Nouvelle princesse de la pop anglaise, Anne-Marie Rose Nicholson (NDR : elle est originaire de l’Essex, en Angleterre) a le vent en poupe. Non seulement ses singles cartonnent (NDR : notamment « 2002 » écrit en compagnie d’Ed Sheeran, « Friends », pour lequel elle a reçu le concours de Marshmello, « Don’t Leave Me Alone », celui de David Guetta, « Let Me Live », de Rudimental et « Rockabye », Clean Bandit), mais elle se produit depuis deux ans dans des salles combles et même dans le cadre de grands festivals. En outre, elle a publié son premier album, l’an dernier, « Speak you mind ».
Le supporting act est assuré par Lennon Stella. Frangines, Lennon & Maisy sont chanteuses, musiciennes et actrices. Ces Canadiennes sont connues pour leurs rôles de Maddie et Daphné Conrad dans la série Nashville, diffusée sur ABC depuis 2012. Ce soir, Lennon se produit donc en solo, uniquement soutenue par un claviériste/guitariste (NDR : il a un bonnet enfoncé sur le crâne). Elle va nous proposer, de larges extraits de son Ep 5 titres « Love Me », paru en novembre de l’an dernier. Mais également son nouveau single « Bitch ». Alors qu’on aurait pu s’attendre à un concert de country, la belle Lennon nous livre une forme d’indie pop teintée d’électro, bien dans l’air du temps. Elle va cependant se consacrer à la gratte semi-acoustique pour une jolie ballade…
Deux estrades ont été installées sur le podium. L’une est réservée aux deux claviéristes/guitaristes/bassistes, instruments qu’ils jouent, suivant les circonstances, et la seconde au drummer. En l’occurrence, l’ex-Rudimental, Beanie Bhebhe. Les baffles crachent « Bad Girlfriend », un morceau aux chœurs samplés, pendant 5 bonnes minutes. Puis les musicos s’installent. Anne-Marie débarque à son tour. Resplendissante, elle est toute de blanc vêtue, les cheveux blonds tressés vers l’arrière. Son sourire contagieux et ses mimiques pétillantes reflètent une personnalité chaleureuse et empreinte de sensibilité. Elle salue le public avant d’ouvrir le bal. Qui s’ouvre par « Cry ». La foule est participative, surtout le public féminin, particulièrement réceptif au discours de l’artiste. Le début de set baigne dans l’électro, le dubstep et le drum&bass. Beanie parvient à marier technique et sauvagerie dans ses interventions. Anne-Marie installe rapidement un climat intimiste, n’hésitant pas à se mettre son âme à nu à travers les lyrics, en évoquant ses ruptures amoureuses sur « Bad Girlfriend » qu’elle dédie à un ex-petit ami ou quand elle étale ses complexes su son physique, sur le catchy « Perfect » où elle clame assumer enfin ses formes. Elle a le discours facile et son charme naturel ne peut que faire mouche.
Les hits défilent, mais la set list nous réserve, bien sûr, des morceaux issus de son elpee, dont « Trigger », mais également l’explosif « Breathing Fire, un titre datant de décembre 2017. On aura droit aux inévitables illuminations des smartphones. Et après 70 minutes de prestation, la troupe va se retirer. Un show bref, mais solide qui démontre que la petite protégée d’Ed Sheeran est à l’aube d’une grande carrière….
Anne-Marie se produira dans le cadre de l'édition 2019 du Pukklepop ce samedi 17 août (infos ici et tickets là)
Setlist : « Bad Girlfriend », « Cry », « Do It Right », « Heavy, « Perfect », « Trigger », « Cia Adios »,« Can I Get Your Number »,« Don't Leave Me Alone » (cover David Guetta), « Alarm », « Then », « Rockabye » ( cover Clean bandit), « 2002 », «Friends » (cover Marshmello)
(Organisation : Live Nation)