Avant de fonder The Narcotic Daffodils , les musiciens de cette formation bruxelloise avaient déjà pas mal bourlingué. Irène Csordas et Hakim Rahmouni chez Awaken- Hakim, Simon, Flupke et Merlin au sein de Leo & the Lunar Tiki's. Sans oublier leurs projets parallèles. L’Acid Blue de Hakim ainsi que le Kriminal Hammond Inferno de Flupke et Simon. Ces deux derniers sont d’ailleurs des (presque) vétérans. Et pour cause, Flupke a sévi chez Nervous Shakes et Moonshades, alors que Simon Rigot a vécu l’aventure Bernthøler, de 1981 à 1985.
Vu le patronyme, vous vous doutez bien que le style de ces Jonquilles Narcotiques baigne essentiellement dans le psychédélisme. Un psychédélisme atmosphérique (accords de guitare gémissants, fuzzy, chargés de feedback, claviers rognés, fluides, poussiéreux et même un zeste de sitar) tantôt à la limite du prog (Pink Floyd, Argent), du garage (Fleshtones), du r&b (Animals), du métal (Deep Purple, Hawkwind, Iron Butterfly) voire même du jazz (le Trinity de Brian Auger, Traffic), le tout parfois parcouru d’accès de musique symphonique (Bach, pour être plus précis). Une expression sonore sur laquelle vient se poser, telle un papillon, la voix candide d’Irène (NDR : pensez à Sonja Kristina, la vocaliste de Curved Air). Eponyme leur premier elpee est découpé en 12 compos, dont un titre caché. Sous-titrée « The crazy dwarf », la fin de parcours, se décline même sous une forme conceptuelle. Le groupe vient de signer sur une maison de disques japonaise et négocie, pour l’instant, un contrat auprès d’un label indie belge.