La substitution d’Edouard van Praet

Edouard van Praet a publié son nouveau single, « Remplaçable », ce 2 mai 2024, une chanson délicate et rêveuse à la basse hypnotique, aux synthés mignons et aux guitares discrètes. Entre pop et punk doux, les paroles en français à la reverb’ profonde évoquent…

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Les synthés analogiques de Franck Marchal…

Une belle échappée pour Franck Marchal du groupe Batz ! Il publie le 24 juin 2024 un Ep 6 titres, « Maeltrom Metronomy » qui témoigne de son amour pour les synthés vintage et les ambiances électro cinématographiques. Le maxi « Maelstrom Metronomy » est une…

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Pumblechook

Pumblechook

Ils sont six et nous viennent d'outre-Quiévrain. Jusque septembre 97, ils étaient dispersés entre Lille, Orléans et Paris. Aujourd'hui, seul le chanteur réside encore à l'extérieure de l'Ile de France. Un chanteur qui, soit dit en passant, est né à Dublin. Ce qui explique sans doute pourquoi les parties vocales sont exprimées dans un anglais parfait. En outre, son timbre vocal rappelle, quelque part Tom Barman. Le chanteur de dEUS. Un groupe auquel Pumblechook se rapproche le plus. Enfin dont la musique est la moins éloignée. A cause des mélodies, bourrées de charme imprévisible. Et puis de multiples influences qui surgissent un peu partout et aux moments les plus inattendus. On pense parfois à Red Hot -NDR : juste pour le fun(k) !-, à Spencer Davies Group, à Soapstone, à Captain Beefheart, à Eels et bien sûr à dEUS. Mais en tous cas cet opus éponyme et autoproduit nous a agréablement surpris. Avec en point d'orgue (NDR : hammond !), un " Tiptoeing ", que nous aurions facilement vu figurer dans les charts des singles indépendants britanniques, s'il n'y avait ce final un peu trop déstructuré. M'enfin, c'est un avis personnel. Ah oui, il y a également d'autres petites perles, telles que " Glass bubbles " et " The heptalump ", et puis une plage réservée à des percussions pseudo-africaines particulièrement réussies, " Mowgly lost & depressed ". Paraît que la formation l'avait enregistré pour se marrer. Là où en a moins envie de rigoler, et même franchement de pleurer, c'est lorsqu'on sait que cet ensemble n'a toujours pas réussi à trouver un distributeur...
 

 

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The Clyde

Wrong

Écrit par

« Wrong » révèle l´énorme potentiel de cet ensemble français. On se sent flotter à l´écoute de leur pop folk anglo-saxonne. Evoquant des artistes tels que Tom McRae, Sixpence None The Richer ou encore Belle & Sebastian, leurs mélodies sont légères et aériennes. Le timbre, proche de celui de Peter von Poehl, touche et émeut. The Clyde appartient à cette catégorie de groupes dont on a grand besoin lorsqu’on se sent d´humeur romantique ou qu’on a besoin de douceur. Pas un des titres de cette démo ne dénote et sa qualité est étonnamment bonne pour une autoproduction. Elle laisse en tout cas présager le meilleur pour le futur de cette formation…

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Cinnamone

Island of silence

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Si la cannelle a des vertus toniques et stimulantes, celles de sa fleur, Cinnamone, seraient plutôt la délicatesse et la sensibilité. En quatre morceaux, le groupe emmené par Ruben Hillewaere dévoile ses saveurs. Ambiance intimiste pour chansons acoustiques. Harmonies vocales savoureuses sur textes qui, en français comme en anglais, témoignent d’une écriture subtile. La rupture, l’indifférence, le silence sont ici joliment racontés, sans plainte agaçante ni chagrin pathétique : 'Je t’enterre de silence, six pieds d’indifférence' (« Tiré un trait »), cruel mais sincère. Si la colère pacifique de « Moss on their graves » et la ballade nostalgique de « Reminiscence » émeuvent sans bouleverser, le titre « Island of silence », éponyme à l’album et (très) court, passerait pour une piste cachée d’Elliott Smith. Compliments. En attendant la suite…



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[Jelly]

.?departure?.

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Franchement ce quintet m’intrigue. Une formation responsable de cette démo 5 titres et dont les membres sont issus de la région d’Enghien et de Braine l’Alleud. Tout ce que j’ai pu lire à leur sujet jusqu’à présent m’a laissé sur ma faim. En outre, il m’a fallu plusieurs écoutes pour pouvoir tracer un profil plus ou moins cohérent de leur style musical. En fait, le groupe a tellement bien digéré ses influences, qu’il est très difficile de les isoler. Et lorsqu’une d’entre elles transparaît, elle est rapidement absorbée par une autre. Une chose est sûre, leurs références majeures sont puisées dans les eighties. Et c’est en les traitant d’une manière très contemporaine, qu’ils parviennent à se forger leur propre identité. Particulièrement complémentaires, voix et contre voix trament une sorte de mélopée envoûtante. Les guitares (NDR : il y en a parfois trois !) optent le plus souvent pour la ligne claire. La basse est ténébreuse. Les drums privilégient le tempo cold wave. Et puis, il y a les claviers (un instrument et un PC) responsables d’envolées atmosphériques dignes de Tubeway Army voire d’Ultravox (« I don’t wanna lie »), lorsqu’ils ne s’abandonnent pas dans un délire à la fois stridulent et hypnotique (la seconde partie d’« Helpless ants »). Aussi, vous ne serez pas trop étonnés si je vous annonce que la musique de [Jelly] lorgne insidieusement vers And Also The Trees, Chameleons et même un certain Poésie Noire (les débuts surtout), une formation limbourgeoise qui a connu un gros succès, au Nord du Pays, au cours de la seconde moitié des années 80. Suivant la formule consacrée, on devrait y voir plus clair lors de la sortie d’un premier album….



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Freaks

Don t smile

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Freaks est surtout connu pour son excellent titre électro « My bloody animal ». Son nouveau single, « Don´t smile », agrège pour la circonstance électro, rock et rap (ce qui rend inévitable la comparaison avec Linkin Park). Le résultat de ce cocktail (d)étonnant est très prometteur. L´album devrait suivre prochainement…



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LSB Superstar

Lüttich Machines

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Imaginez un bâtiment clos, planté dans un décor désertique. Il fait nuit. Il fait froid. Il y a un cliquetis d’outils à l’œuvre qui frôle le bruit du vent. La structure huilée, les écrous serrés, la machine LSB Superstar semble surgir de l’entrepôt où toutes ces pièces ont pris vie. L’entrepôt, c’est le label electro belge farfelu Chixxx With Dixxx (The Hype, Silure, Projet Nubuk…) La bête avance, glissant sur les rails en vitesse max dès son démarrage. Au fil du parcours, elle dépose ses roues rougies par le rythme soutenu jusqu’au terminus, 11 plages et 45 minutes plus loin. Les stations où la bête s’octroie un arrêt (« Lüttich Machines[The Pan Area] », « Me and Meiosis ») ne sont que des haltes prévues pour recharger les batteries afin de poursuivre plus vite et plus loin encore sa route. Les phares géants de la machine éclairent scrupuleusement le chemin de cette galette dark-electro. Malheureusement, le coté new-beat techno essaye d’introduire assez platement ses beats désuets (« New Beat Resistance ») et a tendance à tirer l’album vers le bas. On remarquera une approche vintage du style, comme pour revenir en arrière et redessiner la route déjà tracée depuis Kraftwerk, premiers pionniers à avoir délaissé cordes et fûts pour visser leurs doigts sur une console. Teeeerminus… tout le monde descend !



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Skeil

Sexustation

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Non ce n’est pas du Jamiroquai, mais Skeil, un quintet qui pratique un funk/electro/acid/jazz d’excellente facture et bien rythmé. La formation reconnaît, bien évidemment, Jason Kayn comme influence majeure, mais aussi Stevie Wonder, Weather Report, Jaco Pastorius et même Eric Truffaz. Skeil, c’est également le claviériste et surtout le vocaliste du combo. Et le leader, par déduction. Il possède une très bonne voix, particulièrement adaptée au style. Faudrait maintenant voir le résultat sur les planches. Mais vu la pêche des compos, les musiciens doivent certainement mettre de l’ambiance…

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Rémingway

Tic Tac etc...

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« Tic Tac etc… ». C’est qu’il file, parfois, le temps. Et vite. Cet album de Rémingway retrace des instants passés, des morceaux de vie. Tantôt drôles, tantôt nostalgiques, les paroles visent souvent juste: « toujours toute seule au premier rang, avec appareil dentaire, évidemment » (« Bristole »). Les membres du groupe citent comme influence les Beatles, M, Noir Désir, Souchon ou encore les Innocents. Il y a effectivement un peu de ça sur nombre des titres de l’album… Mais d’où sort « Sa majesté » ? Car si les autres chansons de l’album ne révolutionnent pas le style pop-rock, le titre « Sa majesté » étonne. Simple mais accrocheuse, la mélodie attire dès les premières notes. Quant à l’histoire, truffée d’anecdotes, elle raconte celle d’un garçon d’étage et d’une maîtresse de maison: ‘Quand ses vingt ans sur son visage, au miroir se refont une beauté, moi dans le noir je fais un stage d’œil à rincer’ ou ‘J’aurais juste été de passage, puis garçon d’honneur ou de café. Mais la belle un soir demanda un massage et fut, dit-elle, enchantée’. Si « Sa majesté » est incontestablement le titre phare de « Tic Tac etc… », les autres chansons n’en demeurent pas moins de bonne qualité. La forte présence des cuivres (trompette, trombone, …) ajoute beaucoup au dynamisme de l’album.

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Lullaby

Ep

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Lullaby est un trio originaire de Dijon (France). Le groupe s'est formé à la fin de l'été 2005. En avril 2006, le trio autoproduit l'enregistrement de son premier maxi de 7 titres. Leur volonté est, désormais, de défendre leurs morceaux sur scène. Difficile d’imaginer, à l'écoute de ce maxi, que son enregistrement a été opéré alors que le groupe comptait moins d'un an d'expérience. L'influence de Muse est palpable, mais sans se laisser aller à la facilité de l'imitation ; car Lullaby crée une ambiance personnelle. L'atmosphère sombre émanant de ce premier opus en fait toute l'originalité. De plus, la voix du chanteur (Brice) se pose parfaitement sur les morceaux. On sent, toutefois, que son timbre se cherche encore ; notamment lorsqu’il monte dans les aigus. A l’instar de titres comme « Lost » et « Maybe Alive ». Le plus surprenant chez ce trio reste la maturité de leur ligne musicale. Les intros et les instants instrumentaux sont parfois plus intéressants que les morceaux chantés. Et je pense tout particulièrement à « My Testimony ». La musique du groupe oscille entre psyché, indie-rock, pop et métal. Le passage de l'un à l'autre est très fluide et ne nuit pas à l'écoute. Au contraire, ces variations rendent la solution sonore plus intéressante. Au final, même s'il est difficile de définir le genre du groupe, il paraît clair que leur univers n'a pas dévoilé toutes ses facettes et mérite de s’y intéresser de plus près.



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Blue Velvet

Blue Velvet

Un duo liégeois aux influences ‘lynchiennes’, qui joue du pop-rock à tendance acoustique. Si la voix de Mirco rappelle celle de Redboy (My Little Cheap Dictaphone, Hollywood Porn Stars) et l’instrumentation le meilleur de cette scène Jaune Orange, il y a ce petit côté ‘waitsien’ qui fait la différence. Un peu comme à Anvers, il y a dix ans, et ce n’est pas un hasard : Rudy Trouvé, l’homme à tout faire du rock à la flamande (de dEUS à Prima Donkey), a joué les ‘artistic director’ lors de l’enregistrement de ces trois titres. Qui augurent d’un beau parcours, du moins c’est ce qu’on leur souhaite… Ils viennent d’être sélectionnés pour le Concours Circuit 2006 et seront à l'affiche des showcases du Conseil de la Musique. On en reparlera.

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