La révolte de Bagdad Rodeo...

Le premier single extrait de « Quatre - L'album sans Fin - Part 1 », le nouvel album de Bagdad Rodéo, « Révolution Vendetta », nous plonge dans les racines du groupe, de son combat, celui de la liberté à tout prix et de l'esprit critique qui font de Bagdad…

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Glass Beams signe chez Ninja Tune

Glass Beams, groupe énigmatique établi à Melbourne, s'inspire de son héritage indien, infusant son psychédélisme serpentin d'instrumentations cosmiques et de polyrythmies du monde. Son premier album, « Mirage », enregistré en home studio, est une fusion…

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Ending Satellites

7 Billion Passengers. Only One Flight.

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Projet artistique à multiple facettes, Ending Satellites étend ses ailes aéronautiques sur de larges étendues sonores, se moquant des styles et des étiquettes.

Si ce recueil de titres éparpillés dans l’importante discographie d’un groupe né en deux mille onze brasse large, c’est la conséquence d’un véritable désir d’émancipation à tout genre en général et à aucun en particulier.

Reste que le tout manque malheureusement parfois de cohérence.

Quelques instants de fulgurance, de bravoure, affichées le menton haut et sans aucune prétention, mais hélas entravés par quelques travers dans lesquels le projet de Damien Dufour et ses multiples acolytes s’enlise par moments.

Paradoxalement, quand une certaine pointe d’arrogance semble transpercer (c’est parfois pompeux et théâtral), on perçoit une certaine sensibilité et un réel souhait de liberté qui transfigure ce premier sentiment, en sympathie authentique.

Alors, si on ne ressort pas transformé de cette écoute, force est de constater qu’on souhaite revenir sur certaines plages de « 7 Billion Passengers. Only One Flight ».

Les yeux fermés, en mode automatique.

Et pardonner ses erreurs dues à un trop plein de liberté.

Quand le ciel est trop vaste pour les oiseaux…

L’album est en téléchargement ici 

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Black Jaguar Club

Bar Atlantique (Ep)

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Sorti il y aura bientôt douze mois, cette première publication ne comporte que six titres. Histoire de se faire une petite idée des capacités de cette formation flamande. Etonnant, alors que cet Ep constitue leur premier effort, les cinq membres du band gravitent dans le milieu musical depuis une quinzaine d’années. En fait, durant une longue période, ils sont passés d’un projet à l’autre, avant de finalement se fixer, il y a un lustre, sur ce dernier…

‘Le club du jaguar noir’ est la traduction littérale de leur nom de scène. Pourquoi pas ! On n’est cependant loin d’être ‘effrayé’ par la musique que nous propose ce ‘félin’ dont les griffes sont visiblement rentrées !

Dur, dur, d’imaginer qu’un de ces six morceaux puisse créer le ‘buzz’, chez un quelconque média. Responsables d’une musique on ne peut plus commune, navigant entre une pop et un rock aux accents belges (Arid, dEUS, Ghinzu), les fauves connaissent quelques difficultés à captiver ou capturer leurs proies. Aucune des six plages, même si on admettra que le projet a de la gueule, ne peut être considérée comme un fer de lance ou une rampe de lancement susceptible de propulser le quintet anversois au faîte de la hiérarchie musicale de notre beau pays…

Au final, on retiendra qu’un petit groupe de plus vient d’émerger de la Flandre profonde pour tenter de se faire une place au soleil. Attention, s’il est judicieux de faire savoir que l’on existe, je crains fort que leur tentative soit un peu juste pour revendiquer un transat…

Une petite idée ? Surfez sur http://www.youtube.com/watch?v=AIj4EIWs_Iw

 

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Some Say Yes Some Do Less

Can not be played in mono

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Some Say Yes Some Do Less est un groupe de prog/rock alternatif qui nous vient de Tielt. Articulé autour de Jonas Tournicourt qui cumule les fonctions de chanteur et de guitariste, le band flamand voit le jour en 2006. Après quelques péripéties, le line-up complet et définitif réunit actuellement, outre le leader, Karel Thant aux claviers, Kristof Braekevelt aux guitares, Tom Goethals à la basse et Stéphan Spriet aux drums.

« Can not be played in mono » est pour l’heure la  première réalisation et autoproduction du combo. Ils ont mis plus de deux ans à la réaliser, car l’argent ne tombant pas du ciel, c’est un véritable parcours du combattant qu’ils ont dû affronter avant de pouvoir publier leur premier essai.

Enfin, en juin de l’année passée, ça y est, leur album voit le jour.

Il y a donc déjà bientôt une année que l’on peut écouter leur musique ! Le problème est de savoir sur quelle fréquence se brancher. Force est de constater en effet que ce style musical ne passionne ni les foules ni les médias. En tous cas, pas chez nous… Car il faut admettre que ce mix entre rock progressif et rythmes costauds, pimentés à la sauce psychédélique, ne fait pas énormément recette sur les ondes.

Néanmoins, je les imagine mal passer le cap de leur province et forcément les frontières de notre beau pays.

Et pourtant… ils ont terminé second accessit au concours provincial ‘Westtalent’. C’est y pas beau ça ?

Anecdotique sans plus !

 

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Twin Arrows

Twin Arrows

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Difficile de le croire, mais Twin Arrows est une formation parisienne. Pourquoi tant d’incrédulité ? Parce que bien qu’issue de la ville lumière, elle pratique un blues/rock crasseux, poisseux, légèrement noisy et particulièrement excitant. Et parce qu’elle puise ses principales influences chez Royal Trux (NDR : enfin c’est le plus souvent à ce groupe que l’on pense, lorsqu’on écoute cet album). Enfin, les chansons ne sont pas interprétées dans un anglais dont l’accent est à couper au couteau.

Pour toutes ces raisons, Twin Arrows se démarque de ses compatriotes évoluant dans la sphère rock. Tout en lorgnant vers le rock yankee (NDR : celui de White Stripes, de Dead Weather et bien sûr de Royal Trux), leur premier opus est d’une efficacité redoutable. Faut dire que le sens mélodique des compos est particulièrement soigné. Et si les guitares sont omniprésentes, elles balisent parfaitement la conjugaison des deux voix, des vocaux à la fois impeccables et puissants.

Seule la production semble approximative. M’enfin, c’est peut-être ce manque de propreté qui fait le charme de leur musique.

 

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L’Orchestre du Vent

L’Orchestre du Vent

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Déjà un an que ce cd est paru ; mais apparemment, il n’a guère suscité d’intérêt auprès des médias, à cette époque. Il ne risque d’ailleurs pas de provoquer un nouvel engouement, aujourd’hui. Et pourtant…

Pourtant, ce constat se révèle un peu tristounet, car Cécile, Guillaume, Bernard, Jérôme et Didier nous proposent une création, ma foi, originale et qui ne doit rien à personne. Ce quintet réalise un mix entre folk /blues yankee et chanson française. L’Orchestre du Vent, ben finalement, c’est pas vraiment du vent !

Sept chansons seulement peuplent ce premier disque autoproduit et entièrement réalisé par nos valeureux compatriotes de Tchantès. De l’écriture des textes à la pochette, en passant par les compositions, l’enregistrement, le mixage et même l’illustration très réussie de l’enveloppe cartonnée.

Côté musical, les guitares et le banjo alimentent le climat folk-blues-rock américain, un climat entretenu par un harmonica, un accordéon, un violon ou un clavier, ostensiblement optimistes ! « Mon timing », plage phare, illustre parfaitement ces accords instrumentaux parfaits.

Côté lyrics, L’Orchestre du Vent nous parle du quotidien où l’on rencontre des gens ordinaires, petites histoires tantôt tragiques, tantôt caustiques mais toujours touchantes. Mais les mots sont subtilement choisis et racontent de façon poétique des événements émouvants et authentiques. Des textes bien pensés et bien dits…

Un petit disque soigné et discret !

 

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Chocolate Pain

Bliss

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Chocolate Pain est un trio grenoblois et « Bliss » constitue son deuxième album. En comptant le nombre de titres, je ne débordais pas d’optimisme avant d’écouter ce disque. Vingt et un morceaux, c’est déjà un peu beaucoup pour un groupe que l’on apprécie ; mais si l’artiste ou la formation est inconnue, l’enthousiasme est réduit à sa plus simple expression. D’autant plus que ni le patronyme du band ni l’artwork de la pochette ne sont de nature à renverser la vapeur. M’enfin, quand faut y aller, faut y aller…

L’elpee nécessite plusieurs écoutes et de nombreuses recherches sur la toile pour bien comprendre la démarche du combo. Le climat de ce long playing est ténébreux. Nous sommes en présence d’un concept album : ‘un concept qui retrace l’histoire de deux âmes perdues à la recherche d’un bonheur fantasmé et intouchable, de ceux qui essaient de les retenir, de ceux qu’ils entraînent dans leur folie’. Ainsi de nombreuses plages ne sont que des intermèdes destinés au cours duquel une histoire est racontée. Et finalement, malgré le nombre de pistes, le disque ne dure pas une éternité, comme on aurait pu le supposer. Musicalement, Chocolate Pain me fait surtout penser à At the Drive In voire à Fugazi, surtout lorsque la voix du chanteur se fait déclamatoire. Une tension permanente, suspendue aux existences de ces deux personnes, règne tout au long de l’œuvre. L’émotion est également palpable ; mais elle est uniquement relayée par la voix ; à tel point que parfois, elle en perd de sa justesse. Heureusement, les guitares tiennent la route. Grâce à de sublimes arpèges mélodiques et à des riffs aussi puissants qu’efficaces.

Bienvenue dans l’univers sombre et plutôt déprimant, mais paradoxalement passionnant de « Bliss »…

 

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Animaux Surround

Booking Rooms

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Seul chez lui, Isidor Hibou a donné vie à son projet, Animaux Surround. Projet en solitaire que le Français dirige d’une vraie main de maître. De la composition, à la production en passant par la réalisation, l’artiste mène la barque. Touchant également à la photographie, il a même réalisé l’artwork de son premier Ep, « Booking Rooms ». Isidor Hibou est donc l’exemple type du DIY. De l’autodidacte, si vous préférez !

L’album s’ouvre par un premier morceau manifestement influencé par la new wave/électro anglaise des années 80. Les loops de synthés en sont la plus belle illustration. Plutôt glacée à premier abord, la musique d’Animaux Surround se réchauffe progressivement. Sur « Awake », le piano et la voix sont admirablement valorisés par de petites touches électroniques dans un style qui peut parfois rappeler le « Kid A » de Radiohead. Une accalmie de brève durée, puisque dès le morceau suivant, le rythme est à nouveau soutenu et l’énergie dispensée plus palpable. Les percussions ‘exotiques’ et la guitare font leur apparition. Par la suite, Animaux Surround incorpore des ‘cut-up’ de films et journaux. Le disque s’achève par « Booking Rooms » une plage qui nous plonge au cœur d’une ambiance davantage ténébreuse et inquiétante.

Si la mise en forme de cet Ep n’est pas parfaite, le reste l’est bien. Pour un premier essai, Isidor Hibou est parvenu à épater la galerie. Bien sûr, tout n’est pas impeccable ; mais il faut rappeler que ce « Booking Rooms » a été réalisé, de A à Z, par une seule et même personne. Et à ce titre, on ne peut que s’incliner. 

 

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Hoboken Division

Hoboken Division (Ep)

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Hoboken Division est un groupe français, fondé en 2011. Une formation nancéenne manifestement influencée par la musique yankee. Et en particulier le garage et le blues primaire. Celui de RL Burnside, notamment. Pourtant, Mathieu Cazenave et Marie Rieffy vouent un culte à PJ Harvey, elle bien insulaire.

Partagé en 4 titres leur premier Ep est autoproduit. Teintée de soul, la voix de Marie est puissante. Elle répond aux riffs de guitare épais mais acérés de Mathieu, dans un style rappelant tour à tour The Kills (« Headshake ») ou les White Stripes (« Happier than You »), au sein d’un univers sonore hanté par des interventions à l’orgue vintage ou à l’harmonica.

Pour un premier essai, il faut reconnaître que le résultat est probant. Simplement, il faudra que le duo digère complètement ses influences, encore trop évidentes sur leurs compos, s’il veut se forger une identité propre… 

 

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The Stumps

The Beat

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« The Beat », le premier album de The Stumps, prouve que la France enfante des groupes ou des artistes pop-rock de qualité. Particulièrement doué, ce quatuor parisien lorgne honteusement, mais en affichant pas mal de classe, dans le jardin de The Virgins (« Sisters and Co », « Young and Fabulous »), Two Doors Cinema Club (« What’s Next ? ») ou encore Hockey (« Sleep Well Live Twice)… La formation dispense un rock hyper mélodique susceptible de faire danser Sarkozy, malgré ses sondages catastrophiques ! Les riffs sont efficaces, les claviers 80’s bien sentis et le groove funkysant souvent imparable (« Sleep Well Live Twice » et surtout « Alice and Stephanie »). Enfin, pour une autoproduction, « The Beat » est le fruit d’un véritable travail de pro. Coup de cœur pop imparable malgré l’accent du chanteur, guère terrible mais pas gênant du tout…

 

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Bertram Wooster

Popetry

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La pochette est à l’image de ce projet original. Bertram Wooster revisite des poèmes anglo-saxons (Byron, Keats, Lear, Carroll, Frost, Yeats) à la sauce folk à l’aide d’instruments comme le ukulélé, le mini piano, le tambourin et l’accordéon. Le groupe s’articule autour d’Olivier le Blouch, qui définit ce premier opus comme une accumulation de coïncidences.

Belle harmonie pour une suite de hasards ! Si on parvient à passer au-dessus de son accent anglais, l’auteur nous propose un premier album cohérent et agréable à écouter, malgré ce qui peut parfois apparaître comme un manque de relief. On pense parfois à Charlotte Gainsbourg et son album « IRM », tant la voix est douce voire fluette. Les parties plus instrumentales évoquent quant à elles Yann Tiersen.

Il faut plusieurs écoutes pour adhérer à cet univers particulier. Le disque s’ouvre sur une ballade.  Puis « The Owl and the Pussycat » est plus sautillant, et marque vite les esprits.

« Into my own », limité uniquement au piano et à la voix, est fort joli même si les ivoires prennent souvent le dessus et empêchent la bonne compréhension du texte.

« The Walrus and the Carpenter » débute un peu mollement par une intervention à la flûte ; puis au bout de 2 minutes, on vire dans un son plus rock : surprenant et enjoué.

« When we two parted » s’accompagne d’un air de piano que l’on retient. Mais à nouveau, on passe à côté de la poésie des textes en raison de l’accent. Mais aussi parce que les instruments couvrent la voix. « To time » est plus jazzy jazzy, plus mélancolique.

« The Duck and the Kangaroo » s’inscrit dans une lignée plus pop et se clôture par une petite dose de dérision caractérisée par des cris à la Donald Duck. Les deux derniers titres clôturent le tout en douceur.

Un petit album qui se défend donc bien et trouvera aisément sa place dans votre compactothèque, lors d’une soirée tranquille.

 

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