20 heures tapantes, les Londoniens de Metroriots, pantalons cigarettes bien ajustés et chevelure aux airs de Ramones, attaquent les planches d'un Handelbeurs bien rempli au cours d'un set qui claque, un spectacle rehaussé par la présence d'un leader convaincant.
Quelques instants plus tard, les Licks apparaissent en file indienne, bientôt suivis de la squaw Juliette Lewis (mieux connue dans le monde du cinéma -notamment- grâce à Natural Born Killers notamment) afin de nous présenter leur nouvel opus : « Four on the Floor ». Quelques jeunes filles sises au premier rang hurlent. Elles portent, elles aussi, la plume immortalisée par la pochette de ce nouvel album. Le show de Juliette & Licks peut maintenant commencer? Car, en effet, si les compositions restent somme toutes assez primaires et pas toujours très inspirées, l'actrice-chanteuse sait très bien comment séduire son public et ne ménage pas ses efforts. Très tôt, elle a vite fait de se débarrasser de coiffe, chaussures et pied de micro pour se tortiller dans tous les sens, sauter, danser, voire même s'offrir une petite balade au sein d'un public survolté. Anciens et nouveaux morceaux se succèdent à un rythme effréné et la belle, en nage, de la tête aux pieds, ne cesse de se contorsionner. Solos appuyés. Juliette à genoux devant le guitariste. Solos appuyés. Danse de la pluie devant le batteur. Solos appuyés. A genoux devant le bassiste. Un peu de crowdsurfing à présent... Voilà qui semble avoir conquis le public venu chercher un peu de `Rock'n'Roll attitude'.