Les textes candides mais positifs de Sea Girls…

Ce quatuor londonien –composé de Henry Camamile (chant, guitare), Rory Young (guitare), Andrew Dawson (basse) et Oli Khan (batterie)– s'impose par sa franchise rafraîchissante, ses mélodies accrocheuses et des paroles candides et positives. En outre, Sea…

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Un héros très discret Spécial

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Forest National, dans sa mouture ‘club’, accueillait ce dimanche 11 mai le légendaire Robert Plant venu présenter « Raising Sand », album de reprises enregistré en compagnie de la jolie country girl Alison Krauss. Pour sa tournée mondiale, le duo a également emmené dans ses bagages le producteur et musicien de talent, T. Bone Burnett, responsable de la mise en forme de cet excellent « Raising Sand ». Entre country, bluegrass, folk et rock, les trois stars ont électrifié l’assistance pendant deux bonnes heures.

A 20h précises, Scott Matthews –il assurait la première partie– prend place sur le podium, accompagné de deux musiciens. Pendant une toute petite demi-heure, l’Australien enchaîne en version acoustique quelques titres de son premier album, « Passing Stranger ». Des morceaux tels que « Dream Song », « Elusive » ou « Passing Stranger » ont merveilleusement survécu à leur dépouillement. Si bien que la courte prestation de Matthews a laissé un goût de trop peu, au moment de sa clôture.

Ensuite, à 21h, le grand Robert Plant effectue une entrée tout en délicatesse tandis qu’apparaît à l’autre bout de la scène sa compagne de route, Alison Krauss. Réuni au milieu de la scène, le duo entame sa prestation par quelques extraits du recueil « Raising Sand ». La délicieuse voix de Krauss mariée aux intonations familières de Plant atteint des sommets de beauté dès les premiers instants, notamment lors d’un introductif « Rich Woman », bien plus intense que sur disque. Après avoir survolé une série de morceaux tirés de leur album né de leur collaboration, Robert Plant commence à se montrer plus discret, laissant la lumière du projecteur illuminer la jeune femme qui transporte l’assistance à coups d’incroyables envolées lyriques, comme sur le joli « House Of Cries ». Plant laisse alors sa partenaire jouer un bon moment, n’intervenant qu’ici et là pour placer sa voix aux moments opportuns. Derrière eux, les musiciens se concentrent sur leurs tâches avec une passion visible. Le producteur et guitariste T. Bone Burnett s’installe d’ailleurs au centre de la scène afin d’interpréter deux titres extraits de son propre ouvrage. Un exercice quelque peu inefficace et futile qui sera vite effacé des mémoires à l’instant même où le duo refait son apparition. Le bluegrass des « Gone Gone Gone (Done Moved On) », « Please Read The Letter » et autres « Polly Come Home » vont conduire à la ‘standing ovation’ après 2h10 d’un show tout en grâce et élégance. On regrettera toutefois le trop plein d’humilité de Plant qui s’est montré légèrement trop circonspect. Certainement pour ne pas voler la vedette à Krauss et Burnett...

Organisation : Live Nation

 

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