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L’amour étrange de Coilguns…

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Découvertes

Bubble Monkeys

Bubble Monkeys (Ep)

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Quatre morceaux en quinze minutes. C’est le nombre de titre et le temps qui m’ont été imparti pour que je puisse me faire une petite idée de la musique de Bubble Monkeys. Une démo, il faut l’avouer, guère transcendante. La formation est originaire de Liège et semble fière de défendre les couleurs de la Wallonie. Cool ! Mais quelles sont leurs influences majeures ? Apparemment autant Radiohead que Bob Dylan. Respect ! Mais si le groupe espère un jour atteindre leur niveau, il faudra que ses membres se retroussent les manches. Maintenant, la musique de Bubble Monkeys ne suscite aucune aversion en mon for intérieur ; et elle est bien loin d’être inaudible. Au contraire, elle recèle une forme de légèreté qui la rend agréable à l’écoute. Et les différents instruments sont bien mis en place. Sans oublier une mise ne forme très satisfaisante. Le principal reproche à adresser au combo, c’est son manque d’originalité. Ce type de solution sonore est déversée à profusion lors des concours ou crochets, organisés afin d’essayer de sortir un artiste de l’ombre. Le drumming est efficace. Que ce soit lorsqu’il soutient la cadence ou pour s’estomper au moment opportun. Les guitares tiennent honnêtement la route, mais elles évoluent à des années-lumière d’un Nick Drake. Enfin, si les chœurs passent plus ou moins bien la rampe, il faut reconnaître que le lead vocal constitue le maillon faible du combo. Surtout quand les lyrics sont chantés en anglais. Entendons-nous bien, mon objectif n’est pas de discréditer le travail opéré par Bubble Monkeys ; mais vu la qualité actuelle de la scène belge, le band me semble un peu largué. Néanmoins, je les invite à redoubler d’efforts et surtout à essayer de se forger une personnalité, pour ne pas sombrer dans le plus strict anonymat…

 

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Mountain Reveries

Mountain Reveries (Ep)

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Mountain Reveries est une formation liégeoise qui a le mérite de faire autre chose que du pop-rock. Distillant un mélange de rock et de post-rock, le quatuor est parvenu à se créer un style particulier, bien trop rare dans le paysage musical belge. L’ambiance authentique de morceaux tels que « Waves In An Empty Ocean… » et, surtout, « Human Requiem » laissent présager de futures grandes productions. Petit bémol, Mountain Reveries manque d’une pointe d’agressivité au niveau de ses arrangements et les chants. Un peu trop lisses et tremblants, ils manquent encore un peu de finition. Néanmoins, il serait judicieux de les tenir à l’œil et surtout de bien tendre l’oreille lors de leur prochaine sortie…

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Twage

Tawge (EP)

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Fondé en 2002, Twage est une formation originaire du Val d’Oise. Elle s’immisce dans la scène rock/metal ‘à la française’ en proposant cet Ep cinq titres, enregistré par Sylvain Biguet. On lorgne ici sérieusement du côté d’Aqme, d’Enhancer et de Mass Hystéria… Pas vraiment notre tasse de thé. Ne soyons cependant pas persifleurs et reconnaissons que la production est particulièrement bien soignée. Le quintet n’hésite pas à passer d’un titre au texte grave (« Guerre Sainte ») ou à un autre plus léger (« Luxure et excès »). Il s’attaque même à une ballade acoustique (« Pardonne-moi ») particulièrement pleurnicharde. C’est dire si nous sommes convaincus… Vite, glissons le dernier SUP dans notre lecteur !

 

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Lydie Experience

Lydie Experience

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Lydie Experience est une tentative brouillonne et moyenne, mais en tout cas osée. Elle vient  réinterpréter le répertoire de Jimi Hendrix au travers d’une pop psychédélique et électronique instable. Le modèle s’insinue quelque part entre Stereolab et Goldfrapp, mais rien n’est moins certain. La voix est souvent plus parlée que chantée, tantôt doucereuse, tantôt glamour-cabaret, mais toujours sur le fil du rasoir. Dérangeante, un peu hypnotique aussi, Dieu ou Diable, candide et hantée. Un passage chaud laisse place à des vapeurs givrées. Au secours ! On voudrait trancher ou faire cesser l’écartèlement. Lydie Brice, diplômée en improvisation vocale du conservatoire de Strasbourg, ne freine aucunement ses ardeurs expérimentales. C’est si vacillant qu’on attend indéfiniment que la boucle se referme sur une mélodie, un timbre, une tonalité. Disons, un parti-pris quelconque. Mais le chemin reste incertain, ouvert, instable, hésitant entre les tentatives louables (« Button belly window », « Voodoo child ») et celles parfaitement insignifiantes. Une chose est sûre, à l’issue de l’écoute de ce disque, on fronce les sourcils en éprouvant un léger tournis.

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Aurélien Atkins

Au-delà des Mots

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‘Salut à vous. Surfant régulièrement sur Musiczine, j’aimerais vous faire parvenir mon album. J’espère que ça vous plaira assez pour apparaître sur le site. Merci pour votre attention. Aurélien’. Eh bien Aurélien, un de tes souhaits vient déjà d’être exaucé : nous en parlons. Composé, produit, mixé et masterisé par Aurélien Atkins, cet « Au-delà des Mots » a donc attiré notre attention. L’artiste nous vient du Nord de la France et se revendique vierge de toute formation musicale. Ce qui en soit est courageux. Derrière l’austérité (ou la sagesse) de la pochette, figurent treize plages instrumentales (NDR : ce qui explique le titre de l’elpee) de bonne facture. Sans le moindre excès, elles voguent sur un down tempo hypnotique. Elles s’enchaînent… mais se ressemblent un peu trop, aussi. Les beats hip hop imprimés sur de la lounge, se mordent un tantinet la queue. A la limite, cette suite de compos pourrait servir de bande sonore pour la B.O. d’un documentaire. Pourtant, manifestement, l’artiste a accompli un travail de recherche conséquent. Mais il y a encore un peu de pain sur la planche au Français pour espérer percer. Les petits trucs qui manquent ? Les surprises. Et puis, l’auditeur a trop souvent l’impression d’être installé au sein d’un univers confortable, propice à l’assoupissement. « Au-delà des Mots » détend, réchauffe mais ronronne un peu trop au bord du feu. Donc, Aurélien si tu nous lis, sache que tu as accompli de jolis débuts ; mais la prochaine fois, n’oublie ni les développements, ni la pêche et surtout les surprises…

 

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Marryssale

Good/Soundtrack For Night Movies

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Derrière Marryssale, se cache un personnage répondant au nom d’Alain Sindera. Avant de se lancer dans une aventure en solitaire, ce Lillois avait milité au sein de différents groupes rock locaux. Faut croire qu’il s’est senti pousser des ailes en cherchant à expérimenter sa propre musique. De tendance électro, même si manifestement, il n’a pas encore renié ses premières influences (NDR : notamment Dandy Warhols, Stone Roses ou encore Jesus & Mary Chain). Très rapidement, à l’écoute de cette démo, on se rend compte que la combinaison des deux styles ne fait pas très bon ménage. En outre, l’aspect indus de ses compos n’est pas de nature à nous remplir d’optimisme. Au contraire ! Cette musique projette même, en notre for intérieur, des images de paysages du Nord, tristes et maussades. Marryssale se réserve toute l’instrumentation. Mais il ne parvient jamais à rendre la solution sonore homogène. Et on attend vainement l’étincelle… qui ne se produit jamais. A mon humble avis, ce jeune artiste aurait tout intérêt à chercher des collaborateurs et à se concentrer sur un seul instrument. Mais vu le boulot qui reste accomplir, je crains fort que la route soit encore très longue.

 

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Fante

Acqua Alta

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La première impression est plutôt positive. Comment en effet ne pas être séduit par un patronyme inspiré par l’écrivain américain John Fante (NDR : à découvrir absolument) ? En outre, quand on sait que l’immense Charles Bukowski inspire une de leurs chansons, l’a priori est plus que positif ! Cette euphorie passagère passera-t-elle le test de la première écoute ? Elle est en tout cas quelque peu ternie par l’affreuse pochette de l’album…

Quatuor français issu de la région de Lille, emmené par Jean-Christophe Martin, Fante publie son premier album sur le label Desperate Journalists. Le groupe s’est fait connaître, en grande partie, sur la toile ; en outre, il bénéficie du soutien de JD Beauvallet des Inrocks.

Dès la première écoute, l’auditeur est propulsé dix ans en arrière. Chez les groupes phares de la scène indie américaine, nés au cours des nineties. Tout ici pousse à se replonger dans les œuvres fondamentales de Pavement, Violent Femmes ou des Pixies. Production lo-fi comme le demande le genre… Petite impression d’amateurisme pas dérangeante le moins du monde. Les Lillois suivent à la lettre les leçons du parfait petit groupe indépendant Le travail ne peut dès lors que convaincre les fans des groupes susvisés. Pour les autres ça risque d’être plus difficile… La sécheresse des mélodies ainsi qu’une certaine monotonie ambiante ne sont certainement pas des atouts qui parlent en leur faveur… Pourtant, le groupe excelle lorsqu’il s’énerve. « Fumetti » et « Hunter S. Tellar » en sont de parfait exemples. Et le titre maître aurait mérité de se figurer sur le « Brighten the Corners » de Pavement. Une raison suffisante pour justifier l’existence de l’opus…

Aussi, on accordera une mention ‘bien’ pour ces petits frères picards de Stephen Malkmus. Fante ou la preuve qu’en rêvant fort de l’Amérique, il est possible de s’y téléporter, le temps d’un album. Le groupe est à la recherche d’un manager. Avis aux amateurs !  

 

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Sorif

Thamzi

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Sorif signifie en berbère, un pas en avant. Fondé en 2001, ce groupe franco-kabyle porte de manière fort juste son nom de scène. En effet, que ce soit en France ou au Bled en Algérie, les kilomètres parcourus de salles en salles sont des pas mis les uns derrière les autres, qui les mènent petit à petit vers la reconnaissance de leurs pères. Il y a 8 ans que Sorif écume les scènes pour propulser son énergie et son envie d’avancer vers un public toujours plus nombreux. La troupe vient enfin de penser à graver, si pas dans la roche, tout du moins dans le polycarbonate, leur premier opus : « Thamzi ». Un elpee qui réunit 13 pistes, chantés en algérien et en français. On y croise autant les percus, la darbouka que de beats beaucoup plus occidentaux. Entre reggae et accords manouche, ces français du Nord démontrent leur envie de réussir un métissage, accessible à tous. Malheureusement, il est difficile de saisir la profondeur des textes. Et pour cause, ils sont exprimés, la plupart du temps, en kabyle. Heureusement, dans ce style musical, la voix est un instrument à part entière ; et les différentes variations qu’elle apporte sont particulièrement appréciables. Si cet elpee est un peu complexe à décrypter, il est cependant très susceptible de faire remuer la tête des personnes curieuses de pénétrer un style peu commun aux mouvements musicaux qui nous entourent.

 

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Isola

Demo 2008

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Isola est une formation hutoise qui a de la suite dans les idées. Déjà impliquée à deux reprises dans la compile « Startin’ Pop » (2003 et 2005), le trio devenu récemment quatuor poursuit son aventure. Une aventure qu’on leur souhaite, à l’écoute de cette démo, des plus fructueuses. Outre ses influences manifestement ‘beatlenesques’, Isola distille un pop/rock jubilatoire situé quelque part entre Tahiti 80 et son charme estival et Austin Lace, pour son côté ‘Happy-Go-Lucky’.

En cinq morceaux, la formation parvient à captiver et démontre qu’elle est capable de produire autant de cartons radiophoniques potentiels (« It Could Be Better », « Never Let Me »), que de morceaux dont la discrétion fait la richesse (« Dreams Gone »). A surveiller de très près.

 

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Magnetics

Magnetics (Ep)

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Magnetics est le résultat de la fusion entre deux styles musicaux diamétralement opposés. David flirte avec l’électronique depuis sa plus tendre enfance tandis que les nuits de Gérald sont hantées par les cordes électriques et acoustiques. Malheureusement, le résultat de la rencontre entre les deux artistes n’est guère concluant. A la limite, il aurait peut-être mieux valu qu’ils ne se rencontrent jamais. Il y a bien quelques beats qui sont susceptibles d’attirer quelque peu l’attention ; mais au bout de quelques minutes, on se rend compte de la banalité de l’expression sonore. Edulcoré par des vocaux stériles, leur électro/rock n’a de magnétique que le patronyme. Maintenant, à force de travail et de remise en question, il y a toujours moyen de redresser la barque. En s’inspirant peut-être d’une manière plus judicieuse des formations qui relèvent des labels Kompakt ou encore BPitch Conrtol, auxquelles les deux Chtis reconnaissent comme influence majeure. (NDR : c’est mentionné sur leur page MySpace). Et comme on dit par là-bas : ‘Bon’ chince hein, biloute !’.

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