L’origine et la fin de Monseigneur…

Monseigneur est un quatuor liégeois dont les membres se connaissent puisqu’ils ont foulé les mêmes scènes au sein de projets musicaux différents, depuis de nombreuses années. Il s’agir d’un projet 2.0, né d'abord digitalement, lors du confinement imposé en…

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Le flux existentiel de Maxïmo Park…

Maxïmo Park publiera son nouvel elpee « Stream Of Life », ce 27 septembre 2024. L’information du huitième album studio du groupe arrive en même temps que la sortie du premier single, « Your Own Worst Enemy ». Pour préparer » Stream Of Life », la formation…

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Démo

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On ne va pas trop s’attarder sur la signification du patronyme de ce quintet ; la bio est suffisamment éloquente à ce sujet. Par contre, j’avoue être plutôt dubitatif quand je lis que la formation namuroise se déclare ouvertement ‘groupe de rock français’. Ou s’exprimant en français, peu importe. Bien sûr, les textes sont écrits dans la langue de Voltaire, mais ils n’ont strictement rien de rock’n roll. On est en présence de prose ou de poésie ténébreuse, pessimiste et fataliste conçue dans l’esprit de la bonne chanson française. En outre, il faut redoubler d’attention pour bien comprendre les mots, trop souvent étouffés par une instrumentation assez envahissante. Triturée, la ligne de guitare électrique n’y est pas pour rien. Et en particulier sur les deux premiers morceaux de cette démo qui en compte quatre. Paradoxalement, « Il pleure, elle hurle » me fait parfois penser à Indochine sous son profil le plus mélancolique, alors que « Anodin » lorgne manifestement vers Serge Lama. De la pop aux variétés, il n’y a qu’un pas, puisque si le chanteur possède un joli timbre, quoique chevrotant, sa voix collerait plutôt à la ‘variétoche’ qu’à la pop. Quant au rock, là on n’est plus du tout sur la même longueur d’ondes. Plus intimistes, les deux dernières plages souffrent quand même moins de ces antagonismes. D’abord les vocaux sont chuchotés. Et l’association entre les accords de piano allègres voire sonores avec les interventions ondoyantes du violon passe mieux la rampe. Car finalement, le line up est constitué de très bons musiciens, il ne faut pas l’oublier. Mais la qualité ne suffit pas, il faut aussi de la complémentarité… 

 

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Otherwise

Ten Hours

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« Ten Hours », titre symbolique, représente le laps de temps consacré en studio, à l’enregistrement de ce premier elpee d’Otherwise. Issu de Nivelles, le jeune combo (les membres n’ont que 20 ans) à créé au fil des concerts, son propre univers pop/rock, pour finir par le graver sur une rondelle de polycarbonate et d’aluminium. Neuf morceaux sortis des tripes qui se chevauchent et s’emboîtent pour 32 minutes de compositions, essentiellement menées par Arta Ertekin, l’égérie féminine du groupe. L’exercice de ce premier album a le mérite d’être très propre. Les instruments s’enchaînent bien les uns derrière les autres. Mais outre cette volonté de vouloir bien faire, on aurait souhaité un peu plus de chaos. Un besoin de mélanger plus encore les effets, et de déstabiliser le cours un peu monotone de l’opus. D’ailleurs, à mi-parcours, on a la sensation que le combo est victime d’une grosse perte d’énergie. Et c’est un peu sur sa faim que l’on reste après avoir écouté ce disque. Gageons qu’après seulement 3 ans de formation, ces gaillards vont prendre de la bouteille et se permettre plus de liberté, et nous l’espérons, acquérir une touche en plus de charisme.

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Sim#6

Sim Diese 6

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Sim#6 est l’œuvre de Simon Bottin, jeune touche à tout. Avant de lancer son nouveau projet, il a milité chez In Limbo, une formation dont le style a évolué, au long de sa carrière, du rock alternatif au post rock en passant par le néo-métal et la fusion avant d’arrêter son choix sur l’electro-pop. Content d’avoir enfin trouvé sa niche, Bottin lance alors son projet solo, Sim#6, dont le nouvel EP vient de paraître. Composé de 5 morceaux plutôt bien foutus, « Sim Diese 6 » est un agréable condensé d’indietronica. Introduit par le pop rock de « In Denial », Sim#6 brouille ensuite les pistes sur un « Sad Place » en posant les premières salves de synthé. Le Français dévoile ensuite avec brio son côté bidouilleur sur « Brrrrr » et « Submersible » avant de clôturer sur le très bon « Maybe ». S’il s’agit de l’avant-goût d’un futur premier album, il sera de bon ton de garder un œil sur Sim#6.

 

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Eclip6

Juste une Chance (Ep)

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Cet Ep d’Eclip6, dont les quatre membres sont originaires de Tournai et de Mons, aurait davantage mérité sa place dans la rubrique Pop/Rock si sa musique inclassable ne trahissait pas cette légère touche progressive. Le moins qu’on puisse écrire, après l’écoute de cette galette quatre titres, c’est que les musiciens ont incontestablement un niveau professionnel. Chacun maîtrise son instrument à la perfection, et les compos sont savamment structurées. « Par Vengeance », premier morceau de cette plaque où la mélodie est reine, évoque le rock progressif de Marillion, les atmosphères à la Toto, et même les sonorités de guitares ainsi que les constructions chères aux métalleux de Dream Theater. Mais cette filiation avec le métal s’avère nettement moins palpable sur les trois titres suivants. Indéniablement, Eclip6 s’adresse davantage aux amateurs de chanson française et de bonne variété. D’ailleurs, ne citent-ils pas, parmi leurs influences, Michel Berger, Guns n’Roses, Evanescence et Jacques Brel ? Quatre plages enrobées de miel et saupoudrées de limaille de fer. Eclip6 possède un potentiel énorme, commercialement parlant, et a davantage de chance de récolter les suffrages auprès des amateurs de Kyo et de Sinclair que ceux des fans de Judas Priest et de Porcupine Tree.

 

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Taïfun

Helmets On!!! It’s Raining Scalpels

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Que les fans de Motorpsycho ne s’y trompent pas. Bien que leur nom soit emprunté à une chanson des Norvégiens, Taïfun distille une power pop lorgnant vers l’emocore des premiers jours au moment où l’on s’y attendait le moins. Le titre « Snow Turns To Sleet » ouvre le bal sur une touche de douceur assez bienvenue avant de laisser place à des « Cop Cars » ou « Silence The Facts » plutôt énergisants. Quelques bémols cependant. Bien que les mélodies soient en majorité ‘nickel’, l’ensemble manque cruellement de travail au niveau des vocalises. Même des « Torpedo » et « Collective Mind » aux riffs assez accrocheurs finissent par lasser. Car maltraités par des chants peu harmonieux et un mixage assez moyen. Des éléments que Taïfun peut manifestement rectifier, comme en témoigne « Snow Turns To Sleet » et son bel arrangement. Allez les mecs, encore un peu de travail et on repassera vous voir…

 

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Beautiful Lunar Landscape

Alone in this dark romantic night Ep

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Le titre de cet Ep intrigue. Et il en dit long sur l’atmosphère entretenue par cette jeune formation issue de l’Hexagone. Une atmosphère lunaire directement inspirée de groupes maîtres du genre tels Pink Floyd ou encore Archive. Encore que la formation française soit davantage attirée par les sonorités indie-électro. Pas besoin pour les auteurs de ce disque de préciser comme ils l’ont fait dans l’intitulé de chacun de ses morceaux, le sentiment qu’ils ont voulu susciter chez leurs auditeurs. Dès les premières notes, une sensation de relaxation, d’apaisement, de flottement dans les airs s’immisce en nous. Et le timbre vocal, tantôt féminin, tantôt masculin, amplifie la sensation de douceur qui commence à nous inonder. Malheureusement, au bout de deux chansons, la monotonie commence à s’installer (peut-être est-ce dû à la longueur des pistes qui avoisinent toutes les 6 minutes ?) et machinalement une envie de bâiller nous envahit. Ce qui n’empêche pas les compos de se révéler agréables à écouter. A suivre…

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Psycho Stag

Psycho Stag

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Psycho Stag ou psychopathe? Car c’est bien d’une voix mâtinée de sadisme et de folie, proche de celle des ‘serials killers’ peuplant les meilleurs thrillers américains, que sont chantés les 9 morceaux de cet album. C’est donc dans une ambiance lugubre et malsaine que l’auditeur se plonge en écoutant cet album. Ambiance qui oscille au gré des titres parfois punk (« Emotional Bondage »), parfois metal (« The song Whaterver »), parfois new-wave (« Lolita Girls »). La palette de styles offerte par la formation belge est si diverse qu’elle évoque des groupes aussi différents que ‘cultissimes’ : The Prodigy, The Cure, The Libertines ou encore The Red Hot Chili Peppers. Bref, bien que la longueur de certains morceaux suscite une envie de zapper, leur musique variée et déjantée tient la route. D’ailleurs, si vous aimez le rock sous toutes ses formes et que vous êtes de nature curieuse, vous prendrez plaisir à découvrir l’univers sombre et déstabilisant de Psycho Stag.

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Sliver

Kamikaze - Ep

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Après huit années d´existence, cinq autoproductions et une centaine de concerts, Sliver sort « Kamikaze », EP composé de six titres. La formation française qualifie sa musique de ‘new-rock’. Pour être plus clair, on préfère parler de métal aux relents de punk. Les guitares agressives, les drums violents et les hurlements présents sur la plupart des titres ne peuvent contredire cette constatation. Une chose est sûre, les quatre membres de Sliver manient le genre avec adresse et style. Style qui n´est pas sans rappeler celui ‘Linkin park’, en moins pop, et ce surtout grâce à la voix de Ben, chanteur et guitariste du groupe, proche de celle de Chester Bennington. Un groupe et un EP dignes d´intérêt.



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Corde Sensible

Ep

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Derrière le patronyme de Corde Sensible, se cache un jeune auteur-compositeur-interprète français, appelé LaCorde. Cet Ep serait-il consacré à la guitare ? Oui, mais pas exclusivement. Il recèle surtout de jolies mélodies pop, évoquant les compositions d´artistes tels que Richard Aschcroft, Oasis ou encore les Beatles. Les harmonies vocales, les trompettes et les violons qui viennent les ponctuer sont particulièrement appréciables. Le chant, bien que juste et agréable, est moins accrocheur que la musique, manquant peut-être quelque peu d´émotion. Il n´empêche que l´impression générale laissée par les quatre titres de cet EP est plutôt bonne. L´avenir nous dira si LaCorde parviendra à confirmer cette première appréciation...



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The Tritones

Requiem for a Mermaid

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Trio belge, The Tritones est constitué de Sébastien Févry (guitariste), Michael Schots (bassiste) et Bart Van Goethem (batteur). Intitulée « Requiem for a Mermaid », leur deuxième démo est partagée en cinq titres instrumentaux. Des plages qui mettent parfaitement la guitare en exergue. Et nous plongent au sein d’une ambiance relaxante, envoûtante, parfois nostalgique. Inspirée par la mer, la musique des Tritones pourrait facilement servir de bande originale de film. Une idée aussi pertinente qu’intéressante. D’ailleurs, le titre « Chagrin de la mer » a été choisi pour sonoriser « Ex-drummer », un métrage dont la sortie est prévue en janvier 2007. Le combo reprend également « Crockett´s Theme », BO de Miami vice (« Deux flics à Miami »), originellement jouée par Jam Hammer. Les sonorités de la guitare rappellent inévitablement les mythiques Shadows. Le jeune groupe a déjà séduit Ozark Henry, qui a sollicité leur démo après les avoir entendus sur Myspace. Ce fort joli travail, tout en qualité et en finesse, devrait permettre à la formation d’atteindre une certaine reconnaissance… voire une reconnaissance certaine.

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