Le mal des transports de youbet

Issu de Brooklyn, youbet est drivé par le compositeur Nick Llobet (they/them). Il vient de signer chez Hardly Hart. Afin de célébrer la nouvelle, il partage son premier enregistrement pour le label en publiant une vidéo consacrée au single "Carsick". Le…

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L’écho d’Abstract Concrete

Abstract Concrete, c’est le nouveau projet du batteur/chanteur Charles Hayward (This Heat, Quiet Sun), l'un des artistes britanniques les plus vitaux et les plus excentriques, auquel participent Agathe Max à l'alto, Otto Willberg à la basse, Roberto Sassi à…

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Stéphane Reignier

Stéphane Reignier

lundi, 08 août 2016 13:54

Bas les armes

Après avoir publié un premier Ep intitulé « La fin du monde », Arnaud Garner nous propose son premier album baptisé « Bas les Armes ».

Pour ce premier long format, ce jeune artiste s’est entouré d’une belle brochette de collaborateurs issue du monde professionnel de la musique.

A commencer par Philippe Balzé à la réalisation, l’enregistrement et mixage (Miossec, Saez, Kaolin). Ensuite, par des musiciens chevronnés ; parmi lesquels figurent Christophe Doremus (bassiste), Benoît Simon (guitariste), Tangi Miossec (clavier), Vincent Taeger (batteur) et Ludovic Bruni (guitariste, bassiste).

A travers treize titres, le gaillard s’attaque à un florilège de thématiques riches et variées qui oscillent des questions existentielles relatives à l’humanité (« Tous les jours que », « La fin du monde ») aux plaisirs charnels (« Madame ») en passant par une vision assez sombre du tissu urbain (« Des grues ») ou encore des propos plus terre à terre (« La mer est belle »).

Et de tels thèmes devraient booster l’expression sonore. Ce n’est pas le cas ! D’abord ils véhiculent une prose à l’eau de rose, hors contexte voire même malsaine. N’est pas Biolay ou Dominique A qui veut. Une prose qui se nourrit essentiellement de synthé pop ! Un ersatz de new wave bas de gamme balisé par un instrument Bontempi probablement acheté aux puces, dont la palette de sonorités minimaliste et automatique (boîte à rythmes, accords sur un doigt ?!?) est bien trop prévisible, et entraîne, au bout de quelques minutes seulement, un profond ennui chez le mélomane…

Une exception qui confirme la règle, le duo échangé avec Véronique Presle, le temps de quelques minutes.

Tout ça pour ça …

 

lundi, 08 août 2016 13:52

Victime et coupable

Deux gars, une fille ! Un corps à trois têtes belge et talentueux !

Samuel Lambert (voix, guitare), Cécile Gonay (basse, guitare, mélodica, violon, loops) et Patrick Perin (guitare, loops) sont à la base de cette étrange formation venue d’ailleurs. Au sein du paysage musical contemporain, on peut vraiment parler d’ovni…

Originaire de Vielsalm, le groupe existe sous sa forme actuelle depuis 2013. Malgré son jeune âge, il dispose d’une bien belle expérience scénique, expérience qu’il a déjà pu démontrer principalement en Wallonie et Bruxelles ; mais également et plus récemment à Paris et Genève.

Les musicos bénéficient d’une couverture médiatique à faire pâlir les plus grands ! Sûr que de beaux espaces musicaux s’ouvriront encore à eux dans le futur !

« Elle et Samuel » parvient en six titres seulement à insuffler un vent de fraîcheur mélodique évoluant entre rock et chanson française.

Tout en retenue et introspective, la musicalité est douce, amère et légère. Incisive souvent. Enivrante parfois, à l’instar de la troisième plage « Oserions-nous ? ». La presque absence de rythmiques renforce encore cette impression de mystère.

La diction du chanteur, quasi emphatique, parfois incantatoire, mais additive, laisse entrouvrir les portes obscures de l’inconscient où se mêlent horizons métaphoriques et méandres mélancoliques, sans être forcément sombres, renforçant avec véhémence, mais sans jamais les dénaturer, le processus sensoriel et le fonctionnement de la pensée. Jubilatoire !

Le tout est complété par une narration d’histoires aux subtilités insoupçonnées, parfois presque militantes, qui se construisent insidieusement et progressivement tout au long des morceaux de ce joli format.

La première écoute peut s’avérer difficile pour les non-initiés ! C’est normal ! La filiation avec un certain Hiroshima mon amour, un Noir Désir ou encore d’un Saez est évidente !

Comme quoi, le rock belge est encore capable de faire preuve de créativité !

 

Le nouvel album de Vincent Delerm sortira ce 07 octobre 2016.
 
Intitulé "A présent", la bande annonce est disponible en cliquant ici.

Après "Oslo" et "Mon amie", un trosième extrait du 1er Ep de Blondino fait l'objet d'un clip : "L'Amour n'est-il". Une fois de plus, la voix de Tiphaine Lozupone fait mouche et envoûte avec ce titre entre folk et sonorités électroniques.

Créé par le jeune duo de réalisateurs parisiens R&D, le clip de "L'amour n'est-il" plonge Blondino au centre d'un kaléidoscope où son image se dénude, se transforme et se démultiplie.

L'amour n'est-il pas à retrouver tout l'été sur France Inter, et dans ce clip graphique qui nous plonge dans l'inconscient sensible de Blondino.

Le clip "L'amour n'est-il" est disponible ici .

 

Bel-Air ré-invente la pop française, en y laissant entrer les codes du rock alternatif anglo-saxon.

Le clip de "Shannie" est disponible en cliquant ici.

 

Quatuor breton, LYS jouit d’une authentique crédibilité outre-Manche. Faut dire qu’il a bénéficié, notamment, du soutien voire de la collaboration de Steve Hewitt (batteur emblématique de Placebo), du fameux producteur anglais Paul Corkett (The Cure, Bjork, Nick Cave, Radiohead, Fiction Plane, Placebo…) ainsi que de Craig Walker (Archive, The Avener). Le groupe se produisait, pour la deuxième fois, dans le cadre du festival ‘La Vie en Rock’, un événement destiné à récolter des fonds pour la lutte contre le cancer (NDR : ne pas oublier que cette maladie tue, chaque année, 3 500 Hennuyers). Nicolas, son leader charismatique, a accepté de répondre aux questions de Musiczine…

Dès les premières secondes de « Redbud », la musique baigne au sein d’un climat festif et communicatif ; elle est plus rock et plus mature que sur le précédent opus. Aviez-vous fixé une ligne de conduite particulière pour enregistrer cet elpee ?

En fait les éléments se sont goupillés tout naturellement. Je souhaitais concocter un album positif. Le premier était plutôt mélancolique. Celui-ci l’est un peu moins ! Je voulais qu’il soit plus entraînant. J’avais vraiment envie de faire évoluer le son.

On retrouve du beau monde derrière ce disque. Notamment, Steve Hewitt (ex-batteur de Placebo), Paul Corkett (producteur anglais de The Cure) et aussi Craig Walker (ex-Archive), qui cosigne certains lyrics et figure comme invité sur « The Mistake ». Comment ces collaborations sont-elles nées ?

Il est clair que collaborer avec des pointures du genre constitue un plus dans la carrière d’un artiste ! Est-ce indispensable ? Je ne le pense pas ! C’est clairement une belle carte de visite, par contre ! Se nourrir de l’expérience des uns et des autres permet de progresser et de se redéfinir dans la confiance que l’on peut avoir vis-à-vis de soi et d’autrui.

On sent chez LYS une certaine filiation avec le meilleur des hymnes pop rock anglo-saxons. De qui Lys pourrait être est le digne successeur ?

Nous sommes assez proches de la ligne mélodique de Placebo. J’adore la première époque du groupe. Il a apporté du neuf dans le rock ! En France, il n’y a plus vraiment d’émergence dans l’univers du ‘rock alternatif’. La mouvance est surtout électro, rock-électro ou encore indie. Nous sommes peut-être le premier groupe de rock alternatif qui mise sur la qualité (rires).

Le premier long playing vous a permis de vous produire en Europe, et notamment à Londres, mais également aux Etats-Unis, au travers de grands festivals comme le SXSW d’Austin ou le CMJ de New York, en 2013, ainsi qu’en Chine au MIDI de Shanghaï et Beijing, en 2014. Que retirez-vous de ces expériences ?

Une richesse artistique et humaine à la fois ! Par exemple, en Chine, le bénéfice a pris davantage la forme scénique que professionnelle. Le public, très nombreux, a été réceptif à notre univers. C’était tout simplement magnifique. Comparativement au Texas, la démarche était donc un peu différente ! Les Américains aiment le rock et y connaissent un rayon ! Nous avons pu rencontrer des gens du milieu et nouer des contacts professionnels. Leur spontanéité est très appréciable !

Aujourd’hui, on est loin de vos premières répétitions dans ce vieil hangar breton. Quel regard portes-tu sur ton parcours et celui de LYS ?

J’ai fait de la musique, mon métier ! Un rêve d’adolescent ! Devenu réalité aujourd’hui ! J’ai davantage les pieds sur terre que je ne les avais autrefois ! Je reste conscient que tout peut s’arrêter un jour sans crier gare ! Ce monde est friable ! La somme de travail et d’investissement est colossale ! Je me suis battu pour devenir ce que je suis ! Plus globalement, peut-être aurions-nous pu prendre davantage d’envergure… Nous avons déjà une certaine notoriété ! Nous ne le devons qu’à nous-même !

LYS est un groupe français qui chante en anglais. Est-ce un choix artistique ou marketing pour mieux s’exporter ?

Il s’agit d’un choix purement artistique !

Comment se déroule le processus de création ? Es-tu le seul aux commandes ou chacun apporte-t-il ses idées ?

Chacun peut amener sa pierre à l’édifice. Généralement, j’amène la base, c’est-à-dire la mélodie, la structure et les textes. Anthony, mon guitariste ajoute des riffs qui communiquent au format une couleur particulière. Steve Hewitt a assuré la partie rythmique.

Le line up de LYS a beaucoup changé depuis ses débuts ! Est-il difficile de maintenir le paquebot malgré les défections de certains de ses matelots.

Les gens se barrent parce que je suis un gros con (rires) ! Peut-être que certains le pensent après tout (re-rires) ! Pour rester sérieux, constituer un groupe est un travail de longue haleine. Idem pour garder ses membres ! Depuis 2013, ce sont plus ou moins les mêmes ! Il suffit de s’entourer de la bonne équipe ! Me concernant, j’ai mis du temps à la trouver, c’est vrai…

La bassiste est nouvelle au sein du band…

Il s’agit de notre troisième bassiste depuis la constitution du groupe en 2008 !

Confidence pour confidence, celle qui figurait dans le clip « In my mind » dégageait quelque chose…

C’était notre première bassiste !

Si je te dis que j’ai fantasmé sur cette femme…

Pas étonnant ! Moi aussi, il y a très longtemps. C’était ma copine de l’époque (rires).

Oups, désolé !

Ne le sois pas (rires), c’est naturel !

Je suis rassuré alors (rires) !

Tout compte fait, sois désolé ! Non, je déconne (rires) !

En écoutant LYS, on a l’impression que le temps n’a pas d’emprise sur les tubes… Il y a une sorte d’intemporalité dans les sons et les arrangements, à l’image de The Cure, par exemple…

J’adore ce groupe ! Je les ai redécouverts récemment ! Ca me fait plaisir ce que tu dis ! J’espère que tu as raison ! L’avenir nous le dira !

C’est la deuxième fois que LYS se produit dans le cadre de la Vie en Rock. Est-il important pour vous de participer à ce genre d’évènement caritatif ?

Oui, effectivement, c’est très important ! Je connais un peu l’organisatrice (NDR : Janique Saussez). Elle nous suivait régulièrement lors de nos passages en Belgique. C’était une fan. Une groupie même en quelque sorte. Toujours fidèle à notre univers. Du coup, j’estimais tout à fait logique d’être présent au festival qu’elle organise. Par rapport à ce qu’elle a vécu aussi en particulier et à la thématique de ce soir en général ! C’est un fléau ! Il faut le combattre ! Les artistes doivent pouvoir s’impliquer pour récolter des fonds !

Vous êtes-vous déplacés expressément pour cette date belge ?

Nous avions un concert en France hier soir ! Nous étions donc sur la route ! Mais, nous aurions pu faire un aller-retour uniquement pour cette date belge.

D’autres participations pour d’autres causes ?

Oui ! Pour l’association Laurette Fugain qui lutte contre la leucémie. Nous avions joué à l’Olympia de Paris.

Les artistes étrangers disent souvent que le public belge est bon client. Quel est ton rapport avec la Belgique ?

Les Belges sont effectivement de bons clients, mais davantage en cas d’effet de masse. En dehors, ils sont un peu timides, quand même ! Ce soir par exemple, il a fallu attendre la fin du set pour que le public ne sorte de sa léthargie !

De qui te sens-tu artistiquement proche en Belgique ?

J’aime beaucoup Ghinzu. dEUS également. Puggy aussi, c’est sympa. Arno est un artiste assez éloigné de notre univers, mais l’homme me plait. C’est un type complètement décalé. Ca fait du bien d’avoir des mecs comme lui dans le paysage musical !

On dit souvent qu’une fille au sein d’un groupe de garçons suscite une certaine rivalité. Cette cohabitation provoque-t-elle ce phénomène chez Lys?

Pas du tout ! Pas avec Manon en tout cas ! Je te rejoins, les nanas sont chiantes par essence (rires).

Vous avez été repérés par une grande marque de vêtements qui a sorti une ligne à votre nom ‘LYS by IKKS’. C’est quand même assez peu courant non ?

C’est une opportunité qui s’est présentée en 2012. Cette idée m’a séduit immédiatement ! Ce qui a permis de se produire en showcase dans des magasins approvisionnés par IKKS. Sans oublier les fringues et une bonne communication surtout ! C’était une expérience super sympa !

Pour terminer, as-tu une petite info croustillante à dévoiler pour les lecteurs de Musiczine ?

Nous allons probablement partir en tournée au Japon, en Afrique du Sud et en Australie. Nous sommes sur des plans exotiques en ce moment.

 

 

lundi, 01 août 2016 20:25

Pauline Croze et sa "Bossa Nova"

Pauline Croze a surpris et séduit son monde avec son dernier album Bossa Nova qui relit des classiques brésiliens, et les meilleures adaptations françaises de la Bossa Nova.
 
Sur ce quatrième album de Pauline Croze, qui fait suite à Le Prix de l'Eden sorti en 2012, on retrouve des échos d'artistes comme Claude Nougaro, Pierre Barouh, Nino Ferrer, Tom Jobim, Chico Buarque, Georges Moustaki, Vinicius de Cantuaria et tant d'autres.
 

Ces monuments brésiliens, ces bossa nova immortelles, loin de les murmurer en une caresse d’usage, Pauline Croze les chante à gorge pleine, les aborde fraîche, frontale, spontanée, avec la sensibilité qu'on lui connaît et sa voix au grain si particulier.

La Fille d’Ipanema, Les Eaux de Mars, Voce Abusou, Samba Saravah, Essa Moça Ta Diferente, A Felicidade, Manha do Carnaval, toutes ces chansons inoubliables retrouvent un air de jeunesse en prenant des chemins buissonniers.

On retrouve Pauline Croze pour un nouvel extrait vidéo, "Tu Verras", titre immortalisé par Claude Nougaro et qui est une adaptation française de O Que Será? (À Flor da Pele), chanson originale du brésilien Chico Buarque ! Cliquez ici .

 

 

Après deux teasers aux images époustouflantes, Julien Doré a dévoilé ce matin son nouveau single « Le Lac ».

Il s’agit du premier extrait de son quatrième album, qui sortira dès l’automne prochain.

Pour voir le teaser, c'est ici

 

dimanche, 24 juillet 2016 03:24

Benoît Dorémus en "Tachycardie" !

Benoit Dorémus a sorti il y a quelques mois "En Tachycardie", son quatrième album, solaire et autobiographique.

Salué par la critique et par le public, "En Tachycardie"  a bénéficié de l'augure bienveillante d'Alain Souchon, Francis Cabrel, Renaud, Alexis HK, Renan Luce et Oldelaf qui ont permis à cet album de voir le jour.

Après "Bêtes à Chagrin" qui parlait de la vie d'artiste, Benoit Dorémus présente la vidéo de 20 milligrammes, l'un des sommets de l'album, qui prouve que Benoit Dorémus a beaucoup écouté Renaud, mais aussi Eminem qui guide la fièvre et la précision des mots de ce texte qui évoque les antidépresseurs.

Réalisé par Yann Orhan et Jérôme Witz, le clip de 20 milligrammes est coup envoyé directement dans le plexus. Attention au KO debout ! Disponible ici .

dimanche, 24 juillet 2016 03:05

Emma Daumas et ses "Promesses en l'air" !

Emma Daumas dévoile le clip des Promesses en L'air, extrait de son nouvel album Vivante, qui sonne comme une résurrection en chansons.

Vivante, Emma Daumas l'est plus que jamais avec cet album qui est pour elle un nouveau départ et l'affirmation éclatante de ses talents d'auteur dont on a pu prendre la mesure avec la sortie en librairie et le succès de son roman Supernova.

Emma Daumas a composé tous les textes et les mélodies de Vivante sous l'oeil attentif de Maxime Le Forestier. Tout au long des six titres, elle n'hésite pas à emprunter les chemins de traverse de la poésie.

Le titre du nouvel album d'Emma Daumas exprime très droitement ce qu’elle est : une artiste, une humaine, une jeune femme qui vit plus intensément que jamais l’amour, l’écoute, la tendresse, la création.

Le sortilège est radieux : elle nous revient Vivante et cela fait comme une douce lumière dans nos vies. On s'en aperçoit avec le clip des Promesses en L'air, disponible ici .