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Shaka Ponk - 14/03/2024
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Découvertes

The Imaginary Suitcase

Driftwood

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« Driftwood » constitue déjà le quatrième opus de The Imaginary Suitcase, le projet solo de Laurent Leemans, également impliqué chez Ceili Moss, depuis 1996. Pas un néophyte sur la scène belge, puisque avant de se lancer dans ces deux aventures, il a milité au sein de La Vierge du Chancelier Rolin. De 1992 à 1999. En fait Laurent, est plutôt prolifique et ses compos les plus tourmentées, il les réserve à sa valise imaginaire.

Découpé en 11 plages, « Driftwood » baigne au sein d’une expression sonore mélancolique, qu’on pourrait qualifier de dark folk. L’elpee s’ouvre par le titre maître, une plage caractérisée par de superbes arpèges abordés dans l’esprit de Sophia. Et glisse vers « Three sisters » dans un même climat, avant de nous entraîner dans un délire apocalyptique à la 16th Horsepower, la voix de Laurent optant même pour un mode incantatoire à la David Eugene Edwards. C’est encore en picking que « Full moon lullaby » s’exprime, talonné par un glockenspiel, un morceau sur lequel Cecile Gonay (Seesayle) assure les chœurs. Une des compos s’intitule « Like rain », de quoi vous donner une petite idée du climat automnal qui règne tout au long de la chanson.

L’elpee recèle deux reprises. Deux titres que l’artiste apprécie particulièrement. Tout d’abord, une version minimaliste du « Bring on the dancing horses » d’Echo & The Bunnymen ». Qu’il ne parvient malheureusement pas à se réapproprier. Ensuite du « Ashes to ashes » de Bowie. Sur laquelle on se rend compte qu’il ne suffit pas d’avoir une bonne voix pour réussir un tel challenge, mais aussi et surtout une capacité à changer naturellement de registre, comme David Robert Jones est capable de le faire. Cette voix chaude et bien timbrée, il la met cependant en exergue tout au long de « Before I knocked », un poème de Dylan Thomas, qu’il chante a cappella.

Introduit par un harmonium (Nico ?), « Holy water » campe une valse autant latente qu’insolite. Et l’elpee de s’achever par « A plausible lie », un titre de folk punk qui aurait pu figurer sur un album de Ceili Moss.

Petite remarque quand même, le tracklisting du disque ne correspond pas du tout à celui mentionné sur la pochette. C’est ce qu’on appelle brouiller les pistes (?!?!?)

 

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Bleen

Looking for Laika

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Bleen, c’est le dernier projet de Pierre Surquin. Cet ex-Pi-project, ex-Multifruits avait également tenté une carrière sous son nom, publiant d’ailleurs dans la langue de Molière, un Ep baptisé « Laissez tomber le cirque » en 1999, et un album, intitulé « Une affaire d’état », en 2009.

Pour enregistrer « Looking for Laika », Pierre a reçu le concours de quelques collaborateurs : le bassiste Jerôme Thieffry, le guitariste David Staes et le drummer Laurent Mercier (NDR : ce dernier a notamment accompagné Maurane, Axelle Red et Zazie, en tournée). Sans oublier Yoad Nevo, qui s’est chargé du mastering, à Londres.

Mais entrons donc dans le vif du sujet. Découpé en 13 pistes, le disque s’ouvre par « Beyond closed doors », une ballade mid tempo tramée sur un piano, qui aurait pu figurer au répertoire d’Ozark Henry. Et ce piano sert souvent de charpente aux compos. Les plus mélancoliques, bien sûr. Comme sur « The day that I wished », une plage caractérisée par des arrangements de choeurs et symphoniques, lorgnant parfois vers Coldplay. Le douloureux « I am from you », au cours duquel, la voix suit les accords comme chez Mark Kozelek. Et le filmique « Every sip of wine », qui quoique contaminé par un synthé vintage, s’achève par des arrangements orchestraux somptueux, réminiscents d’un certain Colin Vearncombe alias Black. Des traces de synthé vintage qu’on retrouve également régulièrement tout au long de l’œuvre. Et en particulier sur « What’s true », un morceau imprimé sur un tempo carré, dont la mélodie nerveuse et accrocheuse rappelle les Cars.

Le long playing recèle l’une ou l’autre plage plus pop et insouciante comme « Who I Am » et « Dressed and combed », abordées dans l’esprit de Malibu Stacy ou encore « Let your heart sing », plus proche d’un Charly Winston, au cours duquel Pierre utilise probablement deux micros…

On en arrive à la quintessence de l’elpee. Des titres plus riches, construits en boucle. Au fil du morceau, les instruments ou les arrangements viennent se greffer sur la texture sonore. « Love is our only sunshine » et le plus allègre, quoique presque reggae « The neighbour’s dog » en sont deux belles illustrations ; ils incluent même du banjo. Puis « Your emotions », parcouru d’un tabla et surtout canalisé par une basse bavarde mais mélodieuse, dans l’esprit d’un Mick Karn.

Mais c’est le titre maître qui constitue certainement la meilleure compo de l’album. Elle nous plonge dans un univers énigmatique que n’aurait pas renié Japan, Pierre posant ici son timbre le plus grave, à la manière de David Sylvian. Guitares syncopées et de nouveau clavier vintage (John Foxx ?) complétant le tableau.

Le long playing s’achève par « In my veins », une piste intimiste, interprétée à la sèche, au cours de laquelle on entend les doigts glisser sur les cordes, pendant que Pierre joue à nouveau sur les tonalités les plus graves de sa voix.

Un bien bel album, même si on pourrait reprocher sa longueur (Plus de 53’) et un recours trop fréquent à la boîte à rythmes, alors qu’une plus grande implication des drums aurait donné davantage d’amplitude et de relief aux compos.

 

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One More Solo

Tonight Only

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One More Solo? Groupe ou projet solo? Ou alors ‘One More Solo from One More Band’ ?  En fait, il s’agit bien d’une formation, mais lyonnaise dont le patronyme est quand même équivoque. Dans ces conditions, on espère autant d’ambivalence dans leur musique. De personnalité, si vous préférez. Malheureusement, je doute fort que leur rock qui macère dans un grunge aussi poisseux que celui d’Alice In Chains voire de Soundgarden (« Bring the Sun Back ») ne parvienne à leur apporter une visibilité hors de l’Hexagone. Pourtant, la voix grave de Jérôme Perono et les guitares 90’s de Raphaël Crayton réveillent en nous des souvenir bien électriques. Nostalgie, nostalgie… Et si certains morceaux témoignent une maîtrise indéniable de leurs instruments ou que de belles et puissantes mélodies illuminent la très belle ballade crépusculaire « Taking My Hand » ainsi que le très bon « Bring the Sun Back », il faut reconnaître que le groupe manque parfois de rigueur et de subtilité, comme sur le plus pénible « The Bender ».

Pour votre information, sachez que c’est Christophe Arnaud d’Uncommonmenfrommars qui a mixé ce « Tonight Only », mais qu’il n’existe que très peu de points communs entre les deux combos…

 

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Dance to the end

Dance to the end (Ep)

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Premier Ep pour ce quatuor bordelais qui dans la foulée de sa sortie, avait remporté le Tremplin ‘Aqui l’Tour’. Cinq titres particulièrement soignés qui puisent essentiellement leurs sources outre-Manche. A cause des cordes de guitares. Le plus souvent tintinambulantes, elles me font penser tantôt à And Also The Trees, Foals ou encore Two Door Cinema Club. « Turn me on », tout d’abord. Une compo néanmoins cuivrée par une trompette et au cours de laquelle les inflexions vocales du chanteur évoquent curieusement Sting. « Children » ensuite, une plage imprimée sur un mid tempo. Et encore « Swing », un morceau caractérisé par des changements de tempo et des accords de gratte chatoyants. Si « HMR » est plus swinguant, voire syncopé, dans l’esprit de Jam, la piste finale, « Ocean », lorgne plutôt du côté des States. Et de Nada Surf, en particulier. A cause des harmonies vocales alternées, des envolées électriques plus marquées et même du sens mélodique. Un excellent début !

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SixseveN

After The Crash

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Autant être honnête avec vous. L’image reproduite sur la pochette a souvent des répercutions tragiques sur ma vision première d’un album.

Pas de chance, dans le cas de celui-ci…

Passons donc sur la symbolique mystérieuse de cette mise en scène (on dirait un candidat de ‘Tout Le Monde Veut Prendre Sa Place’ perdu au Spirit 66) et attardons nous sur le contenu.

Du reste, l’intérieur du livret est plutôt réussi (j’omets volontairement de commenter les photos du ‘Band On The Wall’)

Mais si je veux être sympa (la question mérite tout de même d’être posée à la lecture de cet article), je devrais m’abstenir de parler musique.

Or, c’est mon rôle. Donc. Après une introduction calamiteuse digne d’une fête foraine ou d’un télé crochet désastreux, « Dream Land » s’enfonce très vite dans ce qui ressemble plus à un cauchemar.

Le reste n’est qu’à l’image du désastre déjà en cours.

Musicalement bouffi de solos de guitares indigestes (ah, oui, on peut s’extasier devant cet étalage de technique, mais c’est plutôt du genre à refroidir mes ardeurs) et de gimmicks vocaux pas très persuasifs, j’avoue avoir peiné à aller jusqu’au bout du long playing.

Intitulé « After The Crash » suite à un accident de la route, cet album conçu par Stélio Gollas, tête rêveuse se masquant sous ce drôle le patronyme de SixseveN, porte surtout bien son titre après écoute.

On pourra extraire « Lover Sky » de la grisaille (sans doute un soubresaut de bonté de ma part ou de compassion déplacée) mais il y a hélas bien plus de titres à évincer à coups de pied au cul.

Pourtant, le registre est étendu mais mièvre (au mieux) dans tous les cas de figures.

De la chanson française (un exemple : « Rendez Vous », véritable abomination) au Rock bourrin (un large choix de pistes) en passant par des incursions maladroites d’Electro trop révérencieuse, tout y passe.

Allez, je vous ai gardé le meilleur pour la fin (car j’ai quand même poussé l’écoute jusqu’au bout), soit « Psychose Métallique », dont le titre faisait craindre le pire, mais qui s’avère le meilleur moment de l’LP, balancé dans une ambiance sombre plutôt réussie. (NDR : ce n’est ni Woven Hand ou les Swans, mais c’est pas mal quand même).

Et enfin « This Night » qui clôt de manière plus convaincante ce coup d’essai.

Pour le reste, si le mariage improbable entre For Non Blonde et Pierre Rapsat avait pu donner naissance à un avorton, on peut imaginer qu’il prendrait la forme de SixseveN les soirs de pleine lune.

 

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Capture

Communion (Ep)

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Dans une veine Pop bien propre sur elle, auto-produite, particulièrement soignée (NDR : vu les moyens phénoménaux mis à disposition de nos jours, ce n’est quand même pas trop difficile) et prête à être consommée sans minauder, célébrons le « Communion » de Capture.

Un disque qui fait suite à ce qu’il est commun d’appeler des débuts prometteurs puisque « Where we All Belong » leur avait ouvert les portes de premières parties de prestige, et en particulier d’Archive, de Sébastien Tellier ou encore de BRNS.

Et c’est justement en direction de l’univers sonore de ces Bruxellois, que « Communion » lorgne essentiellement.

Mais malgré ces nombreuses analogies, des traces d’Arcade Fire, d’Alt J ou d’Orchestral Manœuvre In The Dark sont susceptibles de vous traverser l’esprit, selon votre humeur, l’endroit où vous vous penchez sur cet Ep ou encore l’état émotionnel dans lequel vous vous trouvez au moment de l’écoute.

Des références qui brassent large, certes, mais qui permettent justement de ne pas trop vite coller une étiquette sur un groupe qui ne vient quand même que de graver un quatre titres.

Bref, cette fort belle carte de visite, concise et directe, remplit parfaitement son rôle : susciter l’attente.

 

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[inc.ognito]

Do it yourself (Ep)

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Quand on choisit un tel patronyme, on risque automatiquement de passer inaperçu sur les moteurs de recherche. C’est un choix. En outre, vouloir rester incognito n’est pas de nature à développer sa notoriété. Et rarement le D.I.Y. , d’ailleurs…

Bref, « Do it yourself » constitue le premier Ep de cet ensemble louviérois, dont le drummer n’est pas un néophyte, puisqu’il milite également chez Romano Nervoso. C’est sans doute la mode, mais les musicos ont décidé de se choisir des pseudos et puis de se produire masqués. En fait, ils colorent le tour de leurs yeux d’une bande noire pour finalement ressembler à quatre zorros.  

Six plages figurent sur ce disque pour un total de 27 minutes. Et après une première écoute, une constatation s’impose, le band a beaucoup écouté Muse. Chant et/ou harmonies vocales falsetto, refrains hymniques et envolées de guitares épiques voire symphoniques, le constat est flagrant. Les compos sont pourtant superbement ficelées. Et tout particulièrement « The mass », la piste qui clôt l’Ep. Plus recherchée, parcourue par une ligne de basse aventureuse, elle s’achève par un extrait de « La foule » de Piaf, jouée à l’accordéon. Et les autres pistes ne manquent pas d’allure. Depuis « Blah blah blah », titre punk rock enlevé, mais bien maîtrisé, qui ouvre les hostilités à « Experimental death », caractérisé par sa ligne de basse menaçante et les riffs de gratte déchiquetés, hypnotiques, dignes de Queens of The Stone Age. Un morceau plus dansant néanmoins, « Elekphant ». Surtout la première moitié de parcours. Presque disco, mais dans l’esprit de Cerrone. Avant de replonger dans l’univers de la bande à Matthew Bellamy, malgré les sorties de six cordes déjantées.

Un bon début, même si la formation aurait tout intérêt à bien digérer ses influences pour pouvoir progresser…

 

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The Imaginary Suitcase

Putting Things On Top Of Other Things

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Si on comprend bien le titre de l’elpee, certaines choses ont été mises en avant, quitte à en recouvrir d'autres… Un peu comme si la somme d'expériences, accumulées au fil du temps et d’aventures vécues au sein de différentes formations musicales, avait permis de donner naissance à un album d'excellente facture.

De La Vierge Du Chancelier Rolin dans la première partie des nineties à Ceili Moss depuis 96, Laurent Leemans a forgé sa voix grave dans un Folk sombre et tourmenté.

Un besoin d’émancipation le pousse aujourd'hui à extrapoler et trimbaler cette valise imaginaire emplie de rêves et d'illusions volatiles.

Dans un registre différent mais pas éloigné.

La biographie fait état de nombre de références que j'avoue ne pas avoir retrouvées, mais l'essentiel procède justement de l'originalité du projet.

Théâtral et hanté, très varié, cet opus voyage au cœur de paysages souvent plombés par un ciel orageux, mais où quelques éclaircies sont les bienvenues.

Si « Frozen Feathers » aurait pu, par exemple, naître de la fusion charnelle entre les Levellers et Wovenhand, on songe parfois aussi aux Virgin Prunes.

Soignée, la production enrobe, tel un écrin soyeux, des compositions qui flottent comme un banc de brume au dessus d'Avalon.

Et Laurent de nous guider en barque au milieu des roseaux comme le ferait la dame du lac.

 

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The Footnotes

The Footnotes

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Ils sont deux, havrais et leur groupe qu’ils ont baptisé The Footnotes aurait probablement pu naître dans un coin perdu des Etats-Unis. Evidemment, si leur enfance avait été bercée par le folk US, dès les landaus ! Et pour cause, leur musique baigne dans un country folk traditionnel.

« Not the Same » aurait pu être une chute de bande des Fleet Foxes, abandonnée lors d’un enregistrement studio, alors qu’on imagine facilement « I Shot my Woman » sur une flip side d’un single de Simon & Garfunkel… Il y a de l’harmonica, de l’ukulélé et de la mandoline. De chouettes harmonies vocales aussi. Une chose est sûre, malgré quelques approximations, le duo parvient à maîtriser son sujet, même si les références sont encore un peu trop flagrantes. Le moment le plus irrésistible ? Le refrain qui guide « Alright ». Les cowboys hexagonaux veulent inscrire leur patronyme auprès de Little Bob, sur la carte musicale du Havre. Avant de partir à la conquête du Nouveau Continent ? Qu’importe, puisque dans leur esprit, ils y vivent déjà… Yihaaaah !

 

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Go Butterfly

Go Ahead

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C’est l’histoire d’une boulangerie perdue au milieu d’une grande métropole.

On n’y faisait qu’une seule sorte de pain. Blanc, simple.

Fade mais pas infect.

Juste un simple pain, quoi !

Peu de clients y étaient fidèles. Tout au plus l’un ou l’autre riverain trop paresseux pour aller voir plus loin.

Et bien sûr, cette boulangerie n’attirait aucun curieux, puis qu’elle ne proposait rien de spécial à découvrir.

Et le boulanger et la boulangère n’avaient d’ailleurs pas d’autres ambitions, que de contenter ces quelques clients polis qui venaient de temps à autre pour leur petit pain, s’en retournaient avec leur petit pain, pour le garnir de charcuterie sans goût, dans leurs vies sans goût.

Et tout le monde se foutait de cette histoire et continuera à s’en foutre encore longtemps…

 

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