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Shaka Ponk - 14/03/2024

Pas encore prêt à finir six pieds sous terre… Spécial

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A Place To Bury Strangers avait littéralement retourné la ‘Cannibal Stage’, lors de la dernière édition du Dour Festival. La formation yankee est de retour en Europe pour y accomplir une nouvelle tournée. Il faut dire qu’il ne se passe pas un an sans que avoir des nouvelles du trio de shoegaze. C’est à l’Aéronef de Lille que votre serviteur a décidé d’être enseveli en ce début de mois d’avril.

La première partie est assurée par Rape Blossom. Un groupe gantois dont le post punk lorgne manifestement vers Joy Division. Ravi d’être là, le quatuor ne s’économise pas sur les planches. Chargée d’intensité, sa prestation se savoure comme un bel amuse-gueule, avant le plat de résistance.

Il est un peu plus de 21 heures lorsque le trio de Brooklyn monte sur l’estrade. Il entame son set par « We’ve Come So Far », une compo issue de son dernier elpee, « Transfixiation », sorti l’année dernière. Et la set list ne va en extraire que deux. Peut-être nostalgique, le band new-yorkais a –semble-t-il– décidé d’en revenir aux sources, en interprétant une majorité de morceaux datant d’au moins cinq ans. Certains en comptent même dix ! L’auditoire, majoritairement composé de mélomanes âgés d’une vingtaine d’années, semble d’abord un peu surpris par ce choix auquel il semble peu habitué. Mais A Place To Bury Stangers ne jouit pas d’une réputation de groupe le plus bruyant des Etats-Unis pour rien ; et progressivement, la mayonnaise commence à prendre. Les hochements de tête du début de set se transforment rapidement en bras levés puis en mouvements de foule. La recette magique du trio ? Une guitare agressive et une basse robuste accompagnant à merveille des percussions frénétiques.

Afin de permettre au combo de se ménager un entracte, Oliver Arckemann et Don Lunadon, respectivement guitariste et bassiste, descendent dans la fosse. On devrait donc vivre une expérience différente. Soit un titre électro. Interprété sans aucun son de corde mais à l’aide d’une console. Un choix surprenant et finalement peu intéressant. On préfère largement APTBS quand il nous balance du gros son !

Retour sur les planches pour les trois derniers morceaux. C’est par l’excellent « I've Lived My Life To Stand In The Shadow Of Your Heart » que le groupe clôt son spectacle. Issue du deuxième effort des Américains, réalisé en 2009, la composition est largement allongée ; certainement d’une dizaine de minutes, pour la circonstance. C’est le délire dans la foule qui se lance dans un pogo presque collectif. Ce qui ne freine –bien sûr– absolument pas le groupe dans son entreprise de pilonnage en règle ; il en remet même plusieurs couches, avant le finish au cours duquel les guitares volent même en l’air.

Comme la formation n’est guère interactive, le concert semble passer à une vitesse dingue. Finalement, il n’aura duré qu’un peu moins d’une heure. Presque sans le moindre temps mort. Mais A Place to Bury Strangers y a démontré une nouvelle fois que son statut de groupe bruitiste n’est pas usurpé et qu’a contrario de ses instruments, il n’est pas prêt à finir six pieds sous terre !

(Organisation : Aéronef)

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