Dial P For Panic est un groupe bien de chez nous, puisque ses membres sont originaires des villes de Genk et Leuven (NDR : si, je vous assure, c’est encore en Belgique).
En 2006, trois membres du défunt combo hardcore One Man March –Bart (chant), Kristof Geutjens (guitare) et Dennis Smolders (batterie)– s’associent à Geert Janssens (guitare) et Martijn Meyers (basse) pour créer un groupe célébrant leur passion commune pour le heavy rock. S’ensuit le cycle habituel du parcours de tout groupe rock qui se respecte : répétitions, concerts, enregistrement d’une démo, changement de line-up (exit Bart, welcome Erick de Deyn), avant d’en arriver à la sortie d’un Ep sept titres éponyme absolument indispensable.
Du passé hardcore de nos amis Flamands, il ne reste plus vraiment grand-chose. Par contre, l’influence avouée du heavy rock millésimé seventies est, quant à elle, carrément palpable. Avouée l’influence ? Oui, mais aussi ingurgitée et adaptée au goût du jour. Ainsi, chez Dial P For Panic, les guitares heavy du Sabbath Noir et du Grand Funk Railroad sont savamment mélangées aux sons plus actuels du stoner rock ‘arizonien’ d’un Queens Of The Stone Age ou d’un Kyuss, voire même au garage rock de The Hives ou The Datsuns. Ce petit déluge de décibels vogue savoureusement au gré d’une section rythmique jouissive.
Bonne nouvelle : ce monument musical de notre nation branlante est disponible pour la somme ridicule de 7 € (frais de port non compris) à l’adresse e-mail suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. . A ce prix là, il est carrément anticonstitutionnel de s’en priver !