L’esprit infini de LUX the band…

Après la sortie de second elpee, "Gravity" (décembre 2022), et de l'Ep "Before Night Falls - The Black Box Sessions" (digital janvier 2024), le quatuor LUX the Band (Angela Randal et Sylvain Laforge accompagnés de Julien Boisseau et Amaury Blanchard) est de…

logo_musiczine

The Names à plein volume…

Issus de l'emblématique label Factory, aux côtés de Joy Division, New Order, A Certain Ratio, Durutti Column et Happy Mondays, The Names a consolidé sa place dans l'histoire de la musique. « Volume », c’est le titre du nouvel Ep de The Names. Il réunit quatre…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Nos partenaires

Dernier concert - festival

Alice Cooper - Bospop 202...
Découvertes

Nasty Candy & Coco Lipstick

Rendez-vous (Ep)

Écrit par

Derrière les pseudonymes Nasty Candy & Coco Lipstick se cachent Clémentine Collette (alias Clemix) et Marie Gaignier (alias Marie Paillette). C’est en 2015 que les deux Bruxelloises décident de monter ce projet. A première écoute, on a vraiment l’impression qu’elles prennent beaucoup de plaisir derrière leurs machines. « Rendez-vous » constitue leur premier Ep et a été mixé par Jean Vanesse du Greenhouse Studio (Dan San, Kid Noize, …)

Les cinq morceaux qui composent l’opus sont tous construits dans le même moule. Les deux dames dispensent une électro/pop construite sur une rythmique basique sur laquelle vient se poser des lignes de synthés et des sonorités futuristes. Et cette expression sonore véhicule des textes féministes. Mention spéciale, cependant, à « It Doesn’t Matter », une piste qui parvient à s’extraire de ce schéma, en ralentissant le tempo, pour libérer une large palette d’émotions. Si on imagine que sur les planches, l’énergie dispensée par Nasty Candy & Coco Lipstick est très susceptible de mettre le souk, il faut reconnaître que dans son salon, après avoir écouté trois morceaux, on a plutôt envie de zapper…

 

Rating

Elle et Samuel

Victime et coupable

Écrit par

Deux gars, une fille ! Un corps à trois têtes belge et talentueux !

Samuel Lambert (voix, guitare), Cécile Gonay (basse, guitare, mélodica, violon, loops) et Patrick Perin (guitare, loops) sont à la base de cette étrange formation venue d’ailleurs. Au sein du paysage musical contemporain, on peut vraiment parler d’ovni…

Originaire de Vielsalm, le groupe existe sous sa forme actuelle depuis 2013. Malgré son jeune âge, il dispose d’une bien belle expérience scénique, expérience qu’il a déjà pu démontrer principalement en Wallonie et Bruxelles ; mais également et plus récemment à Paris et Genève.

Les musicos bénéficient d’une couverture médiatique à faire pâlir les plus grands ! Sûr que de beaux espaces musicaux s’ouvriront encore à eux dans le futur !

« Elle et Samuel » parvient en six titres seulement à insuffler un vent de fraîcheur mélodique évoluant entre rock et chanson française.

Tout en retenue et introspective, la musicalité est douce, amère et légère. Incisive souvent. Enivrante parfois, à l’instar de la troisième plage « Oserions-nous ? ». La presque absence de rythmiques renforce encore cette impression de mystère.

La diction du chanteur, quasi emphatique, parfois incantatoire, mais additive, laisse entrouvrir les portes obscures de l’inconscient où se mêlent horizons métaphoriques et méandres mélancoliques, sans être forcément sombres, renforçant avec véhémence, mais sans jamais les dénaturer, le processus sensoriel et le fonctionnement de la pensée. Jubilatoire !

Le tout est complété par une narration d’histoires aux subtilités insoupçonnées, parfois presque militantes, qui se construisent insidieusement et progressivement tout au long des morceaux de ce joli format.

La première écoute peut s’avérer difficile pour les non-initiés ! C’est normal ! La filiation avec un certain Hiroshima mon amour, un Noir Désir ou encore d’un Saez est évidente !

Comme quoi, le rock belge est encore capable de faire preuve de créativité !

 

Rating

Aberdeen

Outatime

Écrit par

David Madi, c’est le vainqueur du télé-crochet ‘The Voice’ (Belgique-Saison 2), en 2013. Excellent guitariste, il possède une voix singulière qui colle bien au style rock. Après s’être illustré en adaptant le « Come As You Are » de Nirvana, il grave son premier elpee solo, « Amour Nuit », en 2014.  Mais l’année suivante, il décide de revenir à ses premiers amours, le groupe Aberdeen. Au sein duquel figure également le drummer Fabrice Vanderest qui participe à l’écriture des compos, ainsi que le bassiste Santo La Marca. Un power trio dont le temps semble s’être arrêté en 1990 (« Outatime »)

Aberdeen, c’est la ville natale de Kurt Cobain. Ce qui explique le patronyme du band. Madi est tombé dans la marmite à grunge, dès la naissance de ce style musical. Celui de Pearl Jam et surtout de Nirvana. Pas étonnant que l’elpee transpire le genre de bout en bout.

De cet opus, on épinglera « Dirty Face », une véritable perle qui évolue sur un tempo lancinant. Et puis « While You Sleep », le morceau de clôture, qui s’étale sur 21 minutes. Une nuit blanche en perspective. C'est du véritable live sur album.

 

Rating

Chris Rolling

The Chris Rolling Squad (Ep)

Écrit par

Chris Rolling vit dans l'Ouest, du côté de La Rochelle et des Sables d'Olonne. Ce chanteur-guitariste a milité chez Heavy Manic Souls, une formation responsable d’un rock musclé teinté de blues. Et en montant son nouveau groupe, Chris Rolling Squad, on ne peut pas dire qu’il a changé de style. Son backing group réunit le bassiste Brice Duval et le batteur Romain Cauneau. Chris signe 4 des 5 plages de cet Ep. 

"Whore" baigne au sein d’un power rock engagé. La gratte dispense des accords secs et nerveux. Une compo dynamique qui libère une énergie quasi-punk. Le spectre de feu Lemmy (Motörhead) y plane. Tout comme sur l’enlevé "My redemption", une piste au cours de laquelle Rolling s’éclate sur ses cordes. "Help me" adopte un profil bien plus blues. Et la section rythmique semble bien plus à l’aise sur ce tempo. La guitare privilégie encore les accords avant de s’autoriser un trip psychédélique ‘hendrixien’. Tout au long du shuffle brûlant "Vampire blues", la guitare semble hantée par une autre gloire défunte, le regretté Texan Stevie Ray Vaughan. Le disque s’achève par la cover du "Janet says go go go" d'Indian Red", un groupe obscur suédois qui a sévi au cours des années 90, un morceau punkabilly, caractérisé par des accords de gratte qui sortent vraiment de l'ordinaire.

 

Rating

Rince-Doigt

Plinth

Écrit par

Nouveau venu sur la scène indie-rock belge, Rince-Doigt vient gonfler la liste des groupes qui se distinguent par leur patronyme ridicule. Aussi, avant d’avoir écouté une seule note de cet opus, on imagine que la formation pratique du math-rock. Et à raison. D’ailleurs on peut même ajouter que l’expression sonore de ce band n’est guère originale. Mais, de là à s’en laver les mains, ce serait trop facile.

Tout au long de cet LP, le climat est allègre. Les six pistes évoluent entre passages mélodiques et moments plus incisifs, à l’instar de l’excellent « Giboulée de cobras » (NDR : petit coup de cœur). Talonnée par la basse, la guitare mène souvent la danse, alors que la batterie marque le coup, sans jamais en faire trop. Rince-Doigt navigue donc très loin des combos de math/rock qui cherchent constamment à caser le plus de notes possibles en une seconde. Non, ici, l’accent est mis sur les ruptures. Et elles foisonnent. « Lateral coup de pied » en est certainement le plus bel exemple. Dans un registre susceptible d’évoquer les Rennais de Totorro ou Mermonte, mais dans une version instrumentale. 

Rien de bien neuf à l’horizon ; cependant l’ensemble tient parfaitement la route, grâce à une mise en place irréprochable et une production qui l’est presque tout autant. Et finalement, en baignant au sein d’une excellente ambiance, ce « Plinth » n’est certainement pas à blâmer et permet tout simplement de passer un bon moment…

A noter que le groupe se produira dans le cadre du festival Century Rock à Mouscron, ce 14 mai.

 

Rating

My Silly Dogfish

My Silly Dogfish (Ep)

Écrit par

Claudio (ex-chanteur de Victoria) et Cédric on fondé My Silly Dogfish en 2010. Le duo est depuis passé à un quatuor, Loïc et Yannick se chargeant respectivement de la basse et de la batterie. La formation pratique une forme classique de rock teinté de folk. Pas de quoi révolutionner la planète musicale. C’est en tout cas ce que cet Ep 4 titres laisse comme impression générale, malgré des ingrédients suaves mais souvent bien trop sages… Si tout est parfaitement au point et indéniablement agréable à l’oreille, ces gentilles compositions, lorgnant vers les ballades pop/folk de Cocoon voir d’Ed Sheeran (« Catch My Eyes »), ne sont guères tranchantes. My Silly Dogsih se révèle cependant bien plus convainquant lorsque qu’il muscle quelque peu le ton, comme lors du final « Give Me Some ». Si le combo français veut se démarquer, il a tout intérêt à quitter les eaux tempérées afin de passer de l’amourette au véritable amour pour ce ‘stupide chien de mer’.

 

Rating

Clint Slate

Before the Dark

Écrit par

Lorsqu’on claironne aussi fièrement des influences tellement ‘bateau’, quoique prestigieuses, comme Jeff Buckley, Radiohead, Archive ou Queen, le contenu a tout intérêt à être à la hauteur ! Le mystérieux musicien français Clint Slate a donc placé la barre très haute, en publiant « Before the Dark » ; et première constatation, peu de traces des artistes référencés, à son écoute. En effet, l’artiste livre une œuvre bien plus marquée par le folk lyrique d’Ed Sheeran ou de Jason Mraz. Dans un registre vocal plutôt maniéré, Clint Slate livre des morceaux folk FM aux forts accents pop (« Rules of Intimacy »), tramés dans des cordes hispanisantes (« Harder ») ou un peu trop dégoulinantes (« Slave »), lorsqu’ils ne sont pas teintés de légères touches électroniques (« Wish »). Les compositions sont soignées. L’artiste a du talent. Mais à force de surjouer, la charge émotionnelle n’atteint que trop rarement sa cible… 

 

Rating

Racine Congo

Racine Congo

Écrit par

Racine Congo est né quelque part entre Mons et Bruxelles. Si le band reconnaît pour influence majeure le reggae, il ne se contente pourtant pas de reproduire les clichés de la musique jamaïquaine. Car il s’inspire également de la chanson française. Et notamment à travers les textes, interprétés dans la langue de Voltaire.

Pour réaliser ce premier elpee, les musicos ont travaillé dur. Pendant plus de 2 ans. Ils ne sont ni noirs, ni albinos, mais blancs ; même s’ils ont l’âme aventureuse. Ils préfèrent Kingston et Kinshasa, mais résident à Bruxelles, la capitale multiculturelle par excellence.

Le line up réunit Baptiste De Reymaeker (chant, guitare, percus, trompette), Simon Danhier (accordéon, melodica, choeurs) et Thibaut Nguyen (basse, chœurs). Lors des sessions d’enregistrement, le trio a reçu le concours de Raf Debacker (basse) Lorenzo Di Maio (guitare électrique) et Charlotte Danhier (violoncelle). Donc pas de drummer. Un choix, ma foi, original. Eponyme, le long playing est découpé en 8 plages.

Illuminé  par l’accordéon et le mélodica, « 1 000 Follies » agrège reggae (des années 60 et 70), jazz, soul, funk et chanson française (Brassens et Mathieu Bogaert). Quand on fait des choix dans la vie, on reste fidèle à ses engagements. Parfois, on a envie de casser les codes pour emprunter un autre chemin, pourtant jusqu’alors tracé. Pour bien vivre, il faut manger. Ce qui coûte cher. Parfois aussi, on a aussi envie d’aller vivre dans une grande ville, de s’immerger dans son ambiance afin de découvrir sa scène musicale. Celle de New York, par exemple. Ou alors on préfère s’isoler, tel un ermite au fond d'une forêt…

« 1789 » nous parle de rupture. « Armageddon » se réfère à l’univers biblique, un concept dont se réclame souvent les disciples du reggae. De quoi tracer un parallèle entre Babylone et notre société contemporaine. Qui se dirigerait droit vers l’Apocalypse. Pour la circonstance, les lyrics se servent des codes du reggae, alors que ses porte-parole ne portent pas de dreadlocks. Un Babylone encore comparé à l’« Etat », où la liberté se gagne et se conserve en dépit des lois établies…

Un SDF de l’amour porte sa « Caravane » sur le dos, comme un escargot…

Jolie ballade, « Lune » procure un peu d'espoir et de lumière.

« Police » relate un incident survenu lors d’une manifestation pacifiste. C’était à la Place Flagey. La pression exercée par le service d’ordre était conséquente, alors que les jeunes ne revendiquaient qu’un petit espace de parole. De quoi mettre mal à l’aise les artistes. Et ils ont voulu répercuter cet événement à travers une chanson aux textes militants et au refrain accrocheur…

« Sex Appeal » évoque l’histoire d’un mec qui est plein aux as. Il est fasciné par le porno facile. Il se paye une prostituée et se rend compte que sans sentiment, il n’y a pas d’amour possible…

 

Rating

Whocat

Blueprints

Écrit par

Whocat est une formation issue de Bruxelles. Elle réunit Sara Moonen (chant), Benoît Minon (guitare) Davy Palumbo (drums et percus) et Joris Lindemans (contrebasse). Ce dernier est sans doute le plus expérimenté, puisqu’il a notamment milité chez Sara So far, Sweet Jazz Orchestra, Parbleu et Jens Maurits Orchestra.

Sarah possède une voix de diva. Une voix veloutée, atmosphérique qui évoque tour à tour celle de Véronique Jacquemein (Annarbor) ou de Dani Klein. Captivant, l’univers sonore de Whocat oscille librement entre jazz, pop, funk et nu soul. Les compos ne manquent pas de groove et les mélodies sont très souvent contagieuses.

Des percus attaquent en force « Two Steps Back » Et si la gratte s’autorise l’une ou l’autre envolée vaporeuse, la contrebasse communique un aspect plus lyrique voire même mélancolique à la compo.

Un quatuor à cordes berce « Lady », une plage douce et mélancolique. La gratte adopte un profil prog/rock. Et le timbre vocal se teinte de soul. Une chanson qui évolue dans un registre proche de Gabriel Rios.

« Fishy Five » est dynamisé par des percus tribales. Un titre jazzy/pop (Everything But The Girl ?) dansant au cours duquel la contrebasse finit par devenir obsessionnelle alors que la guitare emprunte à Carlos Santana.

Laurent Blondiau canalise de sa trompette « Citizens », un titre qui ne manque pas de charme. Tout aussi dansant, il semble émaner d’un mix entre funk, hip hop et jazz.

Le titre maître opère un retour au calme, même si la fin de parcours est dynamisée par les accords de gratte.

Et « Speaking Is Silver », le titre le plus long du long playing, clôt cet opus, une piste visionnaire qui parle d’argent, alors que le silence est d’or…

Rating

Rusty Rope

Rusty Rope (Ep)

Rusty Rope, c’est le nouveau projet solo du producteur/compositeur Laurent Meunier (Heartbeats, Ballast). Particulièrement créatif, ce touche-à-tout est également impliqué dans toute une autre panoplie de créneaux artistiques, comme la peinture, la danse, le graphisme, la vidéo et on en passe. Ce Parisien cherche à créer des thèmes musicaux cinématographiques, en se servant d’un cocktail de folk, d’electronica et de bruitages.

Il nous propose un Ep 3 titres éponyme, exclusivement instrumental, prélude à la sortie d’un album.

Atmosphérique, le titre maître est délicatement sculpté dans des cordes de sèche et subtilement parcouru d’interventions électro. Une guitare presque floydienne s’immisce dans la trame de « The Holy Mountain » et de « City Of  Monkey God ». Finalement, il n’y manque que les images, pour être invité au voyage…

 

Rating

Page 9 sur 28