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Pierre Vangilbergen

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mercredi, 16 septembre 2015 18:12

Exile

Regarde les Hommes Tomber publie son second album studio, « Exile », deux ans après avoir gravé son premier LP éponyme. Peine perdue d’essayer de coller telle ou telle étiquette sur le front à ce groupe nantais : il jette ici dans le feu des ingrédients du Black Metal et du Sludge, pour les faire mijoter dans un bain de nappes atmosphériques apocalyptiques. Une cohérence indéniable entre le patronyme du band, l’artwork de l’opus et les compositions musicales : l’être humain en est arrivé à un tournant de son existence ; au bord d’un précipice il doit emprunter une nouvelle voie s’il veut encore subsister. Un stade où le désespoir et l’angoisse sont poussés à leur paroxysme, entraînant l’humain à un nouveau stade où soit il se dépassera, soit il périra.

Hautement inspiré par les récits bibliques, ce nouveau long playing raconte l’histoire d’un peuple d’hommes débarquant au Monde de Dieux pour finalement s’en faire chasser, brisant ainsi les rêves et projections d’une vie, les poussant à l’exil, et suscitant dès lors un esprit de vengeance sans limite. ‘This reign must end right now, How can we still stare at the stars, How can we listen to the sun, My friends, my men, till the end, Our luminous gladious swords will be our words’ annonce prophétiquement le premier couplet du morceau clôturant cet LP. Pendant un peu plus de quarante minutes, le tout en sept morceaux, les Français dépeignent au sein d’une ambiance lourde, tantôt défaitiste, tantôt anxiogène, la prise de conscience d’un peuple trompé par des Dieux méprisants, hautains et sans pitié. Les parties vocales, refoulées en arrière-plan, relèvent majoritairement de cris d’âmes déchirées, tourmentées de temps à autre par des chuchotements et des envolées plaintives. Empruntant les ficelles du Black Metal, que ce soit pour la voix, certaines rythmiques ou encore certains riffs, Regarde les Hommes Tomber a, en outre, recours massivement à la répétition, au caractère hypnotique et à la lourdeur du Sludge, agissant tel un liant froid et épais entre les différents instruments.

Pour apprécier « Exile » dans les meilleures conditions, il est nécessaire de se poser, de se laisser immerger par sa thématique et ses sonorités. Il relève de l’expérience, où les sentiments et les sensations gagnent nécessairement face à la raison. Telle une cerise sur les restes de ce qu’à dû être un bon gâteau, le digipack bénéficie d’un magnifique artwork, évoquant une colère divine sous les traits d’une sérigraphie, à l’aide d’éclairs frappant les vestiges d’une civilisation. Emportant avec eux ce qui était à portée de main, hommes, femmes et enfants se dirigent à l’avant-plan vers un inconnu, en laissant derrière eux ce en quoi ils avaient cru, leurs prétendus sauveurs habitant les cieux portant à présent le masque de leurs bourreaux.

Les amateurs d’ambiances annonçant le déclin de l’espèce humaine, de lendemains sans horizons et de soleils noirs ne pourront qu’apprécier cette œuvre riche, recherchée et envoûtante. La maîtrise est palpable et la volonté de sortir des sentiers battus en ressort largement gagnante. Une joie non dissimulée à relancer plusieurs fois l’œuvre, non pas uniquement par plaisir auditif mais en grande partie par goût de l’expérimentation de la sensation du déclin transmise par Regarde les Hommes Tomber. Davantage qu’à son écoute, le mélomane est embarqué dans un voyage périlleux.

 

Ce 11 septembre, date ô combien symbolique pour les Américains, est sorti « Repentless », le onzième album de Slayer, figure de proue du Thrash Metal. Après six années sans avoir eu de quoi se mettre sous la dent, il va sans dire que ce nouvel LP était attendu. L’occasion également de sortir  un nouveau clip vidéo, au casting, branché films d'horreur, plutôt alléchant :Derek Mears (Predators,Friday The 13th), Tyler Mane (Halloween), Jason Trost (Hatchet III), Danny Trejo (Machete, From Dusk Till Dawn), Tony Moran (Halloween, American Poltergeist), Sean Whalen (Men In Black,Halloween II) et Vernon Wells (Mad Max 2, Commando, Weird Science). Cerise sur le gâteau, last but nos least, le réalisateur BJ McDonnell s’est adjoint les services de Nills Allen Stewart, connu pour son travail dans « La Planète des Singes », « Anger Management » et « Daredevil ».

En dehors de cette brochette de personnalités, l’histoire du clip reste quant à elle assez simple : sous un soleil de plomb (40°C au moment du tournage), le groupe joue au milieu d’une cour de prison américaine alors que les détenus tentent de s’évader, aidés par un comparse ayant actionné l’ouverture des cellules. Ce même détenu en profite ensuite pour régler ses comptes avec un autre prisonnier et finit par lui trancher la tête. Il retourne finalement dans sa cellule, sans broncher. Tout simplement.

Curieux ? C’est par ici que ça se passe

Les Américains seront de passage en Belgique, à l’Ancienne Belgique, le 17 novembre prochain. Ils seront accompagnés d’Anthrax et de Kvelartak. Mais il va falloir faire preuve de ruse et de perspicacité pour y assister, le show ayant été annoncé sold-out quelques heures après le début de la vente des tickets.

Le 26 juin dernier, Motörhead était sur scène en Angleterre, à l’occasion du Glastonbury Festival. Après une heure de show, le set prend petit à petit fin et les musiciens lancent leur mythique morceau de fermeture ‘Overkill’… à l’exception de Lemmy qui se met à continuer à chanter les lyrics du précédent titre, ‘The Ace of Spades’. Il faudra attendre quelques minutes pour que le vocaliste se rende compte qu’il s’est planté et qu’il se remette à chanter, comme si de rien n’était, les paroles correctes du morceau (visible en vidéo en cliquant ici ).

« Ca a été comme un blocage mental », expliquera-t-il plus tard au journal anglais The Guardian. « J’ai chanté ces morceaux tellement de fois… Cela m’était déjà arrivé à notre dernier concert (NDR : le 23 juin, au Luxembourg). C’était terrible et je m’étais juré de ne plus jamais le refaire… et cela m’est à nouveau arrivé », conclut-il.

 Il n’est devenu un secret pour personne que Lemmy Killmister n’est malheureusement plus que l’ombre de lui-même depuis 2013, année où il a dû subir une opération du cœur. S’en sont suivis des problèmes d’hématomes ainsi qu'au niveau gastrique, ayant obligé le band à annuler plusieurs tournées au cours de ces deux dernières années. Résolument moins porté sur la cigarette (il ne serait plus qu’à un paquet par semaine), il a également trouvé une "alternative" au niveau de la boisson afin de tempérer ses problèmes de diabète : la Vodka orange remplace désormais le Jack Coca… « Je préfère le jus d’orange à présent… le Coca peut aller se faire voir ! », a-t-il précisé. L’homme fort de Motörhead a également insisté sur le fait qu’il ne quittera pas la scène tant qu’il pourra encore s'y traîner sans béquilles. « Et puis même si je dois m'en servir, je viendrai encore. Je suis apparemment indestructible », a-t-il conclu.

Quoi qu’il en soit, le trio sortira le 28 août prochain son 22ème album studio, intitulé « Bad Magic ».

Udo Dirkschneider, actuel vocaliste du groupe du groupe de Heavy Metal U.D.O. mais également fondateur du groupe Accept, a annoncé qu’il se lancerait l’année prochaine dans une tournée spéciale où il reprendra exclusivement, pour la dernière fois, des morceaux d’Accept. Il a également annoncé que ce sera la dernière fois qu’il interprétera ces morceaux sur scène et qu’il ne se focalisera ensuite exclusivement plus que sur les compositons d’U.D.O. Un gros chapitre de sa carrière se fermera donc l’année prochaine.

 « J’adore interpréter certains morceaux d’Accept en live », explique Dirkschneider. « Ces chansons représentent une part importante de mon catalogue et correspondent très bien à ma voix. Mais à un certain moment de votre vie, il est nécessaire de clore certains chapitres. Il y a tellement eu de discussions et de spéculations à propos d’Accept. Je veux juste apporter ici ma dernière pierre à l’édifice et donner à mes fans l’opportunité d’assister, pour la dernière fois, à un show composé uniquement des morceaux de cette époque », poursuit-il.

En guise de clin d’œil, le chanteur avait été interviewé en janvier de cette année afin de voir ce qu’il pensait d’Accept aujourd'hui et de son nouveau chanteur, Mark Tornillo : «Qu’est-ce que je pourrais dire… ? J’ai en effet été voir un show d’Accept à Hambourg, en octobre de l’année passée. Je dois dire que j’ai été un peu déçu… C’était sans émotion. Il n’y avait pas de groupe sur scène, pas d’atmosphère. Au niveau musical, c’était OK, mais sans aucune émotion. C’était quelque chose d’automatique, on le fait et on se barre».

Revanchard, le père Udo ? Quoiqu’il en soit, que vous soyez nostalgiques ou non des premières heures d’Accept, ce sera la dernière chance de le voir interpréter des tubes de ce band mythique. A ne pas manquer.

Alors qu'ils étaient en concert le 2 août dernier à Hartford, dans le Connecticut, les Américains masqués de Slipknot se sont subitement vus dépourvus de leur bassiste, Alessandro 'Vman' Venturella. En cause : une urgence médicale l'aurait obligé à quitter immédiatement la scène et à rejoindre l'hôpital le plus proche. Rien n'a encore été confirmé par le groupe, mais il pourrait s'agir d'un infarctus.
 
Après quelques longues minutes de flottement,  Corey Taylor, frontman du groupe, est finalement remonté sur scène et s'est adressé aux spectateurs : "Je vais vous raconter ce qui vient de se passer... Je suis navré de vous aprendre que notre bassiste, Alex, a eu... enfin quelque chose s'est passé. Je ne suis pas sûr de ce qui est arrivé. Il est parti en ambulance et est en route vers un hôpital à cet instant où je vous parle. Je voudrais que vous fassiez tous un putain de bruit pour lui. Envoyez-lui vos pensées. On a décidé de remonter sur scène. On a juste quelques trucs à adapter mais on va jouer pour vous, c'est ce que nous voulons, c'est ce qu'Alex aurait voulu lui aussi", a-t-il expliqué. 
 
Le groupe ne s'est pas encore exprimé à ce sujet, à l'exception d'une vidéo postée sur leur Page Facebook où on voit la foule soutenir le bassiste. Rien n'a non plus été communiqué quant à la suite de la tournée.
 
Lors d'une récente interview accordée au site Internet musical Loudwire, Pepper Keenan, guitariste des deux formations, était questionné quant à son implication actuelle dans Corrosion of Conformity, en faisant allusion notamment au dernier album enregistré qu'il avait enregistré avec le groupe (In the Arms of God, sorti en 2005) : « Oh mec, je me souviens encore quand on avait tout terminé et que je me suis « c’est vraiment le mieux que je pouvais faire » [rires] C’était pour moi le pinacle de l’écriture musicale et de la production. Je pense qu’on avait tapé dans le mille. J’étais vraiment très fier de cet album ».
 
Un tel engouement nostalgique qui pourrait laisser peut-être présager un nouvel album en présence du vocaliste/guitariste... Interrogé à ce propos, il répond : « En effet, on a quelques idées. Le fait de jouer à nouveau ensemble nous a remis dans le groove. Ce qu’on donne actuellement en live fait flipper les gens, c’est incroyable. Mon catalyseur pourrait être de partir de ce que nous avons fait sur ‘In the Arms of God’, ce qui représenterait un défi de taille. On ne prend pas ça à la légère et on sait qu’on va y être confrontés un jour ou l'autre, on doit juste se lancer », a-t-il confié.
 
D’un autre côté, il n’est un secret pour personne que le temps libre de Keenan a complètement été accaparé dernièrement par Down. Quand est évoqué son futur proche, il déclare : « Je suis complètement full. On va bientôt participer au Motorboat Cruise, avant d'enchainer avec quelques festivals américains avec Corrosion of Conformity. Down fera également quelques dates en août, que ce soit des shows en solo ou en festival. On est également prêt pour bosser sur le nouvel EP de Down. Mon agenda est complètement bouché jusqu’à Noël », conclut-il.
 
Patience…
 
mercredi, 29 juillet 2015 12:32

On est juste un groupe de rock, c’est tout !

La Belgique ne se distingue pas particulièrement pour ses étés caniculaires. Il faut pourtant reconnaître que c’est une chape de plomb qui recouvre le plat pays en ce début du mois de juillet. Je débarque devant le Magasin4, ancien hangar reconverti en salle de spectacle, notoire pour sa programmation alternative. Ses grandes portes de couleur beige lui confèrent un aspect plus qu’anonyme. Seule une petite ouverture au niveau des yeux permet de discerner les lieux.

Je sonne, on m’ouvre. J’explique qu’une interview est prévue en compagnie de Mike IX Williams, le chanteur d’EyeHateGod. Apparaît alors la ‘tour manager’ du band. « Je suis vraiment désolée mais ce ne sera pas possible de voir Mike maintenant… Pour l’instant, il dort », me signifie-t-elle. « Mais si c’est OK pour toi, le reste du groupe est d’attaque…’ Pas de bol, la majorité de mes questions se focalisaient sur la personnalité du vocaliste. Il va falloir improviser.

Je la suis au milieu de la salle de concert encore vide, contourne le bar et arrive dans une petite pièce aux murs jaunis par le temps, éclairée par quelques néons, conférant à la pièce un air plutôt glauque. Quelques tables, sur lesquelles reposent des paquets de chips vides, meublent la pièce. Trois divans occupent la gauche de l’espace. Sur l’un d’eux, Jimmy Bower, paquet de cacahuètes à la main, me lance un regard interrogateur. La ‘tour manager’ lui explique le but de ma présence. Le fondateur et guitariste d’EyeHateGod pose dès lors son précieux sachet, agrippe le dos d’une chaise à proximité et la fait glisser jusqu’à mes pieds. Je m’exécute et pose mon micro sur la table, à côté de ses arachides. Les autres membres du band s’approchent également, formant un cercle autour de l’enregistreur.

Il y a aujourd’hui un peu plus de vingt-sept ans qu’EyeHateGod arpente les scènes du monde entier. Mais la motivation est-elle restée la même depuis le début ? « Tu sais, depuis le temps, on a tous pris de l’âge et on a évolué… Mais au fond, rien n’a vraiment changé. La seule différence c’est d’avoir une plus grand liberté de faire ce qu’on veut et d’accorder davantage de shows aujourd’hui qu’hier…», explique Jimmy Bower. Et si le combo existe depuis aussi longtemps, sous un line-up quasi inchangé (à l’exception du poste de bassiste et de la disparition tragique il y a deux ans du, Joey LaCaze), c’est certainement grâce à leurs inspirations musicales communes. « On écoute tous un peu la même la chose… ce qui explique que lorsqu’on compose ensemble, le processus vient toujours très naturellement. Nous sommes tous des grands fans des Melvins, de Black Flag ou encore de Black Sabbath. Mais on apprécie également les Meteors ou encore Louis Armstrong. Nous disposons tous de collections importantes de vinyles et de disques à la maison, sans lesquelles EyeHateGod ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui et ne sonnerait pas de la même façon ».

En plus d’être une source d’inspiration, Louis Armstrong et le quintet américain partagent un autre point commun : la Nouvelle-Orléans. Ces terres, qui ont vu grandir ces artistes, sont apparemment également propices à la création musicale. « Tu sais, on est tous nés là-bas », explique Jimmy. « La Nouvelle-Orléans est vraiment une terre de musique et spécialement de rock’n’roll. On a vraiment baigné dans différents types de cultures musicales depuis qu’on est gamins. On a grandi en assistant chaque année aux Mardi Gras et aux Praise Parties (Jimmy mime les gestes d’un contrebassiste). On a vécu toute cette intensité musicale et son groove dans notre vie de tous les jours. Je pense que c’est vraiment un avantage d’avoir connu cette richesse musicale depuis qu’on est gosses… », poursuit-il.

Bien qu’actifs depuis bientôt trois décennies, les membres du band américain n’en sont pas pour autant productifs en termes d’elpees studio. « Mais ne t’inquiète pas, notre nouvel album ne mettra plus quatorze ans pour voir le jour », plaisante le fondateur du band, en se référant au laps de temps qui a séparé la sortie des derniers LP’s. « Nous tournons beaucoup pour l’instant, on a donc pas trop la chance d’être à la maison et de travailler sur de nouveaux morceaux… Mais bon, on a quoi… cinq ou six compos pour le moment. Il est probable qu’ils  sortent prochainement sur des splits ou des 7inches », embraie Brian Patton, second gratteur, avant de poursuivre : « On a d’ailleurs gravé le mois passé un split avec Psycho (NDR : un live enregistré en 2011), un groupe de Punk issu de Boston ; et on espère prochainement en sortir un autre avec Blast ». Quoi qu’il en soit, les artistes confient qu’ils graveront une nouvelle plaque d’ici la fin de l’année, et prévoient de la publier d’ici le printemps ou l’été de l’année prochaine.

Des compositions qui prennent en effet parfois du temps à voir le jour ; chez EyeHateGod les membres ne composent pas chacun dans leur coin. « On part souvent d’une idée de Jimmy et puis on la travaille pendant un moment. On aime vraiment bien s’approprier un riff qu’on va ensuite jouer pendant 15 à 20 minutes, en cherchant à le rendre le plus lourd possible, jusqu’à ce qu’on se dise : ok, ça va, on le garde ! On est moins dans une optique de type logique mais plutôt dans le ressenti », admet le bassiste Gary Mader. « Mais bon, au début d’EyeHateGod, je dois avouer qu’on n’était pas spécialement originaux… On essayait plutôt de marcher sur les traces de Slayer, Black Sabbath, Melvins, Sabbat, Obsessed ou encore d’autres formations taxées de Stoner ou de Doom », précise Jimmy Bower en rigolant.

Une belle occasion de rebondir sur l’étiquette de ‘pères’ du Sludge qui leur colle à la peau, bien malgré eux : « Tu sais, tout cela, ce sont des étiquettes qui ne sont vraiment pas nécessaires… Bien sûr, il est flatteur d’être considéré comme au top d’un genre musical mais… ce n’est au final qu’un mot. On sait ce qu’on est et c’est de loin le plus important… » se défend Jimmy Bower. « On est juste un groupe de rock, c’est tout ! », enchaîne Gary Mader, avant de poursuivre : « Ces classifications ne décrivent jamais qu’une facette de notre musique, on ne peut pas résumer ce qu’on fait à un adjectif… On a même lu qu’on pratiquait du Doom auquel on aurait ajouté une dose de Sludge et du Stoner, etc. Bref, à la fin, ça ne veut plus rien dire… On est simplement un Heavy Rock’n’Roll band ! », clame-t-il en souriant.

Avoir Jimmy Bower en face de soi, c’est également l’occasion de s’intéresser au grand retour sur scène de Superjoint Ritual, formation qu’il avait fondée au début des nineties, en compagnie de Phil Anselmo (chant) et Joe Fazzio (batterie). Hybride de Groove Metal à la Pantera et de Hardcore, elle avait vu son élan brisé en 2004, suite à des différents entre Anselmo et Fazzio. Dix ans plus tard, il revient avec du sang frais : Stephen Taylor à la basse et Jose Gonzalez derrière les fûts. Son patronyme est en outre amputé de son ‘Ritual’, puisqu’il est sobrement rebaptisé ‘Superjoint’. « Ce changement de nom est tout simplement dû à un line up différent et puis le groupe est dans une nouvelle phase », justifie Bower. Un crochet est-t-il prévu bientôt par la Belgique ? « Figure-toi que cette tournée devait impliquer les deux groupes. EyHateGod et Superjoint. On était en fait supposé tourner ensemble. Mais le Hellfest a voulu se réserver l’exclusivité du premier concert de Superjoint sur le continent européen, le 21 juin dernier… »

 

Le 17 juin dernier, Dylan Roof, 21 ans, abat neuf personnes dans une église épiscopale de Charleston, aux Etats-Unis. Très vite, des images de l’auteur surgissent des méandres d’Internet. On le voit notamment en train de poser derrière des drapeaux confédérés. Ce drapeau, au fur et à mesure du temps, est en effet devenu pour certains un symbole de la " supériorité blanche ", rappelant les sombres années de l’esclavage et du KKK.

Mais pour d’autres, ce drapeau tend à uniquement rappeler leurs origines. C’est notamment le cas de Phil Anselmo (ex-Pantera, Down, Superjoint, Phil Anselmo & The Illegals), fortement attaché à ses terres de la Nouvelle-Orléans. Suite à la montée en flèche des débats concernant ce symbole, il n’est notamment plus possible d’acheter sur le webstore de Pantera ce fameux t-shirt arborant une blonde dénudée entourée de flammes derrière les couleurs sudistes. « Je n’en sais rien si ce t-shirt sera un jour à nouveau disponible. Pour être honnête, c’est un sujet très complexe. Ce que j’en pense ? Vu comment le monde tourne aujourd’hui, j’ai l’impression qu’on a de plus gros problèmes à se soucier que ce putain de drapeau. Si on a souvent utilisé ce drapeau, c’était principalement par amour pour des groupes tels que Lynyrd Skynyrd. Mais jamais pour promouvoir une quelconque forme de haine. En voyant ce drapeau, toutes les personnes avec qui j’ai pu bosser dans ma vie ont toujours pensé : héritage, pas de la haine ».

 

vendredi, 17 juillet 2015 20:29

Walls of Jericho a besoin de vous !

Alors que cela faisait sept ans qu’ils n’avaient plus sorti d’album, les Américains de Walls of Jericho s’apprête aujourd’hui à entrer en studio. Et pour cette occasion, les pointures du Hardcore proposent à leurs fans de participer au processus de composition.
 
Comment ? C’est très simple : il vous suffit de vous enregistrer (une qualité smartphone ou ordinateur suffit) en train de prononcer : « I Am Relentless ». Toutes ces enregistrement seront ensuite mixés et formeront l’intro d’un morceau du nouvel album. Votre prise de son est à envoyer à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
 
Ce titre fera référence à la Relentless Foundation, crée dans le but non seulement de réunir de l’argent mais également de sensibiliser et aider des familles du Michigan dont un des enfants souffre d’une maladie nécessitant un traitement à vie. Cette fondation organise également chaque année dans ce but une rencontre de powerlifting (dérivé du body-building, pratiqué intensivement par la chanteuse du band, Candace Kucsalain).
 
Cela ne prend que quelques minutes… Faites-vous plaisir !
 
mercredi, 15 juillet 2015 17:40

Première offensive des ex-Megadeth

Souvenez-vous : le 24 décembre 2014, Shawn Drover et Chris Broderick, respectivement alors batteur et guitariste de Megadeth, décidaient tous deux de quitter le groupe  suite à des divergeances artisitiques et musicales. Après un flou de quelques semaines, les deux compères ont ensuite annoncé qu'ils avaient pris la décision de continuer à jouer ensemble, accompagnés de Matt Bachand (bassiste de Shadows Fall) et du vocaliste Henry Derek (ex-Scar The Martyr), afin de former Act of Defiance. 
 
"''Refrain and Re-Fracture' est un bon exemple de l'utilisation de dynamiques musicales dans un morceau de Heavy. Tous les membres d'Act of Defiance ont toujours été amateurs d'intros accoustiques avant un déferlement rythmique propre au Metal. Quand Chris m'a présenté cette chanson, j'ai tout de suite apprécié la mélodie. Henry Derek a également fait du bon boulot, utilisant un peu plus ses facultés vocales en tant que chanteur et partant d'un chant plus brutal tout en injectant de temps à autre des phrasés mélodiques", explique Shawn Drover, avant d'être complété par Chris Broderick : " La création de ce morceau a débuté à la guitare classique. Je voulais passer d'une intro plutôt maussade à un couplet lourd, où chacun des instruments ferait petit à petit son entrée en instaurant, lentement, une tension et un passage vers le couplet. Cett transition a donc nécessité un changement de tempo, afin d'arriver à quelque chose de plus rapide au niveau du rythme et plus agressif au niveau de la voix. En tout cas, cette composition permet de montrer à quel point Act of Defiance peut être varié, tout en restant fermement cramponné aux terres du Metal".
 
Curieux ? C'est par ici que ça se passe !

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