Antibody n’est pas un groupe de néophytes. Il réunit des musiciens qui ont évolué au sein de diverses formations rock. Malheureusement, un jour, les quatre Belges ont décidé de prendre un virage à 180° pour emprunter la voie de l’électro. Ils ont sorti leurs claviers, leurs pédales d’effets et se sont mis à composer.
« In@sect » est la conséquence de cette décision. Le résultat est tout simplement abominable et insupportable. Après à peine deux morceaux, la voix surchargée d’effets de Patrick Muermans, les guitares, le rythme, tout vous tape sur les nerfs. Arriver au terme des treize morceaux est un véritable calvaire que je ne souhaiterais pas faire vivre à mon pire ennemi.
Un conseil aux musiciens d’Antibody : fermez cette parenthèse électronique, avec un peu de chance, l’écart de conduite passera inaperçu et retournez à vos premiers amours, le rock.