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Aux rythmes endiablés des cariocas… Spécial

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C’est la rentrée post-covid à l’AB et ce lundi 6 septembre, l’affiche est double, puisqu’elle accueille Flavia Coelho et Chicos Y Mendez. Une affiche ensoleillée, festive, dansante et colorée pour un spectacle auquel pourra assister un public de plus de 250 personnes, sans masque ni distanciation sociale, mais sur présentation du Covid Save Ticket. La salle est en mode Box (600 personnes) et elle est sold out.

Le périple proposé ce soir va traverser la cordillère des Andes, depuis le Venezuela au Chili, en passant par la Colombie, l'Équateur, le Pérou, la Bolivie et l'Argentine, mais également nous entraîner jusqu’aux Caraïbes, et tout particulièrement en Jamaïque.

Chicos Y Mendez a été choisi pour entamer les hostilités, mais il aurait pu, tout aussi bien, clôturer la soirée. De son véritable nom David Méndez Yépez, le Bruxello-péruvien partage sa joie de vivre sur scène et ce n’est pas pour nous déplaire. Sur les planches, il est soutenu par un backing group de quatre musicos : un préposé à la guitare électrique, un autre aux cuivres (chauve et barbu il souffle tantôt dans une trompette piccolo ou en ‘Ut’ à valves rotatives), un bassiste et un drummer. Ce dernier a été installé en retrait sur une estrade. Juste à côté d’une autre sur laquelle campe des bongos destinés au batteur et des synthés au sixcordiste.

Chicos Y Mendez pratique de l’alterlatino. En quelques sorte, une musique latino-américaine alternative qui cherche à se réinventer sans la dénaturer, se connecter à ses racines tout en créant son propre chemin, mais également en véhiculant des textes engagés, traitant des problèmes rencontrés par la société contemporaine lorsqu’ils n’évoquent pas son pays natal ; des chansons interprétées tantôt en français ou en espagnol.

Les hauts parleurs crachent une musique préenregistrée, avant que le combo ne grimpe sur le podium, sous un light show de couleur rouge. Le set s’ouvre par « Llévate ». L’intervention du trompettiste est immédiatement suivie par celle du drummer. Place ensuite à « Respira » (NDR : dont le clip –à découvrir ici– a été tourné en République Dominicaine, à Los Cacaos), une compo qui invite les gens à prendre du recul, saisir l’importance, la sincérité et la profondeur des moments simples et anecdotiques de notre existence. « Porque » incite la foule à esquisser quelques pas de danse. L’ambiance monte d’un cran. « Proliferanos » adopte un profil plus rock. « Parte De Mi » draine de plus en plus de monde sur le dancefloor, mais en groupe. L’enthousiasme de David commence à contaminer l’auditoire. Une choriste débarque sur le podium et participe à la seule chanson interprétée dans la langue de Voltaire, « Ils dansent ». Elle est même slammée. « Mi Ciudad » nous entraîne sous le soleil de Kingston. Lorsque Flavia Coelho rejoint le quintet, la foule s’enflamme. Elle et David échangent un duo pour « Reggaeton Feminista », sous un climat toujours aussi jamaïcain. Mais dans l’esprit de Mano Negra voire de Manu Chao. Et « Nostalgia Mia » clôt le concert. Avant un rappel sous la forme de « Sendito ». L’exploration intégrale de l’album est terminée. Un bon moment à revivre sur ABTV ici

La fête ne fait que commencer !

Setlist : « Llévate », « Respira », « Porque », « Proliferamos », « Dilo Mas », « Parte De Mi », « Ils dansent », « Mi Ciudad », « Reggaeton Feminista », « De Pie », « Nostalgia Mia »

Rappel : « Sendito »

Brésilienne, Flavia Coelho est née le 26 juillet 1980, à Rio de Janeiro. En 2002, elle se produit en Europe au sein d'une troupe de carnaval. Installée depuis 2006 à Paris, elle chante dans le métro et dans un bar de Saint-Ouen, où elle fait la connaissance du musicien camerounais Pierre Bika Bika. La véritable aventure musicale débute.

Son dernier opus, « DNA » est paru en 2019, une œuvre dont les compos abordent les thèmes de la corruption, de l’homophobie et du racisme, mais qui fait également écho à la situation politique du Brésil.

Trois estrades sont installées sur le podium. A gauche, celle du drummer/percussionniste. Il a le rythme dans le sang et une sorte de pot de fleurs retourné sur la tête, mais sans les fleurs. A droite, celle du claviériste, coiffé d’un chapeau de cow-boy. Plus petite, celle plantée au centre est destinée à Flavia pour exécuter ses pas de danse.

Elle est vêtue d’une tenue moulante au couleurs des cariocas.  

La setlist réunit principalement des extraits des deux derniers albums ainsi que l’inévitable hit « Paraiso ».

Sa voix sensuelle et son flow énergique se baladent au rythme des influences brésiliennes et afro-latines mêlant joyeusement samba, baile funk, reggae, afrobeat, boléro, hip-hop, et forró.

Sur le podium, l’ambiance est digne du carnaval de Rio, une ambiance qui se propage dans la fosse. Faut dire qu’elle a le don pour chauffer le public.

Elle chante tour à tour dans la langue de Luís de Camões ou de Voltaire.

Flavia interagit entre chaque chanson avec le public. Elle incite la foule à lever les bras ou à danser. Une silhouette lumineuse se dandine dans le fond juste derrière l’estrade qui lui est destinée. Flavia fait tourner son chignon haut, comme une hélice, chevelure qu’elle dénoue à mi-parcours. Moment choisi pour jouer des percus devant le kit du batteur.

Flavia nous parle du Brésil qui célèbre le sourire, la dance et surtout l’amour. Pour elle, l’amour est essentiel et elle invite son public à rencontrer sa voisine ou son voisin sauf si l’on est accompagné…

Une toute belle fête à la musique et aux rythmes endiablés des cariocas… également à revivre

(Organisation : Ubu concerts + Ancienne Belgique)


 

Informations supplémentaires

  • Band Name: Flavia Coelho
  • Date: 2021-09-05
  • Concert Place: ABBOX
  • Concert City: Bruxelles
  • Rating: 7
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