Groupe de métal symphonique franco-belge, Elfika est basé en région Ile-de-France. Fondé par Manu (bassiste, auteur et compositeur), il produit une musique puissante et mélodique, fruit d’un cocktail entre heavy métal, hard rock, musique électronique et symphonique. Soutenue par une section rythmique très inspirée par les pontes du heavy métal, elle est emmenée par la magnifique voix lyrique de sa chanteuse et frontwoman, Laure Ali-Khodja. Fondée en 2014, la formation a publié son premier elpee, « Secretum Secretorum », en janvier dernier. De quoi alimenter une interview à laquelle s’est plié de bonne grâce, Manu BasseKiller…
Plusieurs étapes entre l’idée originelle d’Elfika et le groupe tel qu’il existe actuellement ont été nécessaires. J’ai eu cette idée, conceptuelle à l’époque, en découvrant l’album de Nightwish, « Wishmaters », lors de sa sortie. Pour le fan de métal et passionné de musique classique que j’étais, et suis toujours, il était évident, qu’un jour, je pratiquerai ce genre de musique. C’est à cette époque que j’ai trouvé le nom de ce projet. Outre la musique, je suis également passionné par la littérature au travers de très nombreux genres et courants ; et notamment l’héroic fantasy. En référence directe à l’univers de JRR TOLKIEN, en perticulier des elfes, je suis parti de la langue crée par TOLKIEN, l’elfique, pour imaginer Elfika. Le groupe a pris forme pour la toute première fois en 2009 à l’occasion d’un spectacle accordé en soutien à un enfant atteint de la maladie des enfants de la lune. Ce soir-là, nous avons interprété un unique titre entièrement composé pour l’occasion et qui revient sous une toute autre forme sur notre dernier album, « Enfant de la lune ». Il a fallu encore plusieurs années de travail pour asseoir un line-up et surtout, dénicher une chanteuse capable de porter nos projets. Et c’est en 2013, après l’arrivée de Laure, que tout a pu vraiment démarrer.
Les médias vous collent une étiquette de death metal symphonique. Mais, il me semble que l’étiquette est réductrice. J’y décèle du power metal, par exemple, des sonorités folkloriques, et même parfois des références occultes. Qu’en penses-tu ?
Si parfois il n’existe aucune ambiguïté, dans notre cas, effectivement, le seul terme ‘métal symphonique’ ne suffit pas à couvrir l’ensemble des influences que nous explorons dans notre musique. Mais en partant du principe que nous évoluons sur des mélodies que nous souhaitons les plus accessibles possible, un chant exclusivement féminin, des orchestrations très présentes, alors le terme ‘métal symphonique’ reste le plus simple à comprendre pour tout le monde. Mais lorsque nous composons, c’est une notion que nous n’avons pas en tête. Si nous traçons une ligne directrice pour nos morceaux et plus globalement les albums, nous aimons explorer d’autres courants musicaux et couleurs artistiques qui ne sont pas issues stricto sensu du métal symphonique. Comme tu l’as précisé, on peut y rencontrer du power métal, heavy métal, hard rock ou métal progressif, mais aussi des musiques de films, symphoniques ou sacrées… Il existe des profils musicaux et artistiques très différents au sein d’Elfika. Et nous tenons à tirer parti du talent de chaque musicien pour enrichir notre musique. La terminologie ‘métal symphonique’ a au moins l’avantage de couvrir un univers tellement vaste que nous pouvons nous y promener sans trop se soucier du tiroir dans lequel nous allons être rangés. Mais il y a fort à parier que le prochain album sur lequel nous travaillons actuellement soulèvera à nouveau cette question (mini spoil…)
Manifestement, votre panel d’influences est particulièrement ample, mais quelles en sont les principales, et puis quels sont les artiste ou groupes qui vous ont le plus marqués ?
A l’origine, les principaux groupes qui nous ont inspirés sont Nightwish, Epica, Delain, Amaranthe, Therion, Kamelot… mais également d’autres qui ne sont pas issus de l’univers du métal symphonique, car ils appartiennent à celui des membres d’Elfika. Pour ma part, je citerai Iron Maiden, Helloween, Metallica, Judas Priest, Stratovarius, Sonata Arctica, Pretty Maids, mais également quelques autres… Sur « Secretum Secretorum », les références d’Anthony Parker, qui a réalisé toutes les parties de guitares, sont aussi très claires, puisqu’elles sont puisées chez Symphony-X ou un guitariste comme Yngwie Malmsteen… La première démo est parue en 2015, sous forme numérique. À la demande générale, une version est sortie en 2016, sous la forme d’un cd. Et puis l’année suivante, on est parti en tournée…
Cette démo avait reçu des éloges de la part de la critique. Vous a-t-elle ouvert certaines portes ?
Oui, bien sûr ! Cette démo a été pour nous un test à bien des égards. Elle nous a permis d’évaluer notre capacité à travailler nos titres en studio, les enregistrer et les produire, afin d’en obtenir un produit fini. Elle nous a aussi permis de connaître l’avis du public et des chroniqueurs. Et, fait important, c’est cette démo qui a suscité l’attention de notre label actuel Valkyrie Rising. C’était une première étape très importante. Elle peut paraître insignifiante aujourd’hui vu la production maison des 5 titres ; mais elle a en fait a vraiment joué un rôle clé dans notre progression et notre construction en tant que groupe.
Vous avez gravé votre premier elpee, « Secretum Secretorum », début de cette année. En général, quels retours en avez-vous récoltés ?
Nous avons la chance d’avoir de bons, voire même de très bons retours sur cet album. A ce jour, même les chroniqueurs les plus ‘durs’ avec ce style, assez ‘stéréotypé’ pour reprendre le terme de certains, nous ont accordé des avis très positifs et les médias nous ont réservé d’excellentes analyses que nous avons toujours autant de plaisir à lire. Mais au-delà du monde des chroniqueurs de magazines ou webzines, l’accueil du public a été, et reste très bon lui aussi. Nous enregistrons des performances excellentes en streaming sur des plateformes comme Spotify. Nous recevons très régulièrement des messages d’encouragement mais aussi des demandes pour acheter notre CD à travers le monde. Lors de la ‘release party’ française, opérée au Petit Bain à Paris, le 10 janvier, de très nombreuses personnes ont bravé les difficultés liées aux grèves des transports, qui étaient toujours en cours à cette époque, pour venir découvrir « Secretum Secretorum » et nous soutenir. Nous sommes très attentifs à toutes les réactions, commentaires, chroniques ou avis nous concernant car tout ceci constitue une source presqu’inépuisable d’informations, si on veut s’améliorer et se projeter dans le futur…
Vos balbutiements ont été longs. Ils ont duré plusieurs années. Pourquoi ?
Comme je l’ai un peu évoqué précédemment, le plus difficile a été de stabiliser le line-up du groupe. Nous avions une idée bien précise de ce que nous voulions obtenir, mais repérer les musiciens qui avaient à la fois la passion et la technique pour travailler dans ce style, et la motivation pour intégrer un groupe en développement, n’est pas une tâche facile. Il y a beaucoup de candidats, mais à l’arrivée, bien peu réunissent toutes les conditions. Le plus dur a été de dénicher une voix. Le processus de recrutement de notre chanteuse a duré très longtemps. Et puis un jour, Laure Ali-Khodja s’est présentée à une audition… Nous aurions pu malgré tout tenter de griller certaines étapes en proposant nos premiers titres sans line-up complet. Mais à l’époque il nous a paru plus logique et plus sain de prendre le temps de monter un line-up solide pour nous lancer dans l’aventure. Dès que Laure a intégré le groupe, la situation s’est éclaircie ; mais là aussi, il était hors de question de bâcler le travail à réaliser pour rattraper le temps perdu. Nous avons donc pris le temps nécessaire pour travailler sur la qualité de nos morceaux en priorité. En mettant tous ces événements bout à bout, on comprend mieux pourquoi les débuts ont traîné en longueur.
« Enfant De La Lune » constitue certainement un des morceaux-phares de l’opus ? Ali-Khodja la chante sobrement en français, en s’accompagnant uniquement au piano. Et le résultat est très réussi. Comment cette idée vous est-elle venue ?
Merci pour le ‘très réussi’… « Enfant de la lune », c’est le tout premier titre écrit pour Elfika. Son texte se réfère aux enfants atteints de la maladie des enfants de la lune, une maladie génétique rare qui les empêche de s’exposer au soleil. La chanson a beaucoup évolué depuis sa création initiale en 2009. Nous avions réécrit une version plus moderne en 2015 pour l’intégrer sur la démo, mais nous avons manqué de temps et surtout de moyens pour l’enregistrer. Avec Laure, lorsque nous avons cherché des morceaux à placer en titre bonus sur la version limitée de « Secretum Secretorum », nous avons cherché à communiquer un caractère vraiment particulier à ces compos. Surtout, nous voulions éviter d’ajouter des plages pour faire du remplissage. Si « Enfant de la lune » n’a pu figurer sur la démo, il a en revanche été joué à plusieurs reprises en live lors de la tournée qui a suivi. Laure maitrisait donc parfaitement ce titre, et nous avons pensé que c’était l’occasion de l’enregistrer. Le choix d’en réaliser une version piano a été opéré afin de sublimer le côté particulier de ce morceau, de son texte, et de le plonger au sein d’une ambiance plus intimiste, plus chaleureuse afin d’en réaliser un vrai bonus track. Différent, mais qui préserve toujours l’empreinte d’Elfika. Nous avons bien évidemment voulu conserver les paroles en français pour ne rien ôter de l’essence même du morceau et permettre la pleine expression du titre. Une autre facette de notre univers musical que nous avons souhaité offrir à notre public.
Parfois on a l’impression que les morceaux s’assemblent comme un puzzle, dont les pièces s’emboîtent parfaitement, mais de manière surprenante ; un peu comme si vous aviez imaginé un scénario. Cette perception de l’album tient-elle la route ?
Effectivement, s’il ne s’agit pas d’un concept album à proprement parler, mais il y a bien une trame sous-jacente qui lui donne une certaine cohésion. Cette cohésion a été recherchée entre le titre de l’album, son univers visuel et l’ensemble des morceaux. Chaque compo peut être interprété de différentes manières. Si à premier abord il ne semble pas y avoir de lien entre « So human », qui parle essentiellement du rapport entre l’homme et sa planète, et « Dark virgin », qui aborde le thème de la femme et des violences conjugales au travers de plusieurs tableaux et d’une approche mystique et ésotérique, le lien est pourtant bien présent. « So human » dénonce cette incohérence inhérente à l’espèce humaine, capable du meilleur comme du pire, de détruire sa propre planète et de s’auto-détruire dans des guerres toutes pires les unes que les autres. « Dark virgin » fait écho à cette thématique au travers des violences conjugales, phénomènes tout aussi incompréhensibles que représentatifs de cette folie des hommes. Les plages peuvent ainsi se relier les uns aux autres, mais aussi se répondre. Ainsi « Dark Virgin » constitue une suite à « Inferno » qui s’inspire du texte de l’enfer de Dante. Mais là aussi, plusieurs lectures sont possibles, et lors de la mise en image du titre via un clip vidéo réalisé en 2016 par Vincent Zafra (Illusion Story), la thématique « Inferno » a été scénarisée par l’écrivaine Olivia Sunway qui a transposé cette vision de l’enfer dans celui des violences conjugales. La mise en scène et la gestion des décors (réalisés par Stéfanie Tambone – Atelier Tambone), ont permis de donner une dimension très réaliste à ce clip mais aussi d’y réinjecter la thématique de l’enfer d’une manière plus concrète. « Dark Virgin » reprend cette histoire, là où elle s’arrête à la fin du clip. Comme « Inferno » a été intégré à l’album, les deux morceaux se complètent malgré des approches artistiques et musicales très différentes. En résumé, je ne me suis pas basé sur un scénario préétabli pour écrire « Secretum Secretorum », mais à l’instar du traité éponyme d’Aristote, j’ai abordé de nombreux sujets susceptibles de conduire à de nombreuses interprétations qui relient les morceaux entre eux. Un petit jeu de piste qui se prolonge aussi à travers la pochette de l’album.
Vu la crise du corona, vous avez certainement dû abandonner pas mal de vos projets. Comment gérez-vous cette situation ?
Comme tous les artistes, nous avons dû abandonner les premières dates de la tournée qui devait débuter en Belgique au mois d’avril. Nous savons désormais qu’il nous sera très difficile, voire impossible de reprendre la route avant 2021 tant la crise a ébranlé le monde de l’événementiel et du spectacle. Nous avions aussi l’intention de tourner un clip. Le projet a été ajourné et sera relancé lorsque les conditions seront vraiment redevenues propices pour le concrétiser Et enfin, la sortie physique en France de notre cd prévue fin février a été entravée par les événements qui se sont précipités et nous allons devoir la reprogrammer quand la situation se normalisera…
Comment gérez-vous cette crise, comme groupe et puis, individuellement ?
La crise n’a pas vraiment laissé le choix à qui que ce soit. En tant que groupe il était bien évidemment hors de question que nous fassions courir le moindre risque à nos familles et à notre public. Les décisions prises par les organisateurs des concerts et festivals pour lesquels nous étions programmés ont été courageuses et raisonnées. Mais je me dis qu’à notre niveau, les conséquences ne sont pas catastrophiques au regard de la situation dans laquelle de très nombreux groupes, artistes, professionnels de l’événementiel, du spectacle, intermittents se retrouvent actuellement. Nous avons appris à relativiser et surtout, nous nous sommes projetés vers l’avenir. Dans un premier temps, chacun a pris le temps nécessaire pour faire face à cette crise au sein de sa famille. Puis nous avons recommencé à discuter, prendre des nouvelles les uns des autres, échanger sur ce qui se passait et comment nous allions gérer les événements. Dans de telles circonstances, on a tous besoin d’un espoir, d’une route à suivre, d’une lumière au bout du tunnel… Nous avons alors décidé de reprendre la composition et de commencer à travailler sur notre prochain album. Cet objectif commun nous a permis de nous projeter bien au-delà de cette crise et de renouer concrètement avec notre passion pour la musique. Nous avons aussi développé des méthodes de travail différentes imposées par le confinement. Nous sommes conscients que cette pandémie laissera des traces concrètes pour notre groupe aussi, mais nous voulons vraiment surmonter cette épreuve et construire le jour d’après. A titre personnel j’essaie d’adopter une attitude pragmatique et surtout de prendre beaucoup de recul. Comme je le disais, nous sommes impactés, comme tous les groupes, tous les artistes, mais pas le plus durement et surtout, nous avons encore la possibilité d’élaborer des projets d’avenir, même si nous ne savons pas quand cet avenir deviendra réalisable.
Vous n’envisagez pas de diffuser des performances ‘live’ en direct via les réseaux sociaux ? De nombreux groupes ou artistes les proposent aujourd’hui…
A ce jour, franchement, non. Il faut remettre les choses dans leur contexte. A notre niveau, je ne vois pas de réelle plus-value à réaliser des sessions en direct, d’autant plus que pour parvenir à monter ce type de projet, tout en conservant un niveau de qualité correct, une grosse organisation technique est nécessaire. Ce qui ne veut pas dire que nous nous sommes déconnectés de notre public, bien au contraire. Nous sommes restés présents sur les réseaux sociaux au travers de nombreuses communications, nous avons eu de nombreux échanges avec des fans du monde entier par mail et même continué à vendre des cds… Nous avons bien publié une petite vidéo très amusante réalisée par Laure et Vincent Zafra pour accompagner une communication relative au tremplin Metal Head Convention. Et elle a été bien accueillie. Mais il y avait un but très précis à cette publication. En outre, je pense que nous n’avons pas suffisamment de notoriété pour se permettre de lancer une vidéo en live session qui aurait un réel intérêt pour le public. L’idée n’est pas de faire les choses pour faire comme tout le monde, mais de les réaliser pour répondre à une demande du public et de les accomplir dans les meilleures conditions possibles pour que les gens soient vraiment satisfaits. C’est pourquoi nous avons décidé, comme je l’ai expliqué dans la question précédente, de préparer l’avenir à moyen et long terme, afin d’offrir des choses encore plus belles à notre public dès que nous aurons la possibilité de le retrouver.
Quels seront vos projets, lorsque la crise sera terminée ?
Le problème sera de définir quand cette crise prendra fin. Nous savons qu’elle sera longue avant que la situation ne redevienne normale. Notre premier objectif sera de remonter la tournée ‘Secretum Secretorum’. Nous travaillons actuellement sur ce projet. Nous envisageons de monter un show de grande qualité et de parcourir le plus de régions et pays possibles. Mais il reste encore de très nombreuses zones d’incertitudes à éclaircir avant de pouvoir communiquer concrètement à ce sujet. Nous étudions aussi avec notre label Valkyrie Rising les conditions d’une remise en rayon en France du cd « Secretum Secretorum » dont la sortie physique initiale a souffert de cette période de crise. Mais là aussi, la situation est délicate et pleine d’incertitudes.
Quel est l’objectif ultime d’Elfika ? Que voulez-vous absolument réaliser en tant que groupe, artiste ou personne ?
Difficile de répondre pour toute la formation ; mais il y a bien un projet qui me tient vraiment à cœur, et je ne pense pas trop m’avancer en affirmant que les autres membres d’Elfika seront de cet avis. J’aimerais avoir l’occasion, un jour, de pouvoir rejouer les titres d’Elfika en compagnie d’un orchestre symphonique. C’est particulièrement ambitieux et complexe, mais je pense que pour un groupe de ‘métal symphonique’, concrétiser ce dessein constitue un aboutissement presqu’ultime. En tout cas, après une telle expérience, hormis partir en tournée avec Nigthwish, je ne vois pas ce que je pourrais imaginer de plus beau… (rires)
Vu l’absence de concerts, comment le public peut-il faire pour acheter des produits dérivés et autres ?
Pour nos amis et fans français, ils peuvent acquérir l’ensemble de nos produits (téléchargement, CD, Merchandising…), via notre Bandcamp ici. Tous les produits disponibles y sont en vente et les transactions sont parfaitement sécurisées. Seuls les délais de livraison sont plus longs vu les difficultés de fonctionnement des services postaux. Nos amis du Benelux peuvent se procurer l’album via leurs distributeurs habituels (ici ou là)
Merci pour cet entretien, j’espère pouvoir renouveler l’expérience, en tête à tête. Avez-vous quelques commentaires à ajouter, et tout particulièrement à l’intention de nos lecteurs ?
Merci à vous de nous avoir donné l’occasion de nous exprimer sur tant de sujets. Un petit mot pour vos lecteurs, si vous ne nous connaissez pas, n’hésitez pas à venir jeter un œil pour nous découvrir, nous sommes présents sur Facebook, Instagram, BandCamp et de très nombreux autres sites, dont Youtube. Plus que jamais votre soutien nous est précieux et nous permet d’avancer. Nous avons pour habitude de dire au sein d’Elfika ‘seuls nous sommes inaudibles, avec vous nous sommes tout’. Une petite maxime qui a toujours eu beaucoup de sens pour nous et qui en a encore plus en ce moment. Nous faisons tout notre possible pour pouvoir revenir à votre rencontre dès que les circonstances le permettront, en attendant, prenez bien soin de vous et de vos proches, et continuez à écouter du métal symphonique (et pourquoi pas Elfika ? Hein ? Elle n’est pas mauvaise cette idée…).
(Adaptation BD)