Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

logo_musiczine

Pour Jane Weaver, l’amour est un spectacle permanent...

Jane Weaver, aka Jane Louise Weaver, est une musicienne originaire de Liverpool. Son nouvel opus, « Love In Constant Spectacle », paraîtra ce 5 avril 2024. Il a été produit par John Parish (PJ Harvey, Eels, Sparklehorse). Son disque le plus intime et le plus…

Langues

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

Civic
Depeche Mode - Sportpalei...

30 ans plus tard… Spécial

Écrit par - -

Votre serviteur avait assisté à un concert de The House of Love, pour la première fois, dans le cadre du Pukkelpop, en août 1991 (NDR : à la même affiche, il y avait aussi, notamment, Sonic Youth, les Ramones, Ride, les Pogues, Dinosaur Jr et Nirvana). Il avait ainsi eu l’opportunité d’interviewer, son leader Guy Chadwick (à retrouver ).

Mais surtout le 8 mars 1993, le groupe avait accordé, à l’Aéronef (NDR : l’ancien, celui de la rue Solférino), un des 20 meilleurs concerts au cours desquels il a pu assister en un peu plus de 5 décennies…

Bref, 30 ans plus tard, la formation revenait à Lille, toujours à l’Aéronef, mais celui qui est Implanté au cœur du centre Euralille depuis 1995. Et nostalgie quand tu nous tiens, il y avait une envie irrépressible d’y retourner de la part de qui vous savez.

Depuis sa création, le quatuor a connu pas mal de changements de line up. Il s’est séparé et s’est reformé plusieurs fois. Guy Chadwick a tenté une expérience en solo, mais malgré deux elpees, elle s’est soldée par un échec. Enfin, membre fondateur, Terry Bickers, le guitariste soliste, a abandonné puis réintégré le navire, à plusieurs reprises, et la dernière fois qu’il avait tiré sa révérence, c’était en 2020. C’est Keith Osborne qui le remplace. Et la basse a été confiée à son fils, Harry. Autre jeune recrue, le drummer Hugo Degenhardt.

Lorsque The House of Love monte sur les planches, le club est très bien garni et on y dénombre une majorité de quadras, quinquas et même sexagénaires.

Le set d’ouvre par « Cruel » et première constatation, malgré une belle envolée du soliste, la voix de Chadwick a perdu de sa superbe. En début de concert, elle n’est pas du tout en place. Le groupe embraie par « Christine », un hit paru en 1990. Le baryton de Guy passe mieux tout au long de « Hope », mais c’est quand il la sollicite en falsetto que les choses se compliquent. Heureusement, au fil du spectacle, il parviendra un peu mieux à la maîtriser, malgré des chœurs, pas toujours très en harmonie. Quant au drummer, pendant une bonne moitié du set, il va aussi sembler à la traîne. Mais à partir de l’excellent « Burn down the world », moment choisi pour se servir de sticks en feutre, il va trouver la bonne carburation. Heureusement, les gratteurs excellent. Les guitares sont tour à tour cristallines, gémissantes ou tintinnabulantes. La ligne de basse est profonde.

La setlist inclut quatre plages du dernier elpee, « A state of grace », dont le titre maître, le bien rock « Sweet water » et le lancinant « Sweet loser ». Mais pas de trace d’harmonica sur le « Light in the morning », malgré ses accents country…

Evidemment, ce sont les classiques qui enchantent l’auditoire, dont il reprend les refrains en chœur, à l’instar du ‘reedien’ « The Beatles & The Stones » et de l’incontournable « Shine on ». D’ailleurs, les ¾ du répertoire proposé ce soir sont consacrés à des titres issus de la première période d’existence du band, soit en 1988 et 1993. Mention spéciale à « Se dest », une ballade mid tempo énigmatique, atmosphérique, qui s’autorise quelques coups d’accélérateur bien sentis.

En rappel, Guy Chadwick revient d’abord en solo pour attaquer « Don’t pay the way ». Puis les trois autres musicos le rejoignent pour nous livrer trois compos, dont en finale, une version remarquable de « A love in a car ». Elle monte progressivement en intensité, avant de s’achever dans un climat noisy digne du 8 mars 1993 ; les trois gratteurs faisant alors face au batteur qui démontre alors que son jeu n’est finalement pas dénué de subtilités…

Bref, malgré les quelques imperfections, ce concert, qui s’est achevé en apothéose, ne pouvait rappeler que de bons souvenirs…

Photos Ludovic Vandenweghe ici

Setlist :

Cruel
Christine
Hope
Light of the Morning
The Beatles and the Stones
Into the Tunnel
Sweet Loser
The Girl With the Loneliest Eyes
Shine On
Sweet Water
Crush Me
Burn Down The World
Destroy The Heart
Se Dest
State of Grace

Rappel :

Fade Away (Guy solo)
In a Room
I Don't Know Why I Love You
Love In A Car

(Organisation : Aéronef, Lille)

Informations supplémentaires

  • Band Name: The House Of Love
  • Date: 2023-03-25
  • Concert Place: Aéronef
  • Concert City: Lille
  • Rating: 7
Lu 384 fois