L’esprit infini de LUX the band…

Après la sortie de second elpee, "Gravity" (décembre 2022), et de l'Ep "Before Night Falls - The Black Box Sessions" (digital janvier 2024), le quatuor LUX the Band (Angela Randal et Sylvain Laforge accompagnés de Julien Boisseau et Amaury Blanchard) est de…

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La douce fantaisie de Spell Trouble…

Maximilan Seifert, aka Spell Trouble, est un musicien établi à Berlin. Son nouveau titre, « Soft Fantasy », constitue le deuxième d'une série de morceaux qui seront publiés cette année sur le label suisse Irascible Music. Sur « Soft Fantasy », il ne s'agit…

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Découvertes

Nova

Démo

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Cette démo 5 titres nous permet de découvrir un quatuor parisien fraîchement constitué, mais par des musiciens expérimentés. Leur musique évolue dans un registre pop-rock atmosphérique un peu hybride. Les musiciens revendiquent des influences de fait assez 'lisibles': Radiohead (structure générale de plusieurs plages), Massive Attack (occasionnellement et surtout en rythmique), Muse (la fougue de certains passages), Pink Floyd (comme tant d’autres…). A ces derniers, il faut de toute évidence ajouter Porcupine Tree et plus discrètement Coldplay. Nova signe sa différence par des ambiances moins ombrageuses que ses aînés. Le chanteur y est pour quelque chose. Il a une belle voix. Claire, elle est assez modulable pour évoquer tour à tour Midge Ure (Ultravox), Roland Orzabal (Tears for Fears), Chris Isaak ou Pascal Obispo. Elle pèche cependant parfois par manque de profondeur. Une fois ces préliminaires évacués, il faut saluer la qualité mélodique des cinq plages, lisses et élégantes, et leur caractère à la fois très accessible et émotionnel. 'Time' est un morceau riche et contrasté, emmené par un riff musclé, une rythmique nuancée mais efficace ainsi qu’un chant souvent intense et haut perché ; une plage dont la conclusion glisse vers le symphonisme. C'est une très belle introduction. Simple et belle ballade lente, 'Lost' souffre peut-être d'un chant un peu trop maniéré. 'Bedtime Story' marque un retour à quelque chose de plus sophistiqué. Il est enrichi de jolies harmonies vocales féminines et son riff lancinant rappelle Stephane Eicher. Après 'Psycho', plage répétitive et séduisante, 'Supernova' s’impose incontestablement comme la plage la plus ambitieuse. Celle où la filiation avec la bande à Steve Wilson est également la plus évidente. Une réussite, il faut le souligner. L'ensemble est finement interprété et emballé dans une production minutieuse. Rien à redire. Nova vient de réussir des débuts plutôt prometteurs. A suivre de très près !

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Sofa

Démo

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Avant d’opter pour le patronyme Sofa, cette formation normande a répondu successivement aux noms de Union Jack, puis de Mr Jack. Les cinq titres de cette démo constituent un avant-goût d’un premier album qui est actuellement en préparation. On nage ici en pleine noisy pop rappelant les débuts de Noir Désir. Et la véhémence affichée tout au long de « Radiosofa », proposé ici sous une forme ‘live’, en est la plus belle démonstration. Seule différence, mais elle est de taille le vocaliste possède une voix claire, capable de virer au falsetto ; alors que Cantat avait, à l’époque, surtout tendance à racler son baryton. Sur les trois titres enregistrés en studio, Sofa manifeste un sens mélodique qui n’est pas sans me rappeler Yel ; même si l’électricité, plutôt branchée sur le U2 circa « Boy », épouse parfois des envolées stratosphériques comme chez Muse. Un bémol, la noisy est parfois un peu trop noisy. M’enfin il ne s’agit que d’un brouillon. On devrait donc y voir plus clair lors de la sortie de l’elpee.

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Vibrion

Vibrion

Écrit par
Quatuor marseillais, Vibrion propose une musique calme et agréable, aux influences électro/rock (guitare, basse, samples). Malheureusement accompagnée de slams assez prétentieux, elle finit rapidement par agacer. L’occasion de souligner ici encore une fois la difficulté qu’il y a à produire de bonnes paroles en français. Un texte moyen en anglais ça passe…En français par contre, cela ne pardonne pas. Dommage…

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Basta

Le Grand Cirque

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Les Français de Basta pratiquent un rock gouailleur et burné évoquant les joyeux lurons de Matmatah. Une douzaine de chansons pop rock (dont 3 enregistrées en concert) qui ne brillent guère par leur originalité, mais se laissent écouter sans peine, à condition d’aimer le côté ‘franchouillard’ largement exposé dans la voix un peu pénible du chanteur. On sent que Basta rôde ses compos lors de ses concerts mais n’arrive pas encore à les rendre convaincantes sur disque. Gageons qu’ils feront beaucoup mieux la prochaine fois.

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B-Side

On stage

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B-Side nous vient de Comines. Une formation qui roule sa bosse depuis quelques années. A l’origine, elle pratiquait une forme de rock blues, un tantinet trop hard à mon goût. Depuis, le leader, chanteur et guitariste, Xavier "Left Hand" Woestyn, a modéré son expansivité instrumentale pour embrasser un blues rock plus conventionnel. Il est toujours accompagné de son frère Marc à la batterie, Mathieu Rauwel à la basse et Mister Nini à l'harmonica.
 
Enregistrée ‘live’, cette nouvelle démo a été immortalisée en avril 2004. A Comines-Warneton. Au cours de la ‘célèbre’ "Tournuit" locale. Tout au long de cette bonne tranche de blues rock, le répertoire réunit compositions personnelles ("I'm free", "I love your boogie" et le saignant "Why not?") et classiques notoires. Parmi lesquels on retrouve l'instrumental "San-Ho-Zay", une compo signée Freddie King, le "Baby what you want me to do" de Jimmy Reed, plongé au cœur d’un ambiance hispanique, le "Who's been talkin" de Howlin' Wolf, caractérisé par d’excellents échanges entre les cordes et l'harmonica, et un "Rock me baby" au tempo accéléré.

Contact : Xavier Woestyn : 056.58.92.95 ou 0475.31.57.01.

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Chicago Slim Band

Killer around

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Le Chicago Slim Band ne nous vient pas du nord de l’Illinois, mais du Nord de la France. Fondé en décembre 2003, la formation nous propose sa première maquette 3 titres. Le morceau maître annonce de suite un blues rock électrique bien musclé, comme on pouvait l’entendre chez nos amis Britanniques, lorsque le british blues boom a viré au hard rock pour accoucher de grosses pointures telles que le Led Zeppelin. Et le vocaliste Didier Lagneau (ex-Sisyphus) a incontestablement été marqué par le célèbre chanteur du dirigeable. N’empêche, dans le style, il se débrouille plutôt bien. Pourtant, le groupe semble atteindre le sommet de son art sur la compo la plus calme et sereine du morceau de plastique : "Angel" ; une chanson que souligne le dobro du leader, Christophe Couder. Christophe est un excellent guitariste. N'officie-t-il pas devant "Matthew" Dallongeville dans le mythique Sugar Mama? Alexandre Lamoly (ex-Cartes à Quatre) aux drums et le jeune bassiste Luc Doignies complètent le line up du C.S.B. Slow blues, "I've been abused" permet à Christophe d’échafauder un solo largement amplifié qui libère une intensité dramatique. Quoique de bonne facture, la musique du Chicago Slim Band n’est guère contemporaine ni originale. Pourtant, le trio possède tous les atouts pour pouvoir développer son propre style. Puisse-t-il germer sur "Angel" ? C’est tout le mal qu’on leur souhaite…
Contact : Christophe Couder 06.08.53.48.96

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First Aid

First aid (demo)

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Jeune formation de ‘metalleux’ issue de la région nancéenne (?), First Aid en veut. Ténacité et volonté sont leurs compagnons de voyage. Et pour reprendre la formule de Jean-Louis Murat, autre persévérant français, analysant la transformation du paysage musical mondial en caravane des régions, le réduisant ainsi en “chanteur auvergnat”, voici venir les ‘métalleux nancéiens’. Une scène, un groupe, une destinée. Et si vous souhaitez en savoir davantage sur la formation, je vous invite à vous rendre sur leur site.

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Fashion Victims

Movin´

Déjà ce nom de groupe, qui annonce la couleur : voilà des types qui d’entrée de jeu amadouent l’auditeur en jouant avec les mots, pour que peut-être on leur pardonne d’avoir pondu un disque plutôt bancal. Rien d’inavouable, certes : on navigue ici en plein trip ambient-trance post-eighties, du genre F.S.O.L. voire Leftfield, parce qu’on est des gentils. On entend des flûtes, des scratches, du dub, des nappes Goa et des cuivres pompettes ; bref de la musique qui fait planer sous la pleine lune, à condition d’être défoncé. Traduction : être submergé par l’empathie. Et l’empathie c’est bien, même si quand on se réveille on a mal à la tête : ‘Putain vieux t’étais trop défalqué hier soir, tu dansais même sur du big beat pourave ! ! !’. Ouais mec, c’est paske ce disque, il est trop mental, quoi…

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Jours

Jours (Ep)

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Un disque de chanson française ? Une ode aux jours de la semaine ? Détrompons-nous, "Jours" s’exécute dans la langue de Shakespeare et suit un long fleuve tranquille de pop cristalline. "Vampire" ouvre le bal au son d’une guitare aérienne survolant de près le cantique enjolivé d’un petit bout de femme. Sur "Surdose Seas", l’éclat féminin s’efface derrière un timbre masculin à la tessiture proche de celle de Stef Kamil Carlens (Zita Swoon). La suite ("I Swear") nous rappelle aux bons souvenirs des inflexions de Dolores O’Riordan… A supposer que le public réclame sa dose de rock lyrique et empathique toutes les décennies, cette démo tombe à point nommé. Le "No Need To Argue" triomphal des Irlandais sortait en 1994, nous sommes en…2004 et les fans de "Zombie" pourraient bien exhumer le mausolée commercial des Cranberries sous peu. La quatrième plage, "Life", hante encore nos esprits. Tels des échos fantomatiques perdus dans un manoir, des chuchotements féminins dialoguent, troquent leurs mémoires spectrales. "Out Of Reach" apaise alors les esprits, détend l’inquiétante atmosphère dans laquelle nous venions d’être plongé. En final, l’auditeur découvre "Excuse Me", une comptine guère moins rassurante. Bercée par une série de beats répétitifs, la dernière ritournelle de "Jours" s’emploie à s’excuser de nous de nous avoir fait si peur.

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Stinky Lou

Original demo

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Stincky Lou & The Goon Mat

'The Crazy Blue Stuff is proud to present a Roots Blues and Boogie night with Stincky Lou & the Goon Mat!!!' Tout le Delta du Moyen Escaut en parle : du Juke Joint de Zak Janus au fameux Tanasse Pub de Molenbaix! Un duo français très coloré, venu nous faire la leçon : à l'avant-plan, Lou Laurent Goossens toise le public en pinçant la corde de son washtub. Ou de sa contre-bassine, si vous préférez. A l'arrière, Goon Mathias Dalle est manifestement ébahi par son partenaire. La corde rythmique emmène la slide pour aborder le classique "Rollin' & tumblin". Mat chante d'une voix paresseuse, traînarde, un rien graveleuse et poussiéreuse. L'inspiration n'est-elle pas vieille de plus de soixante années ? Et je pense tout particulièrement à ces fameux songsters qui écumaient les routes de tous les milieux ruraux du Sud américain. Mat entame le chant de l'un des plus beaux blues de l'histoire : la complainte du mauvais garçon. Une composition écrite par Eddie Taylor, le guitariste qui restait dans l'ombre de Jimmy Reed. La voix du Goon se fait plus autoritaire pour revêtir l'habit du teigneux de service. C'est le moment choisi par Alain Camus pour donner du groove au rythme, en nous plongeant dans le monde de la boogie music, celui de la "Boogie tonight". N'est-ce pas docteur ? Le guitariste croise une nouvelle fois le regard du Lou qui pue. Le son produit par les cordes est si baveux et tellement sale. Insatiable, Mat se met à hurler à la gloire du boogie. Intenable! Le Lou, lui, il s'en fout. Ses doigts saignent. Il martyrise le son : "I don't care". Mais oui, la contre-bassine déborde, n'autorisant que les cordes fatiguées de respirer à la manière de Lightnin' Hopkins, au cœur de Houston. Retour du côté de Clarksdale, non loin du fameux Carrefour où l'artiste rencontra le diable. Mat pince le dobro de ses longs doigts effilés. Lorsqu'il ferme les yeux, dont il ne peut retenir les larmes, l'intensité se mue en drame. Il reprend "Walkin' man", un fragment issu du répertoire du mythique Robert Johnson. Le silence plombe le duo! "Rock me babe", un des fleurons du Roi BB, marque un retour aux vibrations. Cette sombre nuit du blues et du boogie se termine aux accents du Delta. Les ombres de Sam Hopkins et d'un jeune John Lee Hooker fiévreux, se dessinent sur les murs poisseux, pour laisser Lou et le Goon Mat nous quitter l'âme déchirée. Les fantômes passent. La lumière revient. Nous sommes bien en 2003. Chapeaux bas, gentlemen!

 

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