Vendredi Minuit l’heure de Sofia Bolt…

Sofia Bolt est le projet de la musicienne, compositrice et productrice d'origine française Amélie Rousseaux. C'est à Los Angeles, où elle vit depuis son départ de Paris en 2017, qu'elle a enregistré son second elpee, « Vendredi Minuit », ce 10 mai 2024. Entre…

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Le flux existentiel de Maxïmo Park…

Maxïmo Park publiera son nouvel elpee « Stream Of Life », ce 27 septembre 2024. L’information du huitième album studio du groupe arrive en même temps que la sortie du premier single, « Your Own Worst Enemy ». Pour préparer » Stream Of Life », la formation…

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Découvertes

Eté 67

Démo Igloo

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Eté 67 est un sextet liégeois qui pratique un pop-rock chanté dans la langue de Molière. Bien produite, leur démo épingle 4 titres qui lorgnent du côté de Louise Attaque. Si la musique tient tout à fait la route (et est même jalonnée de bonne idées), les paroles finissent cependant par agacer les auditeurs peu réceptifs aux textes ‘moralisateurs/engagés’ (que ne renieraient pas un certain « Saez ») un peu vains… La moyenne d’âge des musiciens particulièrement basse (20 ans) explique peut-être cette propension. Maintenant, d’ici quelques années, lorsque ceux-ci auront pris un peu de bouteille, Eté 67 pourra alors être compté au nombre des espoirs de la ‘Pop francophone belge’.

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Atlantys

Eden / Apocalypsia

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Issu d’Arras, dans le nord de la France, ce très jeune quatuor avait commis un premier album en 2002. Intitulé « Secrets de Loh », il avait reçu une bonne critique au sein de la presse d’outre-quiévrain. Notamment pour son étonnante maturité mélodique et pour la dualité vocale échangée entre Mélanie et Romain Blervaque. Dans un style musical que nos confrères n’ont pas hésité à comparer à Muse. Constituée de trois titres cette démo a été enregistrée dans les studios de Loudblast (NDR : groupe culte de métal dans l’Hexagone), LB Lab. Résultat des courses, l’aspect métallique est ici largement accentué. Un peu dans l’esprit d’Ash, même si la formation ne s’est pas encore totalement débarrassée de ses références empruntées à Muse (riffs de guitares staccato, envolées lyriques, piano ténébreux). Un regret, les voix de Mélanie et de Romain sont noyées sous le flux sonore. Fâcheux pour des textes poétiques chantés dans la langue de Molière. Un petit problème de mixing qu’Atlantys devrait régler facilement lors d’une ultime mise en forme. Surtout lorsqu’ils sortiront leur futur elpee, pour lequel la formation est à la recherche d’une maison de disques…

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Lucid Ann

Lost in Luna Park

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Deuxième maxi cinq titres pour cette formation angevine fondée en janvier 2003. Leur credo ? La noisy pop. Et en écoutant ce disque, il est manifeste que le groupe voue un culte à Sonic Youth et à Ride. Ce qui n’est pas pour me déplaire, lorsqu’on retrouve dans ce rite sonore, toute la magie électrique des deux mythes. Et d’électricité, il en est question tout au long de ce morceau de plastique enregistré au Conservatoire National de Paris. Ce qui n’est pas classique ( ?!?!?!). Tour à tour atmosphérique, bringuebalante, féroce, chatoyante, torturée ou bruitiste, elle sert des mélodies contagieuses, entêtantes et terriblement efficaces, parfaitement soutenues par une basse cotonneuse. Dommage que le chant soit un peu trop terne. Si au début, il accentue l’aspect ténébreux des compositions, au fil du temps, il finit par lasser…

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Malin Plaisir

Malin plaisir

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Il y a quelque chose d’attachant et en même temps d’agaçant sur cet album. Agaçant, parce que les arrangements et les orchestrations ont tellement été fignolés qu’on a l’impression qu’il a fallu dix ans pour le terminer. Agaçant, parce qu’on ne sait pas trop si la musique relève de la pop, de la variété ou de la chanson française. Agaçant parce que Domino, la chanteuse, possède une si belle voix que parfois (« Héroïne »), elle en remet une couche, comme si elle devait défendre ses chances face au jury de la StarAc. Une voix belle et vraiment attachante, lorsqu’elle campe un hybride entre Véronique Sanson et France Gall. Attachant, parce que le jazz s’incruste en filigrane sur toutes les chansons. Dans l’esprit d’un Berger et surtout d’un Voulzy, auquel le duo emprunte la fluidité mélodique. Une chanson comme « Seul au monde » aurait même pu être interprétée par Souchon ! Ah oui, parce que Malin Plaisir est un duo. Parisien. Constitué d’un couple : Domino et Eric Parmentier. Avant d’entreprendre cette nouvelle aventure, Eric avait joué dans quelques groupes rock/blues. De la guitare, mais aussi des percussions. Sur cet opus éponyme il s’y réserve également les claviers, la basse et la lapsteel, tout en privilégiant les six cordes acoustiques. Un instrument qu’il partage avec Jacques Parmentier (NDR : son frère ?). Une chose est sûre ce ne sont pas des manchots, leur style en picking me rappelant tantôt Al Stewart, tantôt Mark Knopfler. Côté vocal, Eric dispose d’un timbre qui évoque parfois Jean-Jacques Goldman. Pourtant, une plage comme « Des heures des jours, des semaines » n’a pas été composée par Goldman. Heureusement, d’ailleurs ; car ce type d’affinités est plutôt pour me déplaire. Mais quel malin plaisir ont-ils donc à vouloir brouiller les pistes ?

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Eric Maïolino

Ange Heureux

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A la vision de la pochette de son deuxième mini album, on se demande ce qui a bien pu passer par la tête d’Eric Maïolino pour qu’il adopte la pose du gamin photographié sur « Boy » de U2… On pensait que Nancy Marano (voir archives) avait gagné le prix de la plus hideuse pochette de l’année, mais il vient d’être largement détrôné par ce professeur de mathématique, musicien à ses heures. Maïolino semble, en effet, être très influencé par les gros vendeurs de variété française, comme Obispo et Goldman. Il ne faut donc pas s’attendre à être surpris par ces 7 chansons qui oscillent entre ballades compassées et funk propre sur soi. « Des clichés » chante-t-il d’ailleurs à la fin de la plaque. Oui mon vieux, des clichés, beaucoup trop !

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Menolly

Grungy Funky Punky Rock

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Fondé en décembre 2003, Menolly nous vient du Nord de la France. Un quatuor qui rêve d’enregistrer son premier album. En attendant, il nous propose cet Ep quatre plages, concocté au cours de l’été dernier. Et rien que le titre de ce disque vous donne une petite idée du style pratiqué par la formation. Des références ? Nirvana, Siverchair, Noir Désir et Rage Against The Machine. Enfin, chez les trois garçons qui se réservent la guitare, la basse et les drums. Mais dans cet univers de brutes vient se poser la voix de Lau, dont le timbre fragile, candide, proche d’une Deborah Harry, prend le soin de canaliser les mélodies, au point de les rendre contagieuses. Sur les deux premiers fragments notamment. A contrario, lors des deux derniers morceaux, elle force sa voix, comme si elle avait été contaminée par la fureur de son entourage. Si le groupe ne manque pas de bonnes idées, il lui reste encore pas mal de pain sur la planche. D’abord afin de trouver le parfait équilibre entre l’instrumentation et le chant, deux tendances qui s’opposent manifestement au sein de leur musique. Ensuite pour améliorer la qualité des enchaînements, encore trop précaires pour ne pas trahir un certain manque d’expérience. Et si vous voulez en savoir davantage sur le groupe, je vous invite à aller visiter leur site…

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Nova

Démo

Écrit par
Cette démo 5 titres nous permet de découvrir un quatuor parisien fraîchement constitué, mais par des musiciens expérimentés. Leur musique évolue dans un registre pop-rock atmosphérique un peu hybride. Les musiciens revendiquent des influences de fait assez 'lisibles': Radiohead (structure générale de plusieurs plages), Massive Attack (occasionnellement et surtout en rythmique), Muse (la fougue de certains passages), Pink Floyd (comme tant d’autres…). A ces derniers, il faut de toute évidence ajouter Porcupine Tree et plus discrètement Coldplay. Nova signe sa différence par des ambiances moins ombrageuses que ses aînés. Le chanteur y est pour quelque chose. Il a une belle voix. Claire, elle est assez modulable pour évoquer tour à tour Midge Ure (Ultravox), Roland Orzabal (Tears for Fears), Chris Isaak ou Pascal Obispo. Elle pèche cependant parfois par manque de profondeur. Une fois ces préliminaires évacués, il faut saluer la qualité mélodique des cinq plages, lisses et élégantes, et leur caractère à la fois très accessible et émotionnel. 'Time' est un morceau riche et contrasté, emmené par un riff musclé, une rythmique nuancée mais efficace ainsi qu’un chant souvent intense et haut perché ; une plage dont la conclusion glisse vers le symphonisme. C'est une très belle introduction. Simple et belle ballade lente, 'Lost' souffre peut-être d'un chant un peu trop maniéré. 'Bedtime Story' marque un retour à quelque chose de plus sophistiqué. Il est enrichi de jolies harmonies vocales féminines et son riff lancinant rappelle Stephane Eicher. Après 'Psycho', plage répétitive et séduisante, 'Supernova' s’impose incontestablement comme la plage la plus ambitieuse. Celle où la filiation avec la bande à Steve Wilson est également la plus évidente. Une réussite, il faut le souligner. L'ensemble est finement interprété et emballé dans une production minutieuse. Rien à redire. Nova vient de réussir des débuts plutôt prometteurs. A suivre de très près !

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Sofa

Démo

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Avant d’opter pour le patronyme Sofa, cette formation normande a répondu successivement aux noms de Union Jack, puis de Mr Jack. Les cinq titres de cette démo constituent un avant-goût d’un premier album qui est actuellement en préparation. On nage ici en pleine noisy pop rappelant les débuts de Noir Désir. Et la véhémence affichée tout au long de « Radiosofa », proposé ici sous une forme ‘live’, en est la plus belle démonstration. Seule différence, mais elle est de taille le vocaliste possède une voix claire, capable de virer au falsetto ; alors que Cantat avait, à l’époque, surtout tendance à racler son baryton. Sur les trois titres enregistrés en studio, Sofa manifeste un sens mélodique qui n’est pas sans me rappeler Yel ; même si l’électricité, plutôt branchée sur le U2 circa « Boy », épouse parfois des envolées stratosphériques comme chez Muse. Un bémol, la noisy est parfois un peu trop noisy. M’enfin il ne s’agit que d’un brouillon. On devrait donc y voir plus clair lors de la sortie de l’elpee.

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Vibrion

Vibrion

Écrit par
Quatuor marseillais, Vibrion propose une musique calme et agréable, aux influences électro/rock (guitare, basse, samples). Malheureusement accompagnée de slams assez prétentieux, elle finit rapidement par agacer. L’occasion de souligner ici encore une fois la difficulté qu’il y a à produire de bonnes paroles en français. Un texte moyen en anglais ça passe…En français par contre, cela ne pardonne pas. Dommage…

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Basta

Le Grand Cirque

Écrit par
Les Français de Basta pratiquent un rock gouailleur et burné évoquant les joyeux lurons de Matmatah. Une douzaine de chansons pop rock (dont 3 enregistrées en concert) qui ne brillent guère par leur originalité, mais se laissent écouter sans peine, à condition d’aimer le côté ‘franchouillard’ largement exposé dans la voix un peu pénible du chanteur. On sent que Basta rôde ses compos lors de ses concerts mais n’arrive pas encore à les rendre convaincantes sur disque. Gageons qu’ils feront beaucoup mieux la prochaine fois.

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