L’origine et la fin de Monseigneur…

Monseigneur est un quatuor liégeois dont les membres se connaissent puisqu’ils ont foulé les mêmes scènes au sein de projets musicaux différents, depuis de nombreuses années. Il s’agir d’un projet 2.0, né d'abord digitalement, lors du confinement imposé en…

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Adrien Mouchet

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mardi, 18 novembre 2014 10:38

Un clip pirate pour Jimmy Somerville

Le single « Travesty » de Jimmy Somerville, sorti début septembre, a fait l’objet d’un clip pirate très disco. La vidéo, qui colle parfaitement au morceau, est à découvrir ici

 

Chapelier Fou est un artiste que je connais mal. Il se produisait à deux pas de chez moi, à l’Alhambra de Mons. Vu cette proximité, il n’était pas trop difficile d’aller jeter un œil et une oreille. Et il faut avouer que le set de l’artiste français a facilement retenu mon attention.

A cause de son style, qu’on peut qualifier de surprenant. Car si sa musique est électronique, elle prend un chemin différent de sa forme traditionnelle. Sauf pour les sonorités les plus immédiates. Néanmoins, quand l’expression devient plus élaborée et subtile, le charme commence à opérer. Mais pour mieux comprendre le concept imaginé par Louis Warynski, il est nécessaire de s’intéresser à son parcours. A 6 ans, il intègre déjà le conservatoire de Metz, sa ville natale, et devient rapidement multi-instrumentiste. Ce n’est que bien plus tard qu’il va succomber à l’électronique. Qu’il va mêler à la musique classique. A l’aide d’un violon, mais pas seulement, car lors des sessions d’enregistrement, il a recours à d’autres instruments analogiques.

Les deux premières parties, Dutchnols et Toner nous réservent de l’électro traditionnelle. De quoi passer le temps, en attendant de passer aux choses sérieuses.

Première et bonne surprise, Chapelier Fou ne monte pas sur les planches en solitaire, comme je l’imaginais. Il est soutenu par un full band. Les musicos s’installent tous derrière un clavier, tout en gardant un ou plusieurs instruments à portée de main. Et y briller. A l’instar de la jeune et la talentueuse bassiste, plantée à le droite de Louis, et d’un violoniste posté à gauche du leader. Quant au dernier musico, il a manifestement plusieurs cordes à son arc, mais va se concentrer essentiellement sur son saxophone.

Dès les premiers titres, je comprends mieux pourquoi Chapelier Fou s’inspire du conte d’ ‘Alice au Pays des Merveilles’. A cause du nom de scène, bien sûr ; mais également parce que les compos sont susceptibles de nous entraîner dans un monde parallèle. A chaque titre, j’ai l’impression de découvrir une nouvelle idée. Le quatuor innove constamment. Heureusement que la salle a été judicieusement rénovée. Pour rendre son acoustique meilleure, notamment. Il aurait été malheureux de ne pas pouvoir profiter au maximum de cette expression sonore si complexe.

Hormis quelques voix émanant sporadiquement des machines, le chant est absent. Mais il ne manque pas. Il renforce même le mystère qui plane autour des compositions du Français. Et puis, les quelques mots sont bien intégrés aux chansons. « Darling, Darling, Darling » en est le parfait exemple.

Le concert s’achève et j’ai l’impression qu’il a été vraiment court. Mais c’est plutôt bon signe, car en regardant ma montre, je remarque qu’il a duré plus d’une heure ! Chapelier Fou et son groupe ont régalé le public montois. Espérons que l’Alhambra continuera de développer d’aussi jolies idées de programmation pour que la musique continue à faire vivre la future capitale européenne de la culture.

(Organisation : Alhambra)

vendredi, 14 novembre 2014 00:00

Un moment de bonheur éphémère…

Ce concert, votre serviteur a failli le rater ! J’avais, en effet, complètement oublié que Perfume Genius venait se produire en Belgique, au cours de ce mois de novembre. Heureusement, Facebook a prouvé son utilité en me rappelant l’événement. J’allais donc pour la première fois découvrir la salle Het Depot à Louvain.

Afin d’éviter les embouteillages sur l’autoroute, j’opte pour le train. Et bien m’en a pris. Déjà parce que depuis Mons, la ligne est directe ; et puis parce que la salle est située juste en face de la gare. Je n’avais plus qu’à espérer que la représentation soit terminée avant 23h, pour pouvoir rentrer sans encombre.

La première partie est assurée par Amongster, une formation belge responsable d’un rock relativement atmosphérique et surtout paisible. Le problème, c’est que leur set ne parvient pas à décoller. Les compositions ne sont pas de mauvaise facture, mais elles manquent un peu de folie. Elles sont trop classiques, si vous préférez ; et le public ne s’y trompe pas. Rares sont les réactions quand le chanteur essaye de communiquer. La petite demi-heure passée sur les planches, n’est vraiment pas convaincante. Pourtant, cette formation a du potentiel. Faudrait qu’elle parvienne à se lâcher davantage… (Pour les photos voir ici

Avant d’entrer dans le vif du sujet, il faut patienter. Et l’attente est quand même un peu longue. Enfin, le backing group de Perfume Genius monte sur l’estrade. Ses partenaires entament « My Body » en instrumental, avant d’être rejoints par leur leader, Mike Hadreas. L’entame est puissante et ne reflète pas le climat du concert. Les compos vont osciller entre titres spontanés et plus calmes.

Un contraste qu’il répercute à travers les concerts de sa nouvelle tournée. Ce qui s’explique aisément. En fait, les deux premiers albums de Perfume Genius ont été composés presque exclusivement au piano alors que le dernier en date a intégré beaucoup de sonorités différentes. Un cap passé par l’artiste sur « Too Bright », acclamé par la critique.

Cette alternance entre chansons émouvantes et fringantes fonctionne à merveille. Mike lâche des ‘thank you’ timides à la fin de chaque morceau et devient vraiment attachant au plus le concert avance. Le chanteur/compositeur/pianiste pâtit pourtant de sa personnalité controversée, à cause de son homosexualité assumée et ses addictions passées ; mais le public ne lui en tient pas rigueur. Et c’est une très bonne réaction !

Le point d’orgue du show est atteint en seconde moitié de parcours, soit lorsque Mike et son compagnon interprètent « Learning » sur le même clavier. Pourtant les deux musicos disposaient chacun du leur. C’est également le moment choisi par guitariste et le batteur pour prendre une pause en coulisses. Le titre est vraiment magnifique. Il figure d’ailleurs au répertoire de The National, pour sa dernière tournée.

« Hood » constitue le morceau clé du deuxième elpee. Et en ‘live’, on prend une véritable claque. Dommage que la compo n’aie pu être allongée, afin de prolonger ces instants de magie. C’est d’ailleurs une des caractéristiques de Perfume Genius. Les chansons sont courtes. Exactement deux minutes pour cette dernière et c’est souvent assez frustrant. Evidemment, cette formule permet néanmoins d’enchaîner davantage de titres. Des morceaux magnifiques mais un peu trop éphémères.

« Queen » clôt la prestation. Un des singles du dernier long playing. Et il recueille les faveurs de l’auditoire. Il faut reconnaître que sa construction est remarquable et conclut à merveille la première partie.

Le rappel n’est pas très difficile à décrocher. Un ‘encore’ au cours duquel le quatuor revient nous livrer deux compositions, avant que Mike ne parachève sa prestation devant ses ivoires, et sous les acclamations des fans. Une bien belle manière de mettre le génial compositeur sous le feu des projecteurs.

Vu son attitude éminemment sympathique, le petit homme a encore un bel avenir devant lui. Et le virage opéré sur son dernier opus, « Too Bright », devrait lui permettre encore de nous réserver de belles surprises. (Pour les photos voir )

Ce concert a été un vrai bonheur et il n’est que 22h55. J’aurai mon train sans problème…

(Organisation Het Depot)


mercredi, 12 novembre 2014 17:49

Indochine nous bombarde de sorties…

Indochine a annoncé la sortie le 1er décembre de CD et de DVD live enregistrés au Palais 12 de Bruxelles durant la tournée « Black City Tour ».

Le contenu est monumental : 25 caméras HD et go-pro ont retransmis avec fidélité la ferveur des 14.000 personnes présentes le 12 mars dernier. A côté de cela, un making-of est aussi au programme pour un total de 2h40 d’images ! Avec ce live, Indochine se dévoile comme jamais, pour le plus grand plaisir des nombreux fans du groupe culte.

Plusieurs packages seront disponibles à la vente :

-Une BOX DELUXE LIMITEE incluant 2CD + 2DVD + 1BLURAY + 1 ROADBOOK + 1 STICKER.

-Un double CD.

-Un double DVD/ un Blu-ray

mardi, 04 novembre 2014 16:35

Einstürzende Neubauten comme en 14…

Le groupe allemand Einstürzende Neubauten sortira son nouvel album, « Lament », le 10 novembre prochain. Une production composée de morceaux écrits pour le live et retravaillés afin de pouvoir proposer une meilleure expérience à l’auditeur.

Un disque construit autour d’instruments bruyants qui reproduiront avec précision le son caractéristique de la formation anarchique.

Les textes raconteront la première guerre mondiale avec un angle bien particulier. Blixa Bargeld, le chanteur-compositeur, partira du principe que cette guerre ne s’est jamais terminée.

Un programme surprenant qui pourra être découvert sur scène le 8 novembre à Diksmuide.

http://www.neubauten.org/

 

vendredi, 24 octobre 2014 01:00

Des chevelus très sympathiques…

Le retour des Magic Numbers en Belgique, c’est toujours un moment que votre serviteur attend impatiemment. Les Londoniens prennent, en effet, un place particulière dans mon cœur, vu qu’ils figurent parmi les groupes qui ont révélé mon amour pour la musique durant ma jeunesse. Autant dire que quand je vois un nouvel album et une tournée qui suit, je suis pris d’un énorme élan nostalgique. Ce vendredi 24 octobre, le rendez-vous au Botanique à Bruxelles était donc incontournable.

Il revenait à Goldheart Assembly d’assurer la première partie. Il s’agit d’une formation de rock alternatif qui mise beaucoup sur les harmonies vocales. Mais au lieu des cinq membres habituels, seuls les deux leaders et leur guitare sèche sont présents sur scène. Un peu léger pour une assemblée… Peut-être se sont-ils expliqués à ce sujet en début de représentation ; malheureusement les embouteillages sur l’E42 et l’E19 ne m’ont pas permis d’assister aux dix premières minutes du spectacle. Plus de deux heures pour le trajet Mons-Bruxelles ; il fallait le mériter ce concert… Bref, les deux amis étaient bien sympathiques sur les planches ; mais leur musique était peu intéressante.(voir photos ici)

Une grosse demi-heure plus tard, les Magic Numbers entament leur set par la chanson qui ouvre leur nouvel et quatrième opus, « Alias ». « Wake Up » réveille toute la salle qui s’impatientait de voir débarquer leurs poilus préférés. Le quatuor réunit deux paires de frères et sœurs et comme d’habitude, portent de longs cheveux et des barbes monumentales (pour les hommes seulement, rassurez-vous…) Si la salle est aussi bien remplie, c’est parce qu’au-delà de la qualité évidente de leur songwriting, ce quatuor est vraiment ultra-sympathique. Romeo, le chanteur, a une bouille toute ronde et transpire la gentillesse durant tout le concert. Le leader du groupe adore en effet partager ses impressions avec le public et le faire participer. Près de dix ans après leur premier elpee à succès, les fans entonnent encore les hymnes célèbres avec le même entrain. Les vieux titres comme « Forever Lost » ou « I See You, You See Me » semblent prendre une quatrième jeunesse. Et au lieu de tomber dans la facilité, le band s’essaye à une version froide de leur chanson la plus célèbre : « Take A Chance ». Une belle réussite qui rappelle la célèbre reprise de « Get Lucky » des Daft Punk par Daughters. Michele Stodart, la bassiste, interprète également  une plage de « Wide-Eyed Crossing », son LP solo paru en 2012. La jeune femme semble d’ailleurs avoir pris énormément de confiance grâce à cette aventure individuelle et sa présence scénique est un vrai plaisir à regarder. Energique, « Love Me Like You » clôture la première partie du spectacle. Les visages sont radieux autour de moi, tout le monde passe un très bon moment.

Les chevelus refont leur apparition et nous offrent quatre nouvelles compos dont une cover du « Harvest Moon » de Neil Young, morceau pour lequel ils reçoivent le concours de Goldheart Assembly. Le final sur ma chanson préférée du groupe, « Mornings Eleven », clôture un concert très agréable. Pour le plus grand bonheur des fans, le combo passera par la suite plusieurs dizaines de minutes à signer des autographes et à poser sur les photos.

Les Magic Numbers ont prouvé ce vendredi qu’ils avaient encore une énorme envie de jouer et que leur aventure n’est pas encore finie, loin de là. C’est en tout cas une des formations les plus sympathiques actuellement et je me réjouis déjà de la sortie du prochain disque, synonyme de nouvelle tournée.(voir photos )

(Organisation Botanique)

lundi, 27 octobre 2014 16:24

Aline s’offre Stephen Street

Le groupe de pop Aline a annoncé sur sa page Facebook que la production de son deuxième album sera réalisée par le légendaire Stephen Street. Celui qui a notamment produit des disques mythiques comme « Meat Is Murder » des Smith en 1984, « Parklife » de Blur ou « Employment » de Kaiser Chiefs aura la tâche d’aider les Français à sortir un deuxième opus aussi convaincant que « Regarde Le Ciel ». La sortie est prévue courant 2015.

 

Grande première dans l’histoire de la musique belge ! L’Orchestre National de Belgique invite pour la première fois une artiste non issu du répertoire classique à se produire en sa compagnie et c’est Ozark Henry qui reçoit cet honneur. Stefan Blunier, directeur musical de la ville de Bonn en Allemagne, dirigera l’orchestre lors de ces représentations.

Trois dates sont au programme durant le mois de mars 2015 : le 5 au Bozar à Bruxelles, le 12 à l’Eden à Charleroi et le 13 au Kursaal d’Ostende.

L’opportunité est donc parfaite pour parcourir sous un nouveau jour le répertoire du Courtraisien mais également de découvrir de nouveaux titres écrits spécialement pour l’occasion par l’artiste.

http://www.bozar.be/activity.php?id=14392&selectiondate=2015-03-05

http://www.eden-charleroi.be/agenda/event/ozark-henry/id/252/d/808

http://www.kursaaloostende.be/events/detail/355/923

 

 

vendredi, 17 octobre 2014 18:34

dDASH se dévoile avec deux sorties.

Pour son projet solo, Jean-Baptiste Hanak ne fait pas les choses à moitié ! L’un des membres du duo électro dDamage sort un EP intitulé « Easy Up, Jerk » et un album « Hyperactive Jerk » sous le nom de dDASH. Si le premier est sorti le 14 octobre, l’elpee devrait être disponible à la fin du mois. L’artiste polymorphe propose un son à mi-chemin entre le rock atmosphérique et le post-hardcore. Un mélange étonnant mais qui ne manque pas d’intérêt. Le premier extrait « Animal Machine » est disponible à l’écoute sur Soundcloud.

https://soundcloud.com/tsunami-addiction/ddash-animal-machine

 

La vidéo inspirée par le morceau « Les Statues Ont Souri » de Carl et les Hommes-Boîtes a vu le jour et clôture une série de collaborations entre le groupe et quelques vidéastes. Toutes ces coopérations ont permis d’illustrer au mieux les morceaux de l’album « La Paroi De Ton Ventre ». Pour cette dernière réalisation, les Bruxellois ont bénéficié de l’expertise de Beurre Bataille, un duo également à la base de quatre clips de Robbing Millions. Le résultat est disponible sur Youtube.

https://www.youtube.com/watch?v=wdkaR1rXq8Y

 

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