La Flemme tente de nous endormir…

La Flemme émerge comme un tourbillon coloré dans le paysage musical français, entraînant son public dans un univers où convergent des sonorités pop garage, des textures psychédéliques et une indéniable énergie nerveuse. Originaire de Marseille, ce groupe de…

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Le flux existentiel de Maxïmo Park…

Maxïmo Park publiera son nouvel elpee « Stream Of Life », ce 27 septembre 2024. L’information du huitième album studio du groupe arrive en même temps que la sortie du premier single, « Your Own Worst Enemy ». Pour préparer » Stream Of Life », la formation…

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Ty Segall - Sjock 2024
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Enzo Porta

Enzo Porta

vendredi, 31 décembre 2004 02:00

The Hits : Reloaded

Responsables de cette opération, les cadres commerciaux auraient mieux fait d’appeler ce disque « Prend l’oseille et tires-toi ». Symptomatique d’une nouvelle habitude dans l’industrie de la musique, les compilations de hits reliftés pour toucher un public plus jeune sont de plus en plus courantes. Après la tentative ratée du « True Love » de Toots & The Maytals et en attendant la sortie de la compilation des duos d’outre-tombe de Nirvana (NDR : qui ne saurait tarder), c’est au tour de Kool & The Gang de passer sous le bistouri. Formation phare du funk des seventies, ces talentueux gaillards ont déjà été largement samplés par les producteurs hip hop et r’n’b. Non contents de profiter tranquillement des juteux droits d’édition générés par ces emprunts artistiques, ils décident de nous proposer un remake de ces duos prestigieux pour ramasser l’éventuelle monnaie qui traînerait dans les portefeuilles. Atomic Kitten, Blue, Lisa Stansfield, Liberty X, Sean Paul, grands connaisseurs du recyclage faisandé, remplissent leur part du contrat en adaptant notamment « Ladies Night », « Get down on it ». Des versions qui n’apportent rien aux originaux mais qui commencent déjà à faire mal dans les hit-parades. Jamiroquai, Redman, Mousse T et Youssou N’Dour sont les seuls à mettre un peu d’âme et d’humour dans ce qui ressemble plus à une réunion de yuppies de Wall Street qu’à de la musique.
vendredi, 31 décembre 2004 02:00

Got Ska ?

Ce « Got Ska ? » est le premier album de cette formation luxembourgeoise. Il n’est point question de secret bancaire ici mais bien de ska, de dub et de rocksteady. Une large formation (cuivres, violon, clavier, percus) où la chanteuse Samira Messina s’exprime en italien (surtout) et en anglais (un peu). Cette plaque recèle les inévitables défauts des premières œuvres : instruments pas toujours en place, chant trop souvent limité et une production un peu plate. Bref, le groupe doit encore mûrir et gageons qu’en accumulant les concerts, et donc l’expérience, ces champignons magiques devraient être capables du meilleur. Pour s’en convaincre, il suffit d’écouter la chouette mélodie de « The way it is », la belle introduction de « Ieri e oggi » et le morceau caché au cours duquel Samira dicte la recette du gâteau au chocolat.
vendredi, 31 décembre 2004 02:00

Africa Shrine

L’‘Africa Shrine’ est une salle de concert à Lagos (Nigeria) construite par Femi Kuti grâce aux profits engrangés par ses albums et ses tournées à l’étranger. Inaugurée en octobre 2000, elle concrétisait un projet longtemps espéré par Fela Kuti ; mais qu’il n’a pas eu l’occasion de voir, puisqu’il est mort en 1997. Gageons qu’il serait fier de son intransigeant et intègre fiston qui garde hautes les flammes de l’afro-beat et de l’engagement social. Ce disque salue donc la naissance de la salle, par l’enregistrement d’un concert de Femi et de son groupe à l’Africa Shrine. L’ami Kuti ne se contente pas de proposer un florilège de ses meilleurs morceaux, mais bien dix nouvelles compos ainsi qu’une reprise de Fela, le classique « Water No Get Enemy » et ses imparables cuivres. Des chansons de haute tenue (parmi lesquelles l’excellent « I wanna be free ») conduites par un groupe ultra efficace. Evidemment, le disque ne rend pas tout à fait la fougue du combo en pleine action (Dour 2003), mais les aficionados du genre y trouveront leur compte. A noter aussi que l’opus recèle un docu DVD consacré à la genèse du projet.
vendredi, 31 décembre 2004 02:00

Chicago In My Mind

Derrière ce pseudo se cache le dénommé Thomas Sari, ingénieur du son et dj coté dans le monde de la lounge. Il a concocté cet album en hommage à feu sa compagne ; mais également à la ville de Chicago, qui a abrité les parrains de la house, style musical que Thomas affectionne particulièrement. Le menu de cette plaque est composé d’une part de chansons typiquement lounge ; des synthés vaporeux aux voix éthérées, aucun des ingrédients propres à ce genre musical ne manquent à l’appel. D’autre part, le reste est davantage orienté dancefloor avouant une nette préférence pour les sonorités disco-house, comme sur le très radiophonique « Why don’t U see ». D’un niveau fort honorable quoique fort peu original, ce disque devrait surtout plaire aux inconditionnels des genres musicaux mentionnés plus haut. Les autres peuvent passer leur chemin sans remords.
vendredi, 31 décembre 2004 01:00

Think On your Feet

Il y a maintenant un an et demi, Jaimeson a rencontré un beau succès dans les clubs avec le morceau « True », une ballade électro huilée dans le plus pur style ‘garage’. On ne parle pas de mécanique ici mais plutôt de ce courant musical british qui essaye de concurrencer le r’n’b américain… Contrairement à d’autres artistes plus vénaux, Jaimeson a décidé de prendre le temps pour peaufiner un album digne de ce nom. Se concentrant sur la production, il a confié à une poignée de chanteuses la tâche d’assurer les parties vocales de son œuvre. « Think… » contient des ballades sucrées à souhait (NDR : n’offrez pas le disque à un diabétique !), bien torchées, mais qui lorgnent un peu trop vers le marché américain tant elles en imitent les canons. Il recèle d’autre part des tracks plus enlevés qui brassent avec aisance toutes les musiques de danse que l’Angleterre nous a proposées au cours de ces dernières années : drum & bass, 2 step, etc. Jaimeson n’aura pas de problème à truster les hit-parades de son pays, en mijotant une pareille recette. L’Europe sera sans doute plus frileuse, sauf si les maisons de disque décident de pousser un peu plus le single « Complete », excellent et meilleur extrait de cette collection honnête mais loin d’être renversante…
vendredi, 31 décembre 2004 01:00

Interfaith

Interfaith est un bel exemple de l’amitié anglo-française renouvelée. Vieux routier du rock underground français, Jean Jovenet a collaboré avec Fuzz Townshend, le batteur de Bentley Rythm Ace. Il leur a fallu cinq ans pour accoucher de cette plaque mutante qui défie les classifications. Jovenet possède une voix à la croisée des chemins de Lou Reed et de Lee Hazlewood. Elle s’accorde à merveille au rock garage psychédélique qui caractérise le début de l’album. La seconde partie fait la part belle aux programmations électroniques et aux samples. Une rupture de ton regrettable, car la voix limitée de Jovenet sied mal aux beats sautillants qui squattent le reste de la plaque. Interfaith reste malgré tout un curieux objet musical, non dénué de qualité et d’audace. Ce qui n’est déjà pas mal.
vendredi, 31 décembre 2004 01:00

Homebaked

Originaire de Flandre Occidentale, cette équipe hip hop constituée de deux jolies chanteuses, deux Mc’s et un producteur en la personne du dénommé Glue, propose ici son premier long format. Pour l’occasion, quelques camarades on été invités à rejoindre la formation de base : Dj Grazzhoppa, ‘t Hof van Commerce et l’anglais Blade sont les noms les plus connus qui participent à l’aventure. Indigenous pratique un hip hop anglophone et légèrement apocalyptique dans ses thématiques. Le tout est produit de main de maître par Glue qui possède un certain talent dans l’agencement de beats classiques et efficaces. « Homebaked » manque quand même de saveur locale ; ce qui est un comble pour un pareil titre. Le rock belge en anglais, ça passe encore, mais le hip hop en anglais après les exemples brillants de Starflam, De Puta Madre, Rival ou ‘t Hof van Commerce, c’est dommage. Toutefois, « Westvlamme », « For Starters » et « We don’t like those… » laissent entrevoir un potentiel qui pourrait se concrétiser sur les productions futures.
vendredi, 31 décembre 2004 01:00

The Highlite Zone

Troisième elpee pour ce duo qui s’était fait un une belle réputation à l’époque où le label Rawkus était à la pointe du rap underground. Eon (le MC) et le dj Mighty Mi déboulent avec un album qui ne fait pas dans la dentelle. Il contient des beats carrés à souhait qui rappellent les productions de la première moitié des années 90. Côté crachoir, la grosse voix d’Eon occupe une large part des 59 minutes de l’opus, le reste étant laissé entre les mains de poulains de leur label et d’un invité de marque en la personne de Rahzel des Roots. On a droit à un solide exemple de hip hop à la mode new-yorkaise, qui plaira surtout aux habitués du genre. Rien n’est vraiment faible, mais à la fin de cette longue plaque, peu de morceaux donnent envie de se replonger dans cette « Highlite Zone ». La faute réside en partie dans le flow monotone d’Eon ; mais aussi au parti pris tellement classique de la musique qu’il frise l’orthodoxie. Reste quand même quelques morceaux qui sortent du lot. « Rock the House » et sa démonstration d’human beatboxing de Rahzel vaut le détour. Même chose pour le quasi instrumental « Mighty Mi is Clickums », « How to rob an actor » et « D.S.P.D. II » qui arrachent cette plaque à sa dangereuse uniformité. Quoi qu’il en soit, ce disque reste tout de même au dessus de la mêlée quand on voit ce que nous fournit le genre ces derniers temps.
vendredi, 31 décembre 2004 01:00

The Hand of God

Adulé par des grosses pointures comme Brian May et Solomon Burke, cet Américain a mis du temps avant de se retrouver au devant de la scène. De petits boulots en galères diverses, il a finalement tapé dans l’œil d’un producteur alors qu’il accompagnait à la guitare une strip-teaseuse aspirant à la chanson. En 2002. Ellis Hooks pratique un rock sans fantaisie qui touche à la country, au blues et à la soul, genre que son style vocal rappelle énormément. Pas d’innovation ou d’électronique à l’horizon sur cette plaque, mais une musique très classique et ‘mature’… Fidèle à cette étrange idée qui veut que la seule technologie ‘respectable’ soit celle qui est vieille de cinquante ans, Hooks tient à préciser que son troisième opus a été enregistré sans pro-tools ni sampler. Pourtant, ce disque ne recèle aucune chanson mémorable, l’emballage musical hyper pro rendant les morceaux ennuyeux et interchangeables. Un produit honnête, bien formaté pour les radios « Adult Oriented Rock » (classic 21 ?), mais qui passera inaperçu partout ailleurs.
vendredi, 31 décembre 2004 01:00

Bebel Gilberto

Pas toujours facile de se faire un ‘nom’ lorsqu’on est le fils ou la fille d’un illustre personnage. Pour sa part, Bebel Gilberto s’en sort plutôt bien. João, son paternel, fait partie des créateurs de la bossa nova et son oncle n’est autre que Chico Buarque. Pas complexée pour un sou, elle a sorti un premier album en 2000 Un disque acclamé par la critique et surtout le public pour lequel elle avait reçu la participation du producteur Suba. Après avoir commis l’habituel album de remixes, elle revient cette année avec cet opus qui reprend les choses à peu près là où elle les avait laissées. Entourée d’un orchestre à cordes, de Carlhinos Brown et du beatmaker Marius De Vries, elle signe un retour réussi. L’électronique constitue l’ossature (discrète) de chansons bossa nova aux mélodies soignées où la voix particulière de Bebel se taille la part du lion. Parmi les plus belles chansons, citons « Baby », une reprise inspirée de Caetano Veloso, « Simplesmente », « All Around », l’atmosphérique « Cada Beijo » ou encore « Jabuticaba ». Des morceaux dont les mélodies ne quittent plus l’oreille, dès leur première écoute…
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