The Host est un trio français basé à Marseille citant parmi ses influences principales, Led Zeppelin, Queens Of The Stone Age, The Clash, les Beatles et Pearl Jam. Et, avouez que pour un groupe pop/rock/alternatif, il existe pire comme références. Formé en 2004 par Julien Arniaud (chant, guitare et claviers), Thomas Campion (batterie) et Vincent Fraschina (basse), le groupe enregistre en mai 2008 un premier Ep intitulé « Burning Altamont » aux fameux ‘Sound Suite Studio’ de Terje Refsnes (Tristania, Trail Of Tears, Sirenia, Carpathian Forest, Turisas).
L’album suivant « Love, Birth & Disillusions » sort en mai 2010. « Follow Me », en ouverture de la plaque confirme les propos de Julien, Thomas et Vincent : l’ombre du grand Zeppelin plane bien sur leur musique. Et ce ne sont pas les accords de cithare et de guitare acoustique inclus dans cette composition qui viendront contredire cette affirmation. « B… », le titre suivant, démontre que Josh Homme et QOTSA ont eux aussi marqué la formation, plus encore peut-être que Jimmy Page et Robert Plant.
Il ne faut cependant pas toujours se fier aux apparences. Malgré cet héritage ‘classic hard rock’ et ‘stoner’, The Host n’a pas grand-chose d’un groupe de headbangers. Son rock est musclé mais pas ‘heavy’ et évolue plutôt dans la mouvance ‘pop-rock’ alternative de la fin des années 90. Si l’on pense parfois à Led Zeppelin et Queens Of The Stone Age, les noms de Muse ou de Placebo viennent aussi à l’esprit dès que l’on pose une oreille sur « Love, Birth & Disillusions ».
The Host synthétise à sa manière trois décennies de rock. Sans être racoleur, « Love, Birth & Disillusions » propose une jolie collection de mélodies accrocheuses. L’album plaira sans aucun doute à un panel d’amateurs de musique appréciant autant le rock musclé que la pop sophistiquée. A découvrir.