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La maternité, source d’inspiration pour The Wandering Hearts…

Le trio britannique The Wandering Hearts sortira son nouvel album "Mother", le 22 mars 2024. Produit par Steve Milbourne, c’est un patchwork de récits folkloriques, d'accroches pop et d'énergie rock, le tout assemblé par des harmonies lumineuses. On pourrait…

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Luc Herpoel

Luc Herpoel

jeudi, 31 mai 2012 17:32

Another Belgian Band (Ep)

Pour dénicher le patronyme du groupe, ils ont fait fort ! Cet autre groupe belge s’est baptisé ‘Un autre groupe belge’. Original, n’est-il pas ? Il est vrai que tant au Nord, qu’au Sud du pays ou dans notre capitale Bruxelles, les formations sont nombreuses. Impossible même de les dénombrer avec précision. En outre, il n’est pas rare que des musiciens issus de groupes différents montent des projets parallèles. La plupart du temps, ils se connaissent ou sont même des potes. Et parfois, ces expérimentations débouchent sur la naissance d’un nouveau band. Allez vous y retrouver !

Aujourd’hui, place donc à ABB (plus facile à écrire).

A l’origine, ils étaient deux : lui et elle. Lui c’est Jérémie Fraboni à la guitare et elle, Audrey Coeckelberghs à la clarinette. Leurs voix se marièrent et eurent… des chansons ! Des chansons pop à la sauce folk ou l’inverse peut-être, impossible de le dire ! Toujours est-il que leurs rejetons ont de la gueule et charment dès leur premiers pas…

Ah oui, ils ont un parrain et une marraine ces petits ! Renaud Versteegen aux drums et Sandrine Boget à la (contre)basse. Il y a également le tonton Diego Leyder qui apparaît aussi de temps à autre, armé de son ukulélé.

La petite famille réunie nous présente donc cinq de ses rejetons au sein d’un mini elpee intitulé, devinez ?

Ben oui, « Another Belgian Band », bien sûr ! Minimaliste la pochette est évidemment illustrée par la carte du pays, mais imprimée dans le mauvais sens. Faut-il la regarder dans un miroir ? Est-ce un signe ? Non, car leurs compos sont tout sauf de travers. Tout en cordes en voix et en percussions (sages), ces cinq plages sont entièrement acoustiques et plaisent dès la première écoute. Le duo devenu quintet pour l’occasion a enfanté de superbes ballades soignées, charmantes, charmeuses, simplement belles. « X-ray » et « Mudlife crisis » vous séduiront d’office, je veux bien être pendu si je reçois un avis contraire. Pas de blague, hein !

A voir dans votre coin si l’occasion se présente. Ci-dessous quelques dates à retenir en 2012 :

2 juin  -  MicroMarché  Bxl
5 juin  -  Cocq'Arts Festival  Bxl
16 juin -  An Vert  Liège
24 juin -  Fête de la musique au T.A.G. Bxl
9 août - Jeudis de la capitainerie Namur
30 août - In Vino Veritas  Waterloo

 

jeudi, 31 mai 2012 17:13

L’or noir

Aïe, aïe, aïe, on s’attaque à du lourd ! Arthur H si vous l’ignorez encore n’est autre que le fils d’Higelin, chantre et doux dingue de la chanson française. Nicolas Repac est musicien et compositeur. Il a apporté son concours sur pas mal d’albums d’Arthur, dont le dernier en date « Baba Love », est sorti il y a douze mois à peine. D’ailleurs, Nicolas et Arthur collaborent ensemble depuis une bonne quinzaine d’années.

Contrairement à son prédécesseur, « L’or noir » ne ressemble pas à un recueil de ‘chansons’ comme on a l’habitude d’en entendre de la part de ce quadra un peu déjanté, baroudeur et aventurier.

Sur ce nouvel opus, le duo a imaginé un concept totalement différent. D’un côté onze textes empruntés à une collection de poètes du XXème siècle, issus d’Afrique, d’Haïti ou des Antilles françaises, l’or noir. De l’autre, un monde musical tout ce qu’il y a de plus intime, expérimental. On dira même plutôt ‘ambiance musicale’ que musique. Nicolas Repac et Arthur H ont ‘composé’ une atmosphère émotionnelle, une couleur sonore qui vibre avec chaque poème qu’Arthur récite en rythme mais sans jamais chanter.

Bizarrement, on se laisse prendre au jeu ; et les textes ainsi ‘interprétés’ prennent une dimension nouvelle, plus forte, plus authentique que lors d’une lecture banale, normale.

Evidemment, ce disque se démarque de la ‘chanson française traditionnelle’ ; ce projet n’a sans doute pas l’ambition d’occuper une place en vue dans les charts ou de viser un public amoureux de variétés.

Néanmoins, il a le mérite d’exister et le tandem n’a pas eu peur de prendre un risque en réalisant un tel travail.

Curieux, étonnants, hypnotiques, ces onze titres s’écouteront plus attentivement qu’ils ne s’entendront.

Pour public averti !

 

mercredi, 23 mai 2012 23:36

L’animal en moi

Le Yéti est un animal bizarre. Personne ne l’a jamais réellement bien vu. Néanmoins, on en a immortalisé quelques clichés, extrêmement flous, qui entretiennent malgré tout le mystère. Même Tintin s’y est frotté en son temps… au Tibet.

Ce Yéti-ci est un monstre issu du milieu musical belgo-belge, un monstre à cinq têtes lorsque le Yéti se produit sur scène. Tout comme Thierry De Brouwer (ex Melon Galia), les quatre autres figures sont issues du sérail wallon. Ce grand ours mal léché (!) s’est adjoint les services de Catherine De Basio, Ludovic Bouteligier, Simon Bériaux et François Gustin pour mener à bien son joli projet.

Seul lorsqu’il bosse en studio, afin de réaliser son rêve, il reçoit juste l’aide de Craig Schumacher, au mixage. Le résultat est plus que probant. Douze jolies petites chansons pop sophistiquées au sein desquelles on retrouve « Les danses nocturnes », régulièrement programmé lorsque l’on fait la part belle aux chansons interprétées en français sur les ondes. On rencontre également sur ce très bon elpee quelques plages enthousiastes, intimistes et méticuleusement bien finies, « Je maudis ma nuit » ou « L’animal en moi » frappent directement l’auditeur tant les mélodies et les textes sont remarquablement associés. Même si les lyrics ne volent pas très haut, on s’amuse malgré tout à l’écoute de ce premier projet bien réalisé.

Une jolie petite envolée pour ce Yéti bien de chez nous.

 

mercredi, 23 mai 2012 23:05

More Light

Deux ans après sa parution, le second et dernier (?) album de ce trio belge issu de notre Flandre profonde, et plus précisément du terroir gantois, vient de parvenir à Musiczine.

Drivé par le chanteur/guitariste Stefaan Decroos, I do I do implique pour autres membres Jonas Tournicourt à la basse et Stephan Spriet aux drums. Cette formation n’est effective que depuis 2006. Ses membres comptent cependant déjà une belle carrière derrière eux et surtout une petite histoire à raconter dans les milieux du rock belge. Le band a publié son premier elpee, en 2007, « None ».

« More Light » lui succède en 2010, après un remaniement du line up. En effet, un quatrième larron vient rejoindre le combo, Jeff Goddard. Il se charge de la basse et permet à Jonas de reprendre son instrument de prédilection, la guitare.

Ce nouvel album aux accents rock indé et prog est une petite découverte et mérite cent fois plutôt qu’une, une écoute attentive. Alternant les passages plus rock et les instrumentaux bluesy acoustiques, I Do I Do réussit à pondre 13 plages qui alternent les moments forts et les moments calmes, les uns ne dérangeant pas du tout les autres. Réussissant une performance de choix, il est pourtant inutile de chercher à vous procurer ce disque chez votre disquaire favori, il n’y est pas. Pour la simple et bonne raison que ce cd n’est disponible que sur commande, via leur website.

Dommage qu’un groupe pareil soit resté si longtemps au frigo. Il mérite certainement davantage de crédit auprès de la presse généraliste…

 

mercredi, 16 mai 2012 22:41

Eye-shaped spots

Ce joli petit duo crée une bien jolie musique. Réunissant Rein Vanvinckenroye et Natalie De Man, cette entité bicéphale nous arrive sur le bout des pieds, essayant de déranger le moins possible, sans faire trop de vagues.

Le tandem s’est découvert en 2010 et a décidé illico d’accomplir un bout de chemin ensemble. Pour y parvenir, les deux musicos ont rempli un minibus de matériel d’enregistrement et ont rejoint le Sud de la France. Les Brousses, très exactement. Là, il faut croire que c’est le soleil du midi et l’indolence locale qui les ont pris dans leurs bras. Il est vrai que la région donne souvent envie de calme, repos et invite au farniente. C’est sans doute ce qui a influencé leurs goûts musicaux.

Leur premier CD sous le bras, ils rentrent au pays. Mais pas pour très longtemps car exactement un an plus tard, retour au pays de l’anisette pour y concocter un second elpee qu’ils nous présentent avec un léger décalage horaire…

Leur disque est entièrement tourné vers un blues/folk atypique. Loin des riffs de guitares et des rythmiques dignes de la meilleure veine blues, c’est plutôt du côté folk intimiste qu’il faut chercher et trouver The Craving Deer. Armés de guitares acoustiques et d’un harmonica assez convaincant, nos deux compères travaillent dans la simplicité, n’acceptant pour tout instrument supplémentaire, que leurs cordes vocales.

Le résultat est à la fois très agréable et original. Bien sûr, pas d’envolées ni de refrains accrocheurs, mais une manière de concocter de la musique à la fois douce et sensuelle.

Douze chansons toutes calquées sur le même rythme se partagent ce joli CD. Un disque qui s’écoute distraitement en sirotant un bon rosé entre amis sur la terrasse. Que demander de plus ? A la vôtre !

 

jeudi, 10 mai 2012 19:37

Bar Atlantique (Ep)

Sorti il y aura bientôt douze mois, cette première publication ne comporte que six titres. Histoire de se faire une petite idée des capacités de cette formation flamande. Etonnant, alors que cet Ep constitue leur premier effort, les cinq membres du band gravitent dans le milieu musical depuis une quinzaine d’années. En fait, durant une longue période, ils sont passés d’un projet à l’autre, avant de finalement se fixer, il y a un lustre, sur ce dernier…

‘Le club du jaguar noir’ est la traduction littérale de leur nom de scène. Pourquoi pas ! On n’est cependant loin d’être ‘effrayé’ par la musique que nous propose ce ‘félin’ dont les griffes sont visiblement rentrées !

Dur, dur, d’imaginer qu’un de ces six morceaux puisse créer le ‘buzz’, chez un quelconque média. Responsables d’une musique on ne peut plus commune, navigant entre une pop et un rock aux accents belges (Arid, dEUS, Ghinzu), les fauves connaissent quelques difficultés à captiver ou capturer leurs proies. Aucune des six plages, même si on admettra que le projet a de la gueule, ne peut être considérée comme un fer de lance ou une rampe de lancement susceptible de propulser le quintet anversois au faîte de la hiérarchie musicale de notre beau pays…

Au final, on retiendra qu’un petit groupe de plus vient d’émerger de la Flandre profonde pour tenter de se faire une place au soleil. Attention, s’il est judicieux de faire savoir que l’on existe, je crains fort que leur tentative soit un peu juste pour revendiquer un transat…

Une petite idée ? Surfez sur http://www.youtube.com/watch?v=AIj4EIWs_Iw

 

jeudi, 10 mai 2012 19:07

Can not be played in mono

Some Say Yes Some Do Less est un groupe de prog/rock alternatif qui nous vient de Tielt. Articulé autour de Jonas Tournicourt qui cumule les fonctions de chanteur et de guitariste, le band flamand voit le jour en 2006. Après quelques péripéties, le line-up complet et définitif réunit actuellement, outre le leader, Karel Thant aux claviers, Kristof Braekevelt aux guitares, Tom Goethals à la basse et Stéphan Spriet aux drums.

« Can not be played in mono » est pour l’heure la  première réalisation et autoproduction du combo. Ils ont mis plus de deux ans à la réaliser, car l’argent ne tombant pas du ciel, c’est un véritable parcours du combattant qu’ils ont dû affronter avant de pouvoir publier leur premier essai.

Enfin, en juin de l’année passée, ça y est, leur album voit le jour.

Il y a donc déjà bientôt une année que l’on peut écouter leur musique ! Le problème est de savoir sur quelle fréquence se brancher. Force est de constater en effet que ce style musical ne passionne ni les foules ni les médias. En tous cas, pas chez nous… Car il faut admettre que ce mix entre rock progressif et rythmes costauds, pimentés à la sauce psychédélique, ne fait pas énormément recette sur les ondes.

Néanmoins, je les imagine mal passer le cap de leur province et forcément les frontières de notre beau pays.

Et pourtant… ils ont terminé second accessit au concours provincial ‘Westtalent’. C’est y pas beau ça ?

Anecdotique sans plus !

 

jeudi, 03 mai 2012 14:13

How about I be me

Sinéad O’Connor est constamment parvenue, d’une manière ou d’une autre, à faire parler d’elle.

Qui ne se souvient pas de la photo du pape Jean-Paul II déchirée lors d'une performance musicale le 3 octobre 1992, lors de l'émission de télévision Saturday Night Live ?

Anticonformiste à l’extrême, l’Irlandaise a toujours, d’une façon ou d’une autre, tenu le haut du pavé.

A 45 piges bien sonnées, la révolutionnaire s’est enfin (?) rangée des briques et revient à ses premières amours ; à ce qu’elle fait probablement de mieux : la musique.

« How about I be me » constitue le neuvième album de l’inoubliable interprète de “Nothing compares to you”. Signé par Prince, ce titre avait forgé la renommée de la Dublinoise.

Il était temps de se reprendre ! Après avoir fait, pour de bonnes et souvent de moins bonnes raisons les choux gras de la presse à scandale, il est grand temps de laisser la presse people aux trous du c… qui se croient indispensables… à notre société.

Retour artistique gagnant et pleinement réussi pour cette merveilleuse voix qui se met au service de splendides ballades, tout en harmonie, soulignant magnifiquement tout le talent d’écriture et de composition de Sinéad.

Retour d’une personnalité unique, troublante, éclatante et spirituelle qui apporte dans son petit panier dix chansons d’amour, d’espoir ou de douleur, toutes portées par une voix superbe et passionnée.

Autant passionnée est la voix que le sont les textes qui servent de support à ces messages, tous des messages vrais d’une véritable vie, elle aussi. Jamais on ne fera chanter de niaiseries à la plus célèbre chauve (ou presque) de la planète. Il lui faut des brûlots à entretenir, des combats à mener, des revendications à exprimer sans quoi, la flamme se meurt et l’artiste avec elle.

« How about I be me » condense toute cette passion, en une quarantaine de minutes bien ficelées et convaincantes.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire ou entendre, Sinéad ne s’est pas calmée, elle crie toujours autant sa colère. Immuablement bouleversante, sa voix toujours prend encore aux tripes. Cependant, elle a réussi à enrober sa rage dans une musique bien plus accessible et plus ‘douce’ que ne le sont ses mots.

Ce neuvième opus est la preuve que le contenu est sans aucun doute plus important que le contenant et que faute de pouvoir bousculer de façon directe l’opinion publique, il est parfois beaucoup plus opportun, voire intelligent d’opter pour la manière douce…

Force douce, deux mots qui caractérisent tant l’album que son interprète. Une renaissance, un must !

 

jeudi, 03 mai 2012 12:13

L'amour, l'argent, le vent

Au risque de choquer et de forcément déplaire, j’avouerai tout de go que le troisième album de cette très-jolie-presque-quadragénaire Corse me laisse froid. Les deux précédents n’avaient pas eu non plus l’heur de me plaire.

Alors que l’Hexagone tout entier est à ses pieds et la considère comme la seule (ou presque) grande chanteuse de ces dernières années, osant même la comparer à Françoise Hardy, Brigitte Fontaine ou encore Barbara, votre serviteur, comme un poisson distrait et repu, ne mord pas du tout à l’hameçon pendu au bout de sa canne.

S’il est vrai que la dame est séduisante (élégante lui conviendrait mieux), je n’accroche pas. Il y a un petit quelque chose qui m’agace, un je ne sais quoi dans sa voix sans doute. J’ai l’impression d’entendre Barbara (l’autre, l’octogénaire) que je n’ai jamais non plus beaucoup appréciée, soit dit en passant. Oh bien sûr, loin de moi de porter un jugement de valeur sur la carrière de la grande dame en noir mais rien à faire, j’aime pas… sorry !

Ben pour l’heure, pour cette Barbara-ci, c’est le même topo. Pourquoi ? Misère, qu’il est parfois difficile de se justifier et d’avoir l’impression de passer à côté de quelque choseCôté pile, au niveau paroles, elle fait bien mieux que se défendre. Sophistiqués, ses textes à propos racontent des doutes, des passions, le temps, la fuite, la vie. On est dans le monde du vivant, du mouvement, de l’amour, des voyages, de sa vie tout simplement. Commun…

Côté face, musicalement parlant, si les 12 chansons se laissent écouter sans trop énerver, on a quand-même l’impression d’errer toujours dans le même registre. Tantôt symphoniques, tantôt dépouillées, les ballades romantiques soulignées par un piano et des instruments acoustiques communiquent un sentiment de déjà entendu. Aucune surprise ou étonnement à l’écoute de ce disque. Seul « J’ai changé » fait peut être bande à part dans cet océan de quiétude répétitive.

Non, non, désolé, ce disque m’agace. Qui plus est « Mon dieu mon amour », litanie interprétée en duo avec l’autre allumé qu’est Philippe Catherine, ne fait que renforcer mon opinion et ne parvient pas à m’extraire de cet ennui mortel.

 

jeudi, 03 mai 2012 12:10

Coyote (2012)

Coyote… Et qwé ?  Ça vous parle c’truc là ?

Oui, oui, je sais, c’est un détecteur de radars (interdit) caché dans les bagnoles ou sur les deux roues pour pouvoir ouvrir les gaz à tout berzingue. Mais ici, rien à voir !

Ici on parle musique, pas code de la route. Quelquefois on ferait pourtant mieux…

Coyote est également une petite formation belge composée de trois membres, Sam Pierot et Christophe Paul ex- Ce que feraient les vaches (?) rejoints sur un tard par Jarby Mc Coy.

Les compères liégeois sortent un premier album éponyme en 2007 qui passe totalement inaperçu ; mais pas découragés pour si peu, ils remettent le couvert 5 ans plus tard. Toujours pas de titre pour cette seconde œuvre qu’ils ont mis plus de deux ans à mettre en boîte.

Et pourtant, il y a fort à parier que cette fois-ci non plus, ils n’attireront pas plus l’attention…

Leur musique, espèce de folk/blues la plupart du temps instrumental où se mélangent différents sons de guitares ne peut que laisser indifférent. Lenteur et ennui sont au programme des 9 plages concoctées par le trio. Huit pour être précis car l’ultime titre n’est qu’une reprise ‘malheureuse’ du « Lac Majeur » chanté autrefois par Mort Shuman, ce qui n’avait déjà, à l’époque, rien de bien excitant.

Bref, si on ne gagne pas à tous les coups au grattage, on peut espérer au tirage. Pas de chance, c’est encore raté !

Poussif et lassant, pas du tout ma tasse de thé.

 

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