, la justesse enfin. Comme toujours,…

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The Sisters of Mercy - 30...

Sans tambour ni trompettes... Spécial

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Les soirées rock made in Namur sont toujours de qualité : c'est que la scène locale est soutenue par quantités d'associations actives et passionnées, telles le Bear Rock, pour n'en citer qu'une. Ce soir pourtant, pas de Namurois au programme. Peu importe... A Namur, on n'est pas chauvin : pour preuve avec le groupe d'ouverture, My Little Cheap Dictaphone, des Liégeois abonnés à la Soundstation. Ou plutôt un : Redboy, grand échalas fan des Pixies et de Grease qui nous a livré l'année dernière un premier album fantastique (« Music Drama »). Ca commence dur avec un « Am I Your Friend ? » survolté, qui met déjà tout le monde d'accord. Le reste passera comme une lettre à la poste, et le public d'être impressionné par ce Liégeois pro du manche, adepte d'un rock classe et sans fioritures. Chapeau Redboy : même les coincés au bar en auront pris plein les tympans, de quoi les détourner un peu de leur verre de blanche de Namur (cela dit onctueuse et goulue).

Ensuite, pause acoustique avec Erlend Oye, échappé de Kings of Convenience, duo norvégien venu sauver les guitares en bois de la casse  il y a deux ans, avec un album digne de ces bons vieux Simon & Garfunkel. « The New Acoustic Movement », qu'ils appelaient ça : sans doute qu'Erlend en a eu marre de se voir traité de bobo fleur bleue fan de Nick Drake, puisque son premier album, « Unrest », sent plutôt l'électro tendance de chez Colette (beats eighties, prod' béton et copinage hyper hype). N'empêche que ce soir, le Norvégien n'aura pas failli à sa vieille réputation, en entonnant ses morceaux seul à la guitare, sans claviers ni séquenceurs. Comme quoi, une chanson bien écrite peut se jouer aussi bien avec des BPMs que sans tambours ni trompettes (ou bien c'est le contraire ?). Et avec un petit « Remind Me » ressorti du répertoire de ses amis Royksopp (la voix, c'est lui), les buveurs de bière, un peu bruyants, l'auront au moins écouté trois minutes. Chapeau Erlend : t'as même fait craquer les minettes avec ta grosse moustache et tes lunettes ringardes. A quand le look Erlend branché dans les soirées aware de Bruxelles et d'ailleurs ?

Enfin, les Allemands de Schneider TM, plutôt pénibles dans une version pouet-pouet de leur électro pourtant pas si mauvaise, auront (presque) clôturé la soirée. C'est qu'Erlend, trendy jusqu'au bout, nous aura fait le coup du DJ-pousse disques à l'éclectisme sans failles : Michael Jackson, Wham !, Felix Da Housecat et j'en passe. Ce type est trop cool, y a pas de doute. Dommage qu'il n'aura mixé (sic) qu'une demi-heure, parce que c'était drôle, surtout de le voir danser sur Jimmy Sommerville. Quelle teuf !

Informations supplémentaires

  • Band Name: Erlend Oye
  • Date: 2003-01-18
  • Concert Place: Grand Manège
  • Concert City: Namur
  • Rating: 7
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