La cavalcade de Jéhan…

Poussé par un nouvel élan poétique, Jean Jéhan a sorti son nouvel opus, « On ne sait jamais », le 18 novembre 2023. Pour ce cinquième elpee, Jéhan fait le choix de s'affranchir de ses affinités folk rock, pour aller vers des horizons plus dégagés. On retrouve…

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Ludovic Vandenweghe

Ludovic Vandenweghe

lundi, 28 septembre 2015 22:41

Christine And The Queen (Ludovic VDW)

{sbdredirect http://musiczine.lavenir.net/fr/photos/christine-and-the-queen-26-09-2015/}
dimanche, 24 mai 2015 01:00

En toute intimité ou presque…

Dans le cadre d’une mini tournée baptisée ‘We Cut The Night Tour’, AaRON s’est produit ce dimanche 24 mai, au Grand Mix de Tourcoing. Retour sur un moment magique et intimiste dont Simon Buret et Olivier Coursier ont le secret.

En cette fin d’après-midi orageuse l’atmosphère est lourde, votre serviteur se dirige tranquillement vers le Grand Mix quelque peu nerveux à l’idée de voir AaRON au sein d’un espace aussi confiné.

La salle est pleine à craquer mais je parviens néanmoins à me faufiler au premier rang sur la droite de l’estrade. Les fans sont bien décidés à ne pas perdre leur place, d'autant plus que le bar restera fermé toute la durée du concert. 

C'est Camp Claude (NDR : Camp, pour la nostalgie des jolies colonies de vacances ; et Claude, prénom mixte comme le trio, mais aussi le deuxième prénom de Diane) qui ouvre le bal. La charmante Diane Sagnier, photographe et réalisatrice de profession, est accompagnée par Mike Giffts (synthés) et Leo Hellden (basse).

Dès les premières notes, la voix sensuelle de Diane vous transporte. Elle chante vraiment bien et sans en faire trop.

Fortement influencé par la scène post-punk des années 80, le trio livre un set carré et dynamique.

Si Miss Saignier est bien la leader du groupe, elle peut s’appuyer un backing group solide et dont la complémentarité est impeccable. Mike Giffts est capable de jouer du clavier à trois doigts tout en restant bien cachée derrière ses RayBan noires, tandis que Leo Hellden apporte à l’ensemble une structure consistante et une bonne rythmique, corrigeant ainsi les éventuelles petites imperfections.  

Bref une première partie des plus savoureuses ; une attitude, une classe et une élégance qui donnent envie de s’intéresser de près au futur proche de ce trio. 

AaRON retrouve donc la scène après 3 ans d’absence. 21h00, le set débute ; et le courant passe instantanément entre les aficionados et le tandem. Malgré quelques erreurs techniques au démarrage, il va rapidement mettre le feu sur les planches en dégainant son nouveau single, « Blouson Noir ».

Simon nous adresse quelques timides signes de la main pour nous inviter à sauter sur le rythme effréné des basses qui peuplent en masse ce titre. 

La scène va, au fur et à mesure du show se transformer en un véritable spectacle de son et lumières. Et pour cause, les faisceaux des projecteurs et les générateurs de fumée font florès. Un voile de lumière bleu vient même couvrir l’ensemble du premier plan, permettant à Simon de passer les mains au travers, vision tellement surréaliste que nous sommes comme aspirés ;  d’autant plus que les mains de Simon transpercent en permanence le rayon indigo. Quant à nos oreilles elles ont déjà franchi le rideau ainsi que notre esprit et elles sont aussi à deux doigts de passer également la porte, tellement la musique régale.

Les succès qui ont provoqué l’engouement national s’enchaînent. La paire retrouve rapidement ses marques sur les planches et se sent de plus en plus à l’aise.

Le Grand Mix prend les allures d’une véritable discothèque, alors que les maîtres de cérémonie clament à plusieurs reprises : ‘C’est bon de vous retrouver’. De quoi faire exulter de joie les fans, alors que la chaleur et la moiteur ambiante ne cesseront d’augmenter au fil de la soirée.

Aaron ralentit la cadence pour nous offrir une superbe version de « U-Turn ».

Particulièrement minimaliste, elle est balisée par la petite rythmique imprimée par le synthé d’Olivier et caressée par la voix de Simon qui est maintenant tout à fait parfaite.

Ce titre donnera le ton à la seconde partie du show, plus mélancolique et épuré. Le duo est aux anges et la salle conquise.

Dans l'ensemble le set affiche une teinte beaucoup plus électro/pop, ténébreuse bien sûr, même si les anciens morceaux bénéficient d’un relookage plus contemporain.

L’osmose entre le duo et le public ne cesse de s’intensifier. La configuration et l’ambiance intimiste du Grand Mix y est sans doute pour quelque chose. Bref, c’est l’endroit parfait pour se remettre en selle et démarrer une tournée qui s’annonce excellente.

« Magnetic », « Blouson noir », « Onassis », « We Cut » et « Leftlovers » figureront sur le prochain elpee « We Cut the Night » qui paraîtra ce 18 septembre 2015. Les plages sont déjà bien intégrées dans le set d’Aaron. Et difficile de cacher son enthousiasme, vu la qualité de la prestation. En outre, comment ne pas être impatient d’écouter ce nouvel opus ? Et puis de retrouver AaRON sur une plus grande scène (NDR : l’Aéronef en février 2016 !)  

Simon et Olivier reviennent accorder pour un rappel, et balancent à nouveau « Blouson Noir ». Le Grand Mix est alors en ébullition.

A la sortie, les spectateurs affichent tous un large sourire. Ils ont le sentiment d’avoir vraiment vécu un moment inoubliable.

Les Artificial Animals Riding On Neverland me laisseront au final un goût de trop peu, mais une énorme satisfaction tant d’un point de vue scénique, que musical. On n’a pas vu le temps passer ; mais qu’il est difficile de revenir sur terre après avoir partagé un tel moment !

(Voir aussi notre section photos ici)

Set list

1. Magnetic gtr*
2. Blouson noir
3. Onassis
4. Blow
5. Seeds of gold
6. Ludlow
7. Ride on
8. U turn
9. Arm your eyes gtr*
10. We cut
11. Rise gtr*
12. Little love

13. Leftlovers gtr*
14. Blouson noir

(Organisation Grand Mix)

 

 

mercredi, 27 mai 2015 23:27

AaRON ( Ludovic Vandenweghe )

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mercredi, 29 avril 2015 20:27

Calexico ( Ludovic Vandenweghe )

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dimanche, 19 avril 2015 01:00

Epileptiques s’abstenir…

En guise de clôture de leur tournée française destinée à promotionner leur sixième opus, « The Day is My Enemy », paru le 27 mars dernier, Prodigy se produisait ce dimanche 19 avril au Zénith Arena de Lille.
Petit rappels pour les novices, Liam Hewlett (compositeur, claviériste, et producteur), Keith Flint (chanteur et danseur) ainsi que Maxim Reality (chanteur) ont émergé de la scène électro londonienne en 1992. Un trio qui va littéralement exploser sur les dance floors, dès 1994, lors de la sortie de « Music for the Jitted Génération », sur lequel figurait le fameux Voodoo People. Au fil des succès, le combo va atteindre le top des charts, grâce à l’album « The Fat of the Land », gravé en 1997, sur lequel figure les ‘cultissimes’ « Smack My Bitch Up » et « Firestarter ».
 

En débarquant au Zénith, afin de décrocher mon précieux sésame, je constate qu’un nombre important de spectateurs se bouscule aux portillons, afin de pouvoir encore se procurer des places aux guichets.

19H35, Cosmo Sheldrake monte sur l’estrade. Il assure la première partie. Un jeune artiste londonien qui pratique un électro/folk particulièrement old school. L’ambiance est particulière ; et pour cause, le light show privilégie la couleur rouge. Malheureusement, le set se révèle un peu trop éclectique à mon goût. L’homme-orchestre ne manque pourtant pas de talent ; mais pas facile de convaincre un auditoire qui s’est exclusivement déplacé pour assister au show de Prodigy. D’ailleurs, tout au long de la prestation, la foule va exécuter un va-et-vient constant entre l’espace fumeur et la fosse. 

Et au fil du spectacle, elle va commencer à manifester son impatience, par des sifflets, voire des cris hostiles…

Un parfum de substances illicites commence à envahir la salle. Résultat, le personnel chargé de la sécurité est de plus en plus ‘à cran’.

Il est 21h40 quand le trio insulaire grimpe sur le podium pour un concert que tout le monde espère enflammer. Pas vu de flammes, mais plutôt beaucoup de fumée. On se croirait au sein du smog londonien. De quoi presque rendre jaloux William Turner. Les jeux de lumières sont saturés d’effets stroboscopiques. Epileptiques s’abstenir ! Impossible de distinguer quoi que ce soit. Il y a quand même un concert, car je reconnais le tube « Breathe ». Les clubbers s’en donnent à cœur joie. Et même les métalleux (aux cheveux longs) ainsi que les punks (le crâne rasé) se mettent à pogoter.  

Les singles du dernier opus s’enchaînent : « Nasty », « Omen »… dans la fosse c’est la guerre, tout le monde est en transe.

La fumée est toujours aussi dense et les stroboscopes redoublent d’oscillations. Et le fameux « Firestarter », autre classique du combo, vient tout faire péter. Derrière les manettes, Liam Howlett balance tube sur tube. A contrario, ses deux complices, Keith et Maxim, semblent ne plus rien contrôler, même si ce dernier cherche à mettre un peu plus d’ambiance, en balançant ses ‘Yeah! Yeah !’ ou encore ‘People from Lille’, à la manière d’un rappeur…

« Voodoo People » est toujours une véritable tuerie ; une compo terriblement puissante qui donne cette impression de vivre une énorme rave party. Et « Smack My Bitch Up » propulse définitivement les nightclubbers, dans une autre dimension.

En guise de rappel, Prodigy vient encore exécuter deux morceaux dont « Take Me To The Hospital », en guise d’assaut final. Un titre judicieux, au vu du champ de bataille laissé derrière lui, après de show…

Setlist :

1. Breathe
2. Nasty
3. Omen
4. Wild Frontier
5. Firestarter
6. Roadblox
7. Rok-Weiler
8. The Day Is My Enemy
9. Beyond the Deathray
10. Voodoo People
11. Get Your Fight On
12. Run With the Wolves
13. Wall of Death
14. Invaders Must Die
15. Medicine
16. Smack My Bitch Up

Rappel :

Their Law
Take Me to the Hospital

Voir aussi notre section photos ici

(Organisation : A GAuche de La Lune)

 

 

 

jeudi, 23 avril 2015 19:05

The Prodigy ( Ludovic Vandenweghe )

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jeudi, 23 avril 2015 18:39

Triggerfinger (Ludovic Vandenweghe)

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mercredi, 25 mars 2015 19:31

Charlie Winston (Ludovic Vandenweghe)

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jeudi, 11 décembre 2014 15:22

Angus and Julia Stone - 04/12/2014

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vendredi, 22 novembre 2013 02:00

Un secouriste de premier choix…

L’Aéronef est relativement bien garni, ce vendredi 22 novembre, pour accueillir le kid de Nottingham. De son véritable nom Jake Edwin Kennedy, Jake Bugg vient de sortir son second opus. Intitulé « Shangri-La », il fait suite à un éponyme, publié l’an dernier. Un disque pour lequel il a notamment reçu le concours du drummer de Red Hot Chili Peppers, Chad Smith, mais également de Rick Rubin à la mise en forme. C’est d’ailleurs au sein des studios du célèbre producteur que Jake a enregistré cet elpee. Son titre se réfère d’ailleurs au nom de son studio, sis à Malibu, en Californie.

Mais place tout d’abord à HoneyHoney. Le duo monte discrètement sur l’estrade. Ben Jaffe se charge de la batterie et de la guitare, tandis que Suzanne Santo se réserve les vocaux, alternant banjo, violon ou gratte sur les titres les plus perspicaces et engagés. Malgré sa silhouette de rêve, Suzanne n’a pas une voix exceptionnelle. Elle est même plutôt insipide. Et si le couple nous a proposé un cocktail de Jazz, Country, Soul, Pop, Rock et Prog, je dois avouer ne pas y avoir trouvé mon compte…

Vers 21h30, les lumières s’éteignent et Mister Bugg entre en scène. « There’s A Beast And We All Feed It » ouvre le bal. Pas de doute, la température de la salle va rapidement s’élever. Et pour cause, les applaudissements sont à peine terminés que « Trouble Town » embraie dans le même registre.

Jake Bugg affiche beaucoup de maturité malgré son jeune âge et on ressent très rapidement qu’il est adepte de la perfection. Il maîtrise complètement son sujet et captive très rapidement son auditoire, enchaînant pour troisième morceau, « Seen It All », instant choisi par les aficionados pour dégainer les smartphones. C’est aussi à ce moment que les jeunes filles, venues en nombre ce soir, entrent en hystérie (NDR : bonjour les oreilles !)

La selist du Kid est bien rôdée et équilibrée. Il alterne judicieusement passages acoustiques et solos électriques.

«  Slum Sunrise » est un titre qui me fait penser à Arctic Monkeys. A cause des riffs très recherchés et tellement efficaces ; mais on se rend compte que la voix de Bugg ne colle pas vraiment aux compos trop enlevées.

Heureusement «  Ballad Of Mr Jones » va réconcilier tout le monde. Son timbre si particulier colle bien mieux aux ballades folk, très old school.

Jake va cependant devoir stopper l’interprétation d’une de ses merveilleuses ballades, au beau milieu d’une d’entre elles, suite au malaise vécu par un spectateur. L’artiste est soucieux de son public. Il signale alors instantanément aux services de secours, l’endroit exact de l’incident. Avant de reprendre le cours de sa ballade, dès que la situation est à nouveau sous contrôle.

« What Doesn’t Kill You » achève le concert au cours duquel le Britannique a puisé dans ses deux long playings.

Il va encore nous réserver trois titres lors de son rappel. Tout d’abord « Broken », puis une cover du « Hey Hey, My My (Into the Black) » de Neil Young, avant de définitivement tirer sa révérence sur le très Cash « Lightning Bolt » !

Setlist :

There’s a Beast and We All Feed It, Trouble Town, Seen It All, Simple as This, Storm Passes Away, Two Fingers, Messed Up Kids, Ballad of Mr Jones, Country Song, Pine Trees, Song About Love, Slide, Green Man, Kingpin, Taste It, Slumville Sunrise, What Doesn’t Kill You

Encore : Broken, Hey Hey, My My ( Into the black ) ( Neil Young cover ), Lightning Bolt

(Voir la section photos ici)

 

 

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