Après la première partie assurée par Asyl venu défendre ses « petits cauchemars entre amis », Yel pourrait intituler son show 'petit concert entre amis'. En effet, ce n'est pas à l'Orangerie mais à la Rotonde qu'ont eu lieu les retrouvailles entre le groupe et son public. A 21 heures, une musique de fond pesante surgit de nulle part et les lumières virent au bleu. Les fans sont prêts : ils attendent ce moment depuis plus d'un an. Jean-Christophe et sa bande montent sur scène, le premier rang ne tient plus en place. 'Comment faire pour lui dire j'ai envie de te sentir', c'est parti pour une soirée aux allures de réunion de famille (les enfants s'agitent dans tous les sens pendant que les ados chantent et les adultes applaudissent). Yel enchaîne par « Nos raisons de passage » et son duo de basses avant de faire un petit retour dans le passé : « Et pourtant » (on s'aime encore, gueule le public) et leur fameuse « Nouvelle vague ». On revient en 2006 pour « Tous les garçons (ne pleurent pas) » que le public connaît déjà par cœur. Calme après la tempête, Jean-X s'avance sur la scène pour offrir une version dépouillée (seul Watch l'accompagne au piano) de « Faut-il » : le public retient son souffle. « Au prix de contre-jours » vient prolonger ce moment d'émotion avant de repartir dans des rythmes plus agités (« Je suis in », « Mon âme »). Les morceaux s'enchaînent en toute logique et le groupe franchit la ligne d'arrivée en interprétant « Sans idéaux ». Mais le public ne compte pas en rester là et le manifeste clairement. Le groupe revient alors pour un « J'oublie » au cours duquel Jean-X n'oublie pas de rappeler la difficulté d'exister en tant que groupe et que, pour vivre pour et par la scène, il faut en parler de bouche à oreille, de bouche… à oreille. Fin de promo et dernier rappel : Yel reprend « Tous les garçons » puis s'éclipse. Reste alors des fidèles ravis qui ne manqueront certainement pas de dire aux absents qu'ils ont raté quelque chose...
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